Une école évacuée à Le Roux avec PIM suite intoxication 3/10/13

Ce midi l'école de Le Roux (Fosses) a été évacuée suite à une intoxication massive d'une origine encore inconnue. Un PMA a été établi et 20 élèves ont été intoxiqués. 6 d'entre eux ont été admis au CHR Val de Sambre d'Auvelais où ils passeront la nuit sous contrôle médical. L'école a été évacuée et les élèves ont réintégré d'autres implantations de l'entité.
Sur place;
SRI Fosses
1 VC
2 autos-pompes
2 véhicules matériel
2 ambus
SRI Sambreville
1 camionnette et remorque à oxygène
1 SMUR Auvelais
1 SMUR Charleroi
1 ambu Florennes
1 ambu Philipeville
Police Entre-Sambre et Meuse, SOS Pollution, PCI Libramont mais annulée après-midi
Photos suivront...

LE ROUX - Grave intoxication à l’école communale de Le Roux ce jeudi. Une douzaine d’élèves ont été intoxiqués. Six d’entre eux ont été emmenés à l’hôpital.

L'école communale de Le Roux, dans l'entité de Fosses-la-Ville, a été évacuée ce jeudi en raison d'une intoxication. Une douzaine d'enfants ont été touchés. Les enfants ont été pris ce midi de nausées et de vomissements. Ils ont été examinés. Ceux qui présentaient encore des symptômes ont été hospitalisés.

Les autres écoliers ont tous été évacués et dirigés vers d'autres écoles de la région. Le plan catastrophe a été déclenché. Une dizaine d’ambulances se sont rendues sur place. L'origine de cette intoxication n'est pas encore connue.

Cinq des six enfants hospitalisés ont quitté l'hôpital jeudi en fin de journée. Seul un élève, victime d'un nouveau malaise apparemment indépendant de l'intoxication, est toujours hospitalisé.


Source et lien vidéo: http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20131003_00369704

rectificatif, à l'heure actuelle, les 6 élèves passent toujours la nuit à l'hôpital...

NAMUR - Les pompiers de Fosses-la-Ville ne détectent plus aucune émanation des égouts vendredi à l’école communale de Le Roux, a indiqué le bourgmestre Gaëtan De Bilderling. L’école est restée fermée vendredi toute la journée après qu’une douzaine d’élèves ont été intoxiqués.

«Nous savons désormais que ces émanations étaient les effluves d’une substance qui a été déversée dans les égouts. Mais nous n’en connaissons pas la nature exacte. L’école devrait rouvrir ses portes lundi après une dernière vérification des pompiers ce week-end», a précisé le bourgmestre de Fosses-la-Ville.

Jeudi vers 11h30, plusieurs enfants se sont plaints de douleurs au ventre, de picotement aux yeux et de maux de tête. Ils ont été emmenés en ambulance pour être examinés. Six enfants, qui présentaient encore des symptômes, ont été hospitalisés. Ils ont tous quitté l’hôpital.

Le plan catastrophe avait directement été déclenché et l’école évacuée. Les autres élèves ont été pris en charge par les professeurs à l’hôtel communal de Vitrival.

Le département Pollution du Service Public Wallon était descendu sur place jeudi afin de réaliser des analyses.

LE ROUX - À l’heure actuelle, aucun élément ne permet de définir, avec exactitude, l’origine suspecte de l’odeur ayant provoqué cette fameuse intoxication.

Médecin urgentiste, lui-même, Gaëtan De Bilderling maîtrisait parfaitement son sujet. Il a, de bout en bout, veillé personnellement au bon déroulement des opérations. Selon lui, les malaises constatés ont probablement été provoqués par un produit solvant d’entretien (du style déboucheur), destiné à nettoyer et les canalisations des installations sanitaires du bâtiment. Les émanations, nocives et irritantes, provenaient apparemment d’un rejet des égouts.

Toutefois, personne n’a pu fournir davantage de précisions, à ce sujet.

Les pompiers ont, quant à eux, procédé à plusieurs chasses d’eau afin de purger les conduites et de dissiper les mauvaises odeurs.

«Le principal, c’est qu’une fois passé le premier mouvement de panique, tout s’est déroulé dans le calme. Les enfants ont été pris en charge, comme il se devait, et rien n’a été laissé au hasard», commentait le bourgmestre de Fosses-la-Ville.

«On préfère mettre tout en route, même si, au final, il n’y a rien de trop grave. Cela fait partie de notre métier. C’est notre mission. Réagir trop tard, en revanche, cela peut avoir des conséquences tragiques et irréversibles», confiaient les membres des différentes équipes de secours, toujours aussi philosophes et (surtout) courageux.

Congé

Un tel déploiement de forces d’intervention a inévitablement semé l’émoi, au sein de ce paisible village de la Basse-Sambre.

En début d’après-midi, les rumeurs et commentaires allaient évidemment déjà bon train. Des autochtones se demandaient si un hélicoptère (ou tout autre objet ou missile non identifié) ne s’était pas, par hasard, crashé, par là-haut. En tout cas, disait-on : «Il y a du grabuge, du côté de l’école. On n’arrête pas de voir défiler les gendarmes et les ambulances, toutes sirènes hurlantes. Il y a probablement des morts.»

Rien de tout cela, heureusement! En revanche, l’école restera fermée jusqu’à lundi prochain. Les pompiers pourront ainsi effectuer tous les contrôles nécessaires et prendre éventuellement les mesures qui s’imposent afin que le site soit définitivement assaini.

Lundi prochain (au terme d’un week-end prolongé de congé), les sujets de conversation ne manqueront certainement pas, en classe et dans la cour de récréation.