Mons : La police du Doudou « visionnée »

Dimanche, des policiers européens visionneront leurs collègues montois, adeptes du « community policing ».

Des émissaires de différentes polices européennes assisteront ce dimanche à la Ducasse de Mons et plus particulièrement à la remontée du Car d'Or, à la descente de la rue des Clercs et au Combat dit Lumeçon sur la Grand-Place, trois moments clés des festivités dominicales. Une vingtaine d'observateurs - venus de Bulgarie, de Chypre, de république Tchèque, d'Estonie, de Finlande, de France, de Hongrie, d'Irlande, d'Italie, de Lettonie, de Lituanie, des Pays-Bas, de Pologne, de Roumanie, d'Ecosse, de Slovénie, d'Espagne, de Suède du Royaume-Uni - seront « chaperonnés » par les responsables de la zone de police de Mons-Quévy. Ils leur expliqueront leur méthode pour gérer cet événement festif. Une visite qui s'inscrit dans le cadre du colloque organisé par l'académie de police de Jurbise. « Le Cepol, le collège européen de police, organise pour tous les officiers des pays membres des formations, explique le commissaire Thierry Dierick. La Belgique a choisi d'organiser une des trois formations ayant trait au maintien de l'ordre public et à la gestion des foules. Et cet honneur est revenu à notre académie ». La Ducasse de Mons, un bel exemple de police communautaire ? « C'est effectivement une gestion policière particulière, confirme Thierry Dierick. À
Mons, les policiers sont intégrés au folklore ».
« Nous sortons des sentiers battus, embraye Marc Garin, le chef de corps de la zone Mons-Quévy. Grâce notamment à des groupes intermédiaires, comme les sweats, nous parvenons à gérer la foule avec peu d'hommes. Si lors de la semaine de Ducasse, on considère que 900 policiers assurent la sécurité, ils ne sont qu'une cinquantaine le dimanche. C'est étonnamment peu par rapport à la foule présente ». Ce colloque est aussi prétexte à un échange de pratiques policières. Dès le lundi, au travers de groupes de travail, les participants vont ainsi évaluer les techniques de maintien de l'ordre déployées à Mons. Et le commissaire montois est demandeur de ce regard extérieur. « Tant ce qui aura été considéré comme positif que comme négatif, il m'a demandé à pouvoir profiter de l'évaluation dressée par ses collègues européens ».
Dans un autre registre, le colloque traitera également de la gestion multidisciplinaire des situations d'urgence. Les participants évalueront les enseignements tirés de la catastrophe de Ghislenghien.

Source : www.lesoir.be (mercredi 30 mai 2007)

Bonjour,
Exact, nous les avons rencontrés au niveau du poste médicalisé installé dans la collégiale Sainte Waudru.
Laurent