Les pompiers de Soignies en grève !

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Les pompiers de Soignies en grève!

Les membres du service incendie de Soignies en ont ras-le-bol. Ils veulent en savoir plus sur leur statut. « Cela fait treize mois que cela dure et nous sommes toujours au courant de rien », s’exclame Geoffrey Ansiaux, sous-officier. « Nous voulons savoir où nous allons… »

En résumé, les pompiers demandent un contrat de travail adapté. Ils aimeraient savoir quel sera leur statut. « Nous ne savons toujours pas quelle solution la ville a choisie. »

Les quatre pompiers, engagés comme ouvriers communaux, s’inquiètent également pour leur portefeuille. Ils ont reçu leur fiche fiscale « 280 » sur laquelle figure un montant d’arriérés conséquent.

« Moi, cela me ferait 13.000 euros à payer en plus aux contributions », indique le sous-officier. « La commune avait pourtant dit qu’elle prendrait les surplus à sa charge. Au final, nous recevons quand même ce document du Ministère des Finances »

Les pompiers ont décidé d’entamer une grève administrative hier. Cela signifie qu’ils effectuent les interventions mais non les actes administratifs comme la rédaction des factures.

« Cela fera un manque à gagner pour la commune », note Geoffrey Ansiaux.

Une réunion la semaine prochaine

Les membres du service incendie ont le soutient de la CGSP. Le délégué permanent a d’ailleurs demandé au bourgmestre, Marc de Saint Moulin, d’organiser une réunion.

Et ce dernier de réagir : « Je vais bien évidemment les rencontrer mais il faut savoir que si une décision n’a pas encore été prise, c’est parce que cela ne peut se faire du jour au lendemain. Nous avons deux sons de cloche. Certains disent qu’ils pourraient être engagés directement par la zone de secours lors de l’établissement de la pré-zone. Si ce n’est pas le cas et que l’on nous garantit qu’à terme, ils pourraient être engagés par la zone, nous pourrions envisager de les engager en tant que professionnels. »

Le bourgmestre ajoute que cela ne se fait pas du jour au lendemain précisant qu’il faut modifier le cadre, établir les statuts pécuniaires, organiser des examens de recrutement.

Pour ce qui est de l’aspect financier, le bourgmestre dit juste respecter la légalité : « Nous nous avons dû payer le supplément ONSS lié aux arriérés. Il a été décidé qu’en dehors de leurs heures de travail, leurs interventions devaient être payées comme des heures supplémentaires. Elles sont taxables. Le fait que maintenant, cela se retrouve sur leur fiche, est tout à fait légal . »

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