Perwez : Incendie à l'entreprise Derbigum (08/07/15) + photos

funnyboy71 a écrit:Je parlais de la garde Dir-Med car il n'en existe pas en Province de Namur... Le 1er SMUR arrivé fait office...

Cheap a écrit:

wOlff a écrit:

funnyboy71 a écrit:Quels étaient les moyens sur place de la D2 ??

Question de néophyte : c'est quoi la D2? Les moyens médicaux?

Bonne question !!!!

Tu trouveras la réponse sur https://secours112.forumactif.be/t250-les-disciplines-des-services-d-intervention?highlight=disciplines

ipod22 a écrit:
+ Anvers: Moyens spécifique "Mousse" X2
+ Zaventem: Moyens spécifique "Mousse"

www.lavenir.net a écrit:Des mesures de protection seront prises

Le directeur de l'entrepise de toiture Derbigum, où un incendie s’était déclaré le 8 juillet, a fait rapport sur le sinistre jeudi au conseil communal de Perwez. Des mesures de protection seront prises.

Jeudi soir, au conseil communal de Perwez, Francis Blake, le directeur de l’entreprise de toiture Derbigum où un impressionnant incendie s’était déclaré le 8 juillet dernier, est revenu sur cette journée noire. Il a évoqué les suites du sinistre et notamment en insistant sur le fait que tout s’était bien passé au niveau des secours et des mesures prises par les services et la Commune.

Un petit bémol toutefois: les premiers pompiers sont arrivés vingt-cinq minutes après l’appel alors que le timing habituel est de dix minutes.

On retiendra aussi que la cause exacte du sinistre n’a pas encore pu être déterminée. «Mais pour ma part, je crois que, vu la