Réorganisation de l'AMU en prov. de Luxembourg

par Cheap Ven 29 Fév 2008 - 7:48

Province du Luxembourg : Dernière chance pour les médecins

jeudi 28 février 2008, 09:40

Toujours pas d'accord entre hôpitaux pour la réorganisation des soins de santé. Les politiques laissent un mois aux médecins.
Les soins de santé d’urgence sont à nouveau au centre des débats. Avec une proposition qui fâche : implanter l’hélicoptère de Bras-sur-Lienne à Bastogne plutôt qu’à Libramont.
Un nouvel audit. Quelques mois de perdu. Un gâchis… Mardi soir, ce devait être le début d'une nouvelle ère pour les hôpitaux luxembourgeois. Ce fut finalement une réunion pour rien. Une de plus. Politiques et médecins n'ont pu s'entendre sur le fameux plan médical global, celui qui, dans la foulée des accords de Durbuy du printemps dernier, devait remettre à plat, géographiquement et scientifiquement, l'offre de soins de santé. En bref, dans la perspective de l'intercommunale unique à créer, on devait décider quel hôpital fera quoi demain. Et à quel coût pour les actionnaires.

(...)

Aide médicale urgente

Quel sera le service offert au citoyen, demain ? Le docteur Thierry Caes a été chargé par la Coordination hospitalière luxembourgeoise (CHL) de rendre un rapport. Mardi soir, il a présenté des conclusions qui, comme il le spécifie, n'engagent que lui. Elles font déjà l'objet de critiques. L'objectif est de placer le citoyen luxembourgeois sur un même pied d'égalité et de ne pas dépasser un délai de 12 à 15 minutes « à partir du moment de l'appel. Actuellement, les deux tiers de la population se situent au-delà ». Il imagine un central 100 unifié et renforcé. Sur le terrain, le dispositif serait le suivant : les ambulances 100, cinq PIT – ambulance avec infirmier spécialisé – (Arlon, Marche, Virton, Bastogne et Libramont) et quatre Smur (Arlon, Marche, Bastogne et Libramont). La grande nouveauté vient du transfert de l'hélicoptère de Bra-sur-Lienne vers le site de Bastogne : « Ce choix rencontrerait les préoccupations des gens et résoudrait le problème de la pérennité d'un Smur sur ce site sans l'obligation d'y garder à long terme, une fonction de service d'urgences complète », écrit Thierry Caes dans son rapport.

Il est bien conscient qu'un tel déménagement peut avoir un impact psychologique, notamment auprès des affiliés de l'ASBL « Spirit of Saint-Luc ». D'où la nécessité de bien expliquer la démarche et « d'obtenir la garantie de pérennité des accords de financement ».

La carotte et le bâton

La province et les communes luxembourgeoises espèrent obtenir une ristourne importante de la Région wallonne (plan tonus). Cet argent est gardé par le gouvernement dans l'attente d'indispensables avancées. Ce jeudi il pourrait en débloquer une partie, en remerciement des premiers efforts. « Pourrait »… C'est qu'au gouvernement wallon on commence tout doucement à en avoir assez des palabres luxembourgeois.

Source : www.lesoir.be