Crash d'un avion de parachutistes à Marchovelette 19-10-2013 + photos

Actuellement un avion avec 10 parachutistes à bord (dit au 112 par Temploux) s'est écrasé et a pris feu à Marchovelette.
PAS de survivant pour l'instant.

SMUR Namur et Godinne, pompiers Eghezée, ambulances Eghezée, Namur et PIT Namur.

Plus d'infos plus tard. Samnat sur place.

TEMPLOUX/GELBRESSÉE - Dramatique accident en région namuroise ce samedi après-midi: un avion qui transportait des parachutistes s’est écrasé. Le bilan est très lourd.

L’avion bimoteur, de type Pilatus, était parti de l’aérodrome de Temploux. Selon les premières informations, un pilote et neuf parachutistes étaient à bord.

Vers 15h30, l’appareil s’est écrasé dans un champ sur le territoire de Gelbressée avant de prendre feu. Il n’y a hélàs aucun survivant.

La cause de l’accident n’est pas encore connue mais il pourrait s’agir d’un problème moteur. Un témoin a en effet entendu une explosion alors que l’avion était en vol.

Les services incendie d’Eghezée et de Namur se sont rendus sur place. Un hélicoptère de la police fédérale survole également les lieux.

Un périmètre de sécurité a été installé.


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je pense que Samnat était sur place et des photos et précisions pourraient venir . le smur de namur et une ambulance de namur ont pu quitter les lieux. Nous avons une mission à malonne en place du smur Namur.

Le bilan de l’accident s’élèverait à dix ou onze morts. Parmi eux, dix parachutistes et le pilote de l’appareil.

Un avion à bord duquel se trouvaient plusieurs personnes qui allaient sauter en parachute s’est écrasé cet après-midi à Marchovelette (Fernelmont, province de Namur) et a pris feu ce qui laisserait présager le fait qu’il n’y aurait pas de survivants. Le parquet de Namur va descendre sur les lieux. On évoque une dizaine de morts.

« L’avion est passé au-dessus de chez moi et j’ai vu des pièces tomber de l’avion. Puis, l’appareil a piqué du nez et est allé se cracher 200 mètres plus loin » explique un riverain sous le choc.

L’homme s’est ensuite rué vers les lieux de l’accident et a assisté à l’arrivée des secours.

Les pompiers de Namur ont été appelés peu avant 16h.

Les pompiers d’Eghezée sont également sur place. Il s’agirait d’un avion qui était parti de l’aérodrome de Temploux. L’avion n’aurait touché aucune habitation au sol.

Le parquet ne souhaite pas communiquer davantage pour l’instant.


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"Je viens de voir un avion (sans doute bimoteurs) perdre son aile droite en plein vol et se crasher (gros "boum" entendu) vers le sud de Marchovelette. Je n'ai vu personne en sortir en parachute", nous alertait un internaute via notre page Alertez-nous ce samedi après-midi.

Selon les pompiers d’Eghezée qui ont reçu le premier appel à 15h39, un avion Pilatus Porter transportant des parachutistes s’est écrasé à Marchovelette (commune de Fernelmont en province de Namur), dans un champ situé entre la rue de la chasse et le chemin des blés. Les 10 personnes à bord de l'appareil sont décédées sur place, toujours selon les pompiers d'Eghezée. Il n'y a aucun survivant. L’accident n’a pas touché d’habitation au sol.



A Temploux:

L’avion avait décollé de l’aérodrome de Temploux pour larguer des parachutistes sur la région de Fernelmont. Les familles des victimes (le pilote de l'avion, des moniteurs de saut en parachute et des élèves) sont attendues à l'aérodrôme de Temploux. Le bourgmestre de Namur Maxime Prévot va les y rejoindre.



A Fernelmont:

Le plan communal de Fernelmont a été déclenché. Les pompiers d’Eghezée et de Namur ont été envoyés sur place en nombre. Plusieurs SMUR ainsi que 5 à 6 ambulances avaient été envoyés avant d'être rapidement rappelés. Le parquet de Namur va descendre sur les lieux. Un périmètre de sécurité empêche les curieux de s'approcher du lieu du drame.



Peut-être 11 morts

"L'avion avait décollé de l'aérodrome de Temploux, avec à son bord 10 parachutistes et probablement un pilote et il s'est écrasé environ 10 minutes plus tard dans un champ. Tous les occupants sont malheureusement décédés", a déclaré le bourgmestre de Fernelmont, Jean-Claude Nihoul, à l'AFP. "Le bilan est de 10 ou 11 victimes", a-t-il ajouté, en expliquant que l'état de l'avion est tel qu'il est "très difficile" d'être plus précis. "On ne reconnaît plus l'avion, qui est en partie calciné", a encore expliqué M. Nihoul. Le petit appareil s'est écrasé "à environ 250 mètres" des habitations.

rtl info

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source rtbf info

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Une équipe logistique de la Croix-Rouge a installé des tentes au milieu des champs. Ces dernières servent de morgue provisoire, a indiqué à l’Agence Balga la porte-parole de la Croix-Rouge. Trois personnes du Service d’Intervention Psychosociale Urgente (SISU) sont également présentes pour assister les familles des victimes.

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Un de mes potes fait partie des victimes, je suis abasourdi  

Un policier de la zone Orneau-Mehaigne fait aussi partie des victimes

J'en reviens... terrible, j'envoie des photos dés que possible.

Mon ancien voisin, ami et collègue fait partie de cette sombre liste.
Il laisse une femme et 3 garçons.
Repose en Paix Jean Luc.

ami de la famille de ma copine l'instructeur ..........
Qu'ils reposent tous en paix

C'est fou le nombre de personnes que cet accident touche, de près où de loin.

Je suis triste

C'est quant même une catastrophe voilà pourquoi mika

sur place
SRI Namur
1 VC
1 autopompe
1 désincar
2 ambus
1 SMUR CHR Namur
1 Unimog
SRI Eghezée
1 balisage
1 désincar
1 autopompe
1 Unimog
1 SMUR Godinne
1 hélico police fédérale
Police Namur (beaucoup d'équipes)
1 ambu Croix-Rouge
2 véhicules ambus Namur (Croix-Rouge)
Labo PJ, DVI, S.A.R le Roi Philippe, Me. le Premier Minsitre Elio Di Rupo, Me. la Ministre Jöelle Milquet, différents bourgmestres des environs, M. le procureur du Roi de Namur....
Protection civile attendue en soirée, armée belge, CISU...
je voudrais remercier les personnes qui m'ont aidé et prévenu lors de cette catastrophe, le bilan est très lourd mais je les remercie vivement.

Le bilan de l’accident s’élèverait à onze morts. Parmi eux, dix parachutistes confirmés et le pilote de l’appareil. Selon nos sources, la chute de l’aile aurait provoqué l’accident. Le Roi Philippe, Elio Di Rupo et Joëlle Milquet se sont rendus sur place.
La ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, et le Premier ministre, Elio Di Rupo, sont arrivés sur les lieux peu après 18h suite au crash d’un avion, renommé HB-FFP en 2002, à bord duquel se trouvaient plusieurs personnes qui allaient sauter en parachute. L’appareil s’est écrasé cet après-midi dans un champ entre le village de Gelbressée et Marchovelette (Fernelmont, province de Namur). Après avoir perdu une aile, l’avion aurait pris feu ne laissant aucun survivant.

« L’avion est passé au-dessus de chez moi et j’ai vu des pièces tomber de l’avion. Puis, l’appareil a piqué du nez et est allé se cracher 200 mètres plus loin » explique un riverain sous le choc. L’homme s’est ensuite rué vers les lieux de l’accident et a assisté à l’arrivée des secours qui ont été appelés un peu avant 16h. Les pompiers de Namur et d’Eghezée se sont également rendus sur place. Il s’agirait d’un avion qui était parti de l’aérodrome de Temploux. L’avion n’aurait touché aucune habitation au sol.

Maxime Prévot, bourgmestre de Namur, s’est également rendu sur les lieux un peu plus tôt, de même que Jean-Claude Nihoul, bourgmestre de Fernelmont. «Trois parachutes ouverts au sol prouvent que trois personnes ont essayé de sauter», a-t-il indiqué, ajoutant que «c’est une tragédie que l’on avait jamais connue dans la région».

L’appareil accidenté est un Pilatus (de construction suisse) PC-6 Turbo Porter.

Deuxième crash aérien pour cet avion de tourisme

L’avion s’était déjà crashé il y a 13 ans à Moorsele faisant 11 blessés mais aucune victime. Le 12 mars 2000, dix parachutistes et leur pilote étaient, eux aussi, à bord de l’appareil. L’avion, nommé OO-FWJ à l’époque, s’était écrasé au sol après avoir décollé alors qu’il volait à basse altitude.

Des victimes qui avaient la vie devant elles

Selon la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, il s’agissait surtout « de jeunes parents » âgés entre 20 et 40 ans. Les parachutistes, tous pères de famille, à bord de l’avion étaient des profesionnels. À l’exception d’une femme, la seule de l’équipage, venue faire un saut iniatique à l’occasion de son anniversaire.

« Ce qui est le plus terrible, c’est de voir des gens partir pour leur passion et des personnes désespérées qui viennent de perdre leurs proches », a remarqué Elio Di Rupo.

La parquet de Namur, un médecin légiste et d’autres spécialistes techniques vont à présent aider à l’identification des victimes et tenter de déterminer les circonstances de l’accident. L’identification des corps sera difficile et prendra du temps, a ajouté le Premier ministre.

Les personnalités politiques ainsi que le Roi Philippe ont passé une demi-heure auprès des familles et des proches des victimes à qui ils ont témoigné tout leur soutien et leur émotion.

« C’est une tragédie pour les familles et pour l’ensemble de la nation », a dit Maxime Prévot. « Nous ne sommes plus dans une phase de soins, mais dans une phase de deuil », a indiqué Joëlle Milquet.

Ils ont tenu à souligner le travail efficace des services de secours, de la police et des pompiers.

Une équipe logistique de la Croix-Rouge a installé des tentes au milieu des champs. Ces dernières servent de morgue provisoire.Trois personnes du Service d’Intervention Psychosociale Urgente (SISU) sont également présentes pour assister les familles des victimes.

Outre le Premier ministre et Mme Milquet, le ministre-président flamand Kris Peeters a présenté ses condoléances aux proches de victimes par voie de communiqué, tout comme le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders et Ecolo Namur.


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Drame à Gelbressée: 11 morts dans le crash d’un avion... qui s'était déjà écrasé en 2000
"L'avion avait décollé de l'aérodrome de Temploux, avec à son bord 10 parachutistes et un pilote, et il s'est écrasé environ 10 minutes plus tard dans un champ. Tous les occupants sont malheureusement décédés", résumait le bourgmestre de Fernelmont, Jean-Claude Nihoul, samedi alors qu'il se rendait à Temploux pour recevoir les familles des victimes. En début de nuit, on apprenait que l'avion s'était déjà crashé en 2000 et avait été réparé.
19 Octobre 2013 21h55
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"Je viens de voir un avion (sans doute bimoteurs) perdre son aile droite en plein vol et se crasher (gros "boum" entendu) vers le sud de Marchovelette. Je n'ai vu personne en sortir en parachute", nous alertait un internaute via notre page Alertez-nous samedi après-midi. Des morceaux de l'aile citée par notre témoin ont en effet été retrouvés à plusieurs centaines de mètres du lieu du crash. Selon Belga, l'avion aurait pris feu en vol, mais Antonin, un habitant de la commune qui a vu toute la scène, n'a pas vu d'incendie: "L'avion avait l'air de voler lentement, en "oblique", comme s'il se laissait porter par le vent. Puis, il a tout à coup piqué du nez et lorsque l'appareil était en train de se rétablir, l'aile droite s'est détachée et l'avion a repiqué du nez. Après cela, je l'ai perdu de vue (habitant l'autre bout du village) mais j'ai bien entendu le bruit de l'impact. Concernant l'aile, elle est retombée au nord du site du crash, près de l'E42", détaille-t-il à RTLinfo.be. "Son aile est partie vraiment en feuille morte sur la gauche", confirmait Benoît Pierson, un témoin de la scène, au micro de Christophe Clément dans le journal de 19h. M. Pierson est arrivé le premier sur le lieu du crash. "Un des parachutistes était toujours vivant, disloqué mais vivant. J'ai été voir près des autres. Eux étaient morts", racontait-il sur RTL-TVI, déplorant de n'avoir pu tenter de sauver les personnes encore dans la carcasse de l'avion, celle-ci s'embrasant sous ses yeux.

Onze morts
Les pompiers d’Eghezée qui ont reçu le premier appel concernant le drame à 15h39. L'avion, un Pilatus PC-6 Turbo Porter de construction suisse, transportant 10 parachutistes chevronnés du club de Temploux, s’est écrasé à Gelbressée, sur la commune de Namur, à la frontière avec Marchovelette (Fernelmont). L'appareil s'est écrasé dans un champ situé entre la rue de la chasse et le chemin des blés, à 250 mètres de l'habitation la plus proche. Les 11 personnes à bord de l'appareil sont décédées sur place, selon le dernier décompte officiel. Il n'y a aucun survivant.

Les familles reçues à Temploux
L’avion avait décollé de l’aérodrome de Temploux et était en train de prendre de l'altitude pour larguer les parachutistes sur la zone à côté de l'aérodrome. Mais l'engin n'a pu revenir et s'est disloqué en vol, selon les témoins. Les familles des victimes se sont rendues à Temploux, où les attendaient le bourgmestre de Namur Maxime Prévot et celui de Fernelmont, Jean-Claude Nihoul. Trois personnes du Service d'Intervention Psychosociale Urgente (SISU) sont également présentes pour assister les familles des victimes. Un numéro d'appel, le 081/33.77.77, a été mis en place pour permettre aux familles et aux proches de recevoir de plus amples informations et des réponses à toutes les questions qu'ils pourraient se poser.

Qui étaient les victimes?
Les victimes avaient toutes entre la vingtaine et la quarantaine et étaient pour la plupart chevronnées. Les 10 hommes étaient tous pères de famille et membres du club de parachutisme de Temploux. L'accident a eu lieu à l'occasion du baptême de l'air de la seule femme à bord, âgée de 21 ans, a indiqué le Premier ministre Elio Di Rupo. "Une maman qui a une fille", a précisé la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet au micro d'Alix Battard dans le flash spécial de 21h07 sur RTL-TVI.
Parmi les 10 hommes décédés, on compte un agent de police de la zone de Namur. Le pilote, lui, était un jeune père de famille qui venait d'être papa pour la 2ème fois il y a quelques jours. Leurs amis qui les attendaient au sol, à l'aérodrome, n'ont jamais vu revenir l'appareil. "Ce qui est le plus terrible, c'est de voir des gens partir pour leur passion et des personnes désespérées qui viennent de perdre leurs proches", a remarqué Elio Di Rupo.
Les familles, "ce sont des épouses qui étaient à leur activité, des enfants qui ont vu leurs papas partir faire leur passion, et voilà que leur vie bascule", déplorait Joëlle Milquet. "Si les familles le souhaitent, une chapelle ardente sera organisée. Le maximum sera fait pour les épauler et les accompagner dans les jours et semaines qui viennent", a ajouté le bourgmestre Maxime Prévot.

"A notre arrivée sur place, l'avion était en feu"
Le plan communal de Fernelmont et celui de Namur ont été déclenchés. Les pompiers d’Eghezée et de Namur ont été envoyés sur place en nombre avec plusieurs SMUR ainsi que 5 à 6 ambulances. Mais l'espoir de retrouver des survivants n'a pas duré longtemps. Les ambulances ont été rapidement rappelées. "A notre arrivée sur place, l'avion était en feu. Nous avons procédé à l'extinction et notre travail s'est arrêté là car il n'y avait pas de survivant", a expliqué Michel Doumont, président des pompiers de Namur, en direct dans le journal de 19h. "On ne reconnaît plus l'avion, qui est en partie calciné", a expliqué M. Nihoul.

Plusieurs personnes auraient tenté de sauter au dernier moment
Un périmètre de sécurité empêche les curieux de s'approcher du lieu du drame à Gelbressée, mais des détails filtrent. L'analyse des débris montre que trois parachutistes ont tenté de sauter de l'appareil au dernier moment, leurs corps ayant été retrouvés, parachute ouvert, non loin de l'appareil. "Trois parachutes ouverts au sol prouvent que trois personnes ont essayé de sauter", a indiqué Maxime Prévot, ajoutant que "c'est une tragédie que l'on avait jamais connue dans la région". Nicolas Hormans, instructeur parachutiste à Temploux, a insisté pour sa part dans le journal de 19h sur le fait que si l'avion est parti en vrille, il était impossible aux parachutistes de sauter de celui-ci à cause de la force centrifuge. Les personnes retrouvées à côté de l'avion avec leur parachute ouvert auraient donc été éjectées. Une équipe logistique de la Croix-Rouge a installé des tentes au milieu des champs. Ces dernières servaient de morgue provisoire, a indiqué la porte-parole de la Croix-Rouge. Les pompes funèbres ont finalement évacué les corps.

L'avion détruit en 2000 puis reconstruit
Les circonstances de l'accident devront encore être clairement déterminées. Philippe Dulieu, le procureur du Roi, a indiqué que les autorités judiciaires allaient tout faire pour déterminer les causes. Un expert aéronautique a été désigné et un médecin légiste est descendu sur place. Pour permettre le travail des experts dans cette zone dénuée d'éclairage public, les pompiers fournissent des moyens d'éclairage depuis la tombée de la nuit et la protection civile est venue en renfort. En 2002, un même modèle d'avion s'était écrasé à Temploux, faisant 10 blessés et un mort. "D'après des données publiques, l'avion avait déjà eu un crash le 12 mars 2000 à Moorsele. Il avait chuté après avoir décollé alors qu'il volait à basse altitude. Toutes les personnes à bord, le pilote et 10 parachutistes, avaient été blessées, mais aucun mort n'avait été dénombré. L'appareil, nommé alors OO-FWJ, avait été reconstruit et renommé HB-FFP en 2002", peut-on lire sur le site internet de nos confrères de La Libre Belgique. Le parquet de Namur ne confirme pas cette info mais évoque une autre piste : l'appareil aurait peut-être heurté un obstacle, comme les éoliennes proches du site du crash.


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Les photos de SAMNAT :

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TEMPLOUX/GELBRESSÉE - Quelque 150 personnes, proches et familles des victimes, se sont rendues dimanche après-midi sur les lieux de l’accident d’avion qui a eu lieu samedi à 15h35 à Gelbressée (Namur), après avoir décollé de l’aérodrome de Temploux.

Dix parachutistes et un pilote chevronnés, soit 10 hommes et une femme, ont perdu la vie dans l’accident.

Le cortège de deux cars scolaires et d’une soixantaine de véhicules a été escorté par les forces de l’ordre. Accompagnés par le personnel psycho-social qualifié et sous la présence d’un dispositif médical, les proches ont eu accès au site.

«Le médecin légiste et l’équipe de la Disaster Victim Identification (DVI) ont rempli une mission délicate pour obtenir un site présentable. Il ne restait plus que la carcasse», a expliqué Philippe Dulieu, le procureur du Roi de Namur, qui a en outre assuré que les proches pourraient avoir accès au dossier judiciaire «chaque fois que ce sera possible».

Les familles seront consultées quant à l’hommage qu’elles souhaitent rendre à leurs proches. «Il n’y aura pas de chapelle ardente grand public dans les jours qui viennent. L’hommage ne devrait avoir lieu qu’une fois les corps récupérés par les familles et les funérailles réalisées», a précisé le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot.

Parmi les 11 victimes, six personnes sont originaires de la province de Namur, deux du Brabant wallon, une du Hainaut, une de Flandre et une du Grand-Duché du Luxembourg.


Source: L'Avenir.

GELBRESSÉE - « Le parachutisme est un monde où les gens sont très soudés, où on vit des moments tellement intenses qu’on est unis par des liens forts, dit une habituée du club de Temploux.

Tous les gens qui étaient à bord étaient des amis. On est tous comme une grande famille. » Des témoignages et hommages recueillis auprès de ceux qui partageaient la même passion, voilà ce que nous avons appris au sujet des victimes.

Laurent Vanhougardine, de Beuzet, 47 ans, était papa de deux enfants. Il avait commencé sa carrière de parachutiste à l’armée. Ce passionné de chute libre avait quelque 2 000 sauts à son actif. Il sautait même à l’étranger et était très récemment rentré d’Espagne. Il travaillait dans la restauration, avait été garçon de salle dans de nombreux restaurants de la région namuroise. «C’était un bon vivant, jamais stressé, qui prenait la vie du bon côté. Il était chaque week-end à l’aérodrome de Temploux, où il s’était beaucoup investi dans la vie du club» raconte un de ses amis. Laurent Vanhougardine était à bord du Pilatus qui s’était écrasé peu après le décollage, au printemps 2002. Il en avait réchappé mais avait souffert de multiples fractures au niveau des jambes et du bassin.

Günter Steiper, ancien pilote, avait une septantaine d’années. D’origine luxembourgeoise, il venait passer tous ses week-ends au para-club, où il lui arrivait même de préparer le souper du samedi soir. «C’était une personnalité très respectée, un grand sportif, qui commençait chaque journée au para-club par une séance de yoga. Il se déplaçait les trois quarts du temps en moto.»

Walter Simon, 43 ans et papa deux fois, était lui aussi parachutiste confirmé. Cet entrepreneur en toitures, patron de sa petite société implantée à Heer (Hastière), Wym toitures, était l’époux de l’échevine des sports hastiéroise Maud Rousseaux. Leur fille Ysaline a huit ans. «Dans notre petite commune où tout le monde se connaît, la nouvelle a fait vraiment un choc, explique le bourgmestre Claude Bultot. Walter était quelqu’un de très apprécié, connu notamment en raison des activités de son épouse. En ce qui me concerne, c’était vraiment un ami, on avait encore mangé ensemble il y a quelques jours. J’avais eu l’honneur de les marier Maud et lui… »

Patrick Morton (48 ans), ingénieur floreffois, était papa de trois filles. Lui aussi était un habitué du paraclub de Temploux . «Il faisait partie des meubles, il venait quasi tous les week-ends. C’était quelqu’un de jovial, de cool et simple comme tout » dit une parachutiste qui le connaissait bien. Patrick Morton avait participé début septembre au championnat de Belgique de parachutisme dans la catégorie «rookie », en compagnie de François Lemoine, (22 ans) et de Tanguy Huysmans. François Lemoine était policier, avait effectué son stage à la police de Namur avant d’être intégré au corps d’intervention de la police fédérale à Bruxelles.

Tanguy Huysmans, lui, avait 38 ans, était marié mais n’avait pas d’enfants et habitait Kessel dans le Brabant flamand (Louvain). On sait aussi de lui qu’il avait deux chiens, auxquels il était très attaché.

Catherine Preka, 44 ans, originaire de Chastre, travaillait comme secrétaire à la clinique Saint-Pierre d’Ottignies. «Aussi un pilier du club », dit-on. Elle tenait depuis quelque temps le Manifeste, l’accueil au club de Temploux. Bernard Dumont, originaire de Nivelles, habitait à proximité d’Écaussinnes. Il était papa d’un petit garçon de 15 mois. «C’était un grand sportif, qui faisait aussi du VTT, dit une amie. Un gars hyper dynamique, gille de Binche, qui ne ratait pas une année.»


Source: L'Avenir.

GELBRESSÉE - À Marchovelette, plusieurs témoins ont bien vu l’avion en perdition. Et des parachutes ouverts peu avant l’impact.

À Marchovelette, dans les rues de la Chasse et de Tillier, plusieurs riverains se sont retrouvés bien malgré eux aux premières loges de cet effroyable accident. «J’étais dans mon jardin quand j’ai eu l’attention attirée par un bruit bizarre», débute Luc Deprez, un habitant de la rue de la Chasse. En jetant les yeux vers le ciel, le Fernelmontois a découvert un avion en perdition. «J’ai d’abord cru qu’il faisait des loopings. Mais je me suis dit qu’à ce rythme-là, ça allait mal se terminer…» Comme d’autres riverains, Luc Deprez a finalement bien vu que l’avion n’était plus totalement entier. En vrille, l’engin s’est alors écrasé dans le vaste champ, en direction de Gelbressée. «Avant cela, j’ai vu des parachutes ouverts. Au moins deux», assure le témoin direct.

«Le bruit était assez fort. On a même cru que l’avion allait terminer son vol dans notre maison», frémissent encore Olivier et Angélique, un couple domicilié dans le Grand Chemin communal. Francis, un riverain de la rue de Tillier, s’est précipité sur place. Pour porter secours. «Sans commentaire», coupe-t-il court, les yeux encore marqués par les scènes d’horreur.

Un peu plus loin, Rose-Marie Rondaux est encore sous le choc. «Elle a vu l’aile qui s’est décrochée et plusieurs parachutes qui se sont ouverts avant l’impact», appuie encore Steve, son fils. Autant de témoignages qui permettront aussi de faire avancer l’enquête.


Source: L'Avenir.

GELBRESSÉE - Le pilote d’un Pilatus et dix parachutistes ont perdu la vie, samedi à 15h30, dans le crash aérien de Gelbressée. «Une catastrophe à portée nationale », qualifie Di Rupo.



Samedi en milieu d’après-midi. Le temps est gris, le ciel est bas . Une habitante de Sart d’Avril (Fernelmont) s’active dans son jardin. Elle a l’attention attirée par un bruit sourd puis par les manœuvres périlleuses d’un avion. Intriguée, elle alerte les services de secours. Il est 15h30 et les pompiers de Namur et d’Éghezée se mettent en route.

C’est une scène d’apocalypse qu’ils découvriront dans ce grand champ, situé le long du chemin des Blés, entre Marchovelette et Gelbressée. A cheval sur les communes de Fernelmont et Namur.

L’appareil avait décollé de l’aérodrome de Temploux quelques minutes auparavant. Aux commandes : Fabrice Lalmand. «C’est un pilote chevronné qui a aussi travaillé pour TNT », assure Jean-Claude Nihoul, le bourgmestre de Fernelmont.

Mais arrivé au-dessus du village de Marchovelette, l’avion connaît de sérieuses avaries techniques. Un morceau de la queue de l’avion se désolidarise et, plus grave encore, l’appareil perd une aile. On la retrouvera plus tard, dans un champ situé le long de la rue du Try à Marchovelette.

«L’avion est directement parti en vrille », assure un Fernelmontois. Quelques centaines de mètres plus loin, le Pilatus s’est écrasé sur en plein champ.

«Pas loin de l’impact, j’ai également vu plusieurs parachutes s’ouvrir. Au moins deux », assure ce riverain de la rue de la Chasse, à Marchovelette.

En désespoir de cause, certains parachutistes ont-ils tenté de sauter de l’appareil? «Il y avait trois ou quatre corps un peu à l’extérieur de l’appareil. Il y avait aussi des parachutes déployés », a pu observer Jean-Claude Nihoul. «Ont-ils voulu sauter ou ont-ils été éjectés de l’avion? C’est l’expert qui pourra le dire. »

Une chose est certaine : le choc a été effroyable et n’a laissé aucune chance au pilote et aux dix parachutistes. «La carlingue était totalement déformée, compressée. Cela ne ressemble plus à un avion. Et puis, se dire qu’à l’intérieur de cet espace si réduit, on retrouve encore sept ou huit corps, c’est une impression terrible . C’est d’une rare brutalité souffle un témoin direct. Avec les pièces de métal, les tubes et ce que l’on devine comme éléments d’un corps humain, au sol, tout ça avait l’air d’un véritable magma… »


Source: L'Avenir

GELBRESSÉE/MARCHOVELETTE - Le témoignage de Benoît Pierson, habitant rue du Calvaire à Marchovelette :

«Il allait être 15h30 et je ramassais des feuilles mortes quand mon attention a été attirée par un bruit sourd provenant du ciel. J’ai levé les yeux et j’ai vu une aile de l’avion partir sur la gauche comme une plume…»

Le Fernelmontois n’en revient toujours pas. «L’avion est ensuite parti dans une vrille incontrôlée et s’est écrasé en piqué trois secondes plus tard dans le champ.»

Benoît Pierson n’a pas hésité longtemps. Il a foncé sur place.

«Je me suis immédiatement rendu sur les lieux qui se trouvent à 300 mètres de l’endroit où je me trouvais et là j’ai vu trois parachutistes allongés le long de carlingue avec leurs parachutes vrillés et à peine déployés. L’un d’entre eux semblait vivre encore, les autres se trouvaient dans les débris de la carlingue disloquée.»

Le périmètre restait très dangereux. «Dès que je suis arrivé aux abords de l’avion celui-ci s’est enflammé et j’ai dû par la force des choses reculer, les secours sont ensuite arrivés rapidement sur place.»


Source: L'Avenir.

GELBRESSÉE - Les parachutistes victimes de l’accident, samedi, ont-ils tenté de s’échapper de l’appareil sinistré ? Des témoins ont pu le voir, ou en avoir l’impression, mais pour Roland Collignon, de Berzée, qui affiche 55 ans de parachutisme à son compteur, il n’a pas été possible aux malheureux « plaqués contre les parois de l’avion qui partait en vrille », de tenter d’en sortir.

La porte qu’ils auraient dû actionner au moment d’effectuer leur saut avait pourtant été arrachée de la carlingue, mais, pour notre interlocuteur, c’est sans doute au moment de l’impact que cette porte «qui s’ouvre assez facilement», a dû être arrachée.

Les témoins ont pourtant aperçu des parachutes ouverts, «mais c’étaient des parachutes blancs, les parachutes de secours, qui s’ouvrent automatiquement quand le parachutiste n’a pas actionné son parachute à l’altitude voulue», explique Roland Collignon.

Explication : avant de s’envoler, les parachutistes règlent un «ouvreur», ou encore un «déclencheur», qui détermine l’altitude à laquelle leur parachute doit s’ouvrir. Ce déclencheur fonctionne de manière chronobarométique, poursuit notre interlocuteur. Si le parachutiste n’a pas ouvert son parachute à l’altitude programmée, et qu’il continue à ne pas l’ouvrir, l’ouvreur déclenche automatiquement l’ouverture du parachute de secours dès que la vitesse de chute atteint les 40 mètres à la seconde.

«Dans l’avion qui partait en vrille, cette vitesse a été dépassée, et c’est ainsi que des parachutes de secours se sont automatiquement déployés à l’intérieur de l’appareil, qu’on a vus de l’extérieur après l’accident», pose-t-il.


Source: L'Avenir.

TEMPLOUX/GELBRESSÉE - Samedi depuis tôt le matin, ils étaient plusieurs dizaines de passionnés présents au Paraclub de Temploux pour sauter. « Sur une journée complète, jusqu’au coucher du soleil, on peut faire jusqu’à une trentaine de rotations de l’avion » explique Angel Aguado, un des moniteurs du club.

Le Pilatus avait déjà décollé quatorze fois et largué à chaque fois dix parachutistes. Sans le moindre incident. Certains avaient déjà ouvert et replié leur voile plusieurs fois. L’accident s’est produit une dizaine de minutes après le quinzième décollage. En principe, le pilote devait monter jusqu’à 4 000m d’altitude pour le largage, à un point calculé en fonction des conditions météo (notamment le vent) pour que les sauteurs atterrissent sur le terrain du Paraclub.

Sur place, les minutes passent et les autres parachutistes et membres du club ne voient pas les voiles se déployer dans le ciel. Ils commencent à s ‘inquiéter. «Plusieurs minutes se sont écoulées avant qu’on apprenne ce qui se passait. Quand certains d’entre nous sont arrivés sur place, la police, les pompiers et la presse était déjà là. L’information a commencé à circuler et puis les téléphones ont commencé à chauffer avec tous les proches qui appelaient pour savoir qui était à bord.» Des heures horribles allaient suivre pour les familles et amis qui arrivaient au compte-gouttes à Temploux, dans l’incertitude, l’angoisse, ignorant qui, combien, comment ils vont…. Et puis la douleur. Au fil de l’après-midi et dans la soirée, plusieurs dizaines de personnes se sont regroupées dans et autour de la cafétéria du club, la police bloquant l’accès à la presse et aux curieux. Dans les bâtiments du club, les services d’aide aux victimes tentaient d’apporter l’assistance de première ligne.

Vers 20h30, les «officiels» arrivaient sur place. Une présence symbolique, en peu de mots, mais avec des larmes aux yeux pour le roi Philippe, le Premier ministre Élio Di Rupo, la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet et le bourgmestre de Namur Maxime Prévot, tous très marqués au moment de rencontrer les familles des victimes. «C’est bien qu’ils soient venus, estimait un parachutiste, même si ça ne change rien.»


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GELBRESSÉE/MARCHOVELETTE - L’avion, déjà accidenté en 2000, a perdu plusieurs pièces peu de temps après le décollage. Le travail de l’expert aéronautique est crucial.



Les causes de l’accident, l’identification des victimes, faux bruits et infos confirmées… Voilà les derniers éléments communiqués hier en fin de journée.

1. Les causes du crash.«L’appareil a perdu plusieurs pièces et finalement son aile », explique Philippe Dulieu, le procureur du roi de Namur. «Le pilote est reconnu comme quelqu’un de chevronné qui avait de très nombreuses heures de vol.» La défaillance humaine n’est donc absolument pas une thèse prioritaire.

2 Un anniversaire? Cela avait été annoncé par les autorités lors du premier point presse, samedi soir à Gelbressée : les parachutistes s’étaient regroupés pour célébrer un anniversaire au cours duquel l’un des participants aurait effectué son premier saut. «C’est faux», avaient rectifié certaines familles. «De fait, tous les parachutistes étaient de grands habitués , corrige lui aussi Maxime Prévot. L’information initiale que l’on nous avait donnée était donc fausse.»

3. Éoliennes. «L’appareil aurait heurté une éolienne de Marchovelette…» L’info a été relayée par certains médias. Un rideau d’éoliennes borde en effet l’E42, non loin du lieu du drame. «Mais on a vraiment aucun élément qui permet de confirmer cette info», semble balayer le procureur. Cela paraît en effet peu probable, notamment au vu de la qualité du pilote et de l’altitude à laquelle il devait voler à ce moment-là (le dernier contact avec la tour de contrôle à Charleroi lui demande descendre à 1500 pieds, soit environ 450m).

4. Les parachutes ouverts. Plusieurs témoins directs ont vu des parachutes déployés, peu avant le crash. Ce que confirme l’enquête. Il y a eu quatre corps retrouvés, avec les parachutes ouverts, à une distance très rapprochée de l’impact. «On peut penser qu’ils ont sauté en désespoir de cause», estime le procureur.

5. L’identification. «Aucune victime n’est encore identifiée à 100 %, sur des bases scientifiques», insiste Patricia Vanderlinden pour le DVI (l’équipe d’identification des victimes de catastrophes). «On rassemble des informations ante mortem. La victime portait-elle un piercing, des tatouages? On reprend aussi les dossiers médicaux et dentaires. Sur ce point, ce n’est pas évident de contacter les médecins et dentistes un dimanche.» Le DVI ne veut pas donner un laps de temps précis pour l’identification définitive des victimes. Même si toutes les familles sont bien évidemment été averties du drame, ce travail du DVI a aussi son importance. C’est seulement après cette mission que les familles pourront récupérer les corps. Et penser à l’organisation des funérailles.

6. L’état de l’appareil? Ce Pilatus s’était déjà écrasé en 2000 à la base militaire de Moorsel. Remis en état et en service, il a été contrôlé à de multiples reprises. «Ce fut encore le cas récemment, il y a moins d’un mois, assure le procureur. Ce genre d’engin est contrôlé tous les ans, ou toutes les cent heures de vol.»


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GELBRESSÉE - L’allure athlétique, le petit sourire souvent en coin, Jean-Luc Robin était une silhouette bien connue autant chez les parachutistes que les cyclistes ou encore les forces de police de la région gembloutoise.



L’homme était à bord du Pilatus lors du funeste vol. «Il était du genre à regarder le ciel le matin pour savoir s’il allait pouvoir sauter ou non», explique l’un de ses collègues de la zone Orneau Mehaigne.

Cet habitant de Villers-lez-Heest (La Bruyère, au nord de Namur) était le papa de trois grands enfants. L’un de ses fils, militaire, était actuellement en manœuvre en Allemagne. «Lui aussi a passé ses épreuves pour rejoindre la police», explique un policier gembloutois.

Une vocation qui s’est transmise de père en fils. Car le paternel avait la passion de son métier. «Un type impeccable, correct, sur qui on pouvait réellement compter», explique le commissaire Didier Metens. «Il était aussi très attentif à la bonne tenue. À la fois dans l’attitude mais aussi dans le port vestimentaire.» Un gentleman dans le fond et dans la forme.

Passionné de cyclisme, Jean-Luc Robin s’était aussi impliqué dans ce milieu, donnant notamment un coup de main dans la logistique du Tour de Namur.

Ancien gendarme, il occupait le poste de second à la brigade d’Éghezée. À la réforme, il a intégré la police locale de la zone Orneau-Mehaigne. Inspecteur principal, il a toujours travaillé dans le délicat et bouillonnant service de l’intervention. Pas de routine, de l’action.

«C’était aussi un homme qui avait réellement le sens du collectif», souligne Claude Bottamedi, le chef de zone. «Récemment encore, alors que les rôles se répartissaient notamment pour les gardes des réveillons, il s’était porté volontaire. Il m’a dit qu’il en avait discuté avec son épouse. Et que, quelque part, il travaillerait le soir d’un réveillon… pour que les jeunes aient aussi l’occasion de faire la fête.» Un policier gentleman.


Source: L'Avenir.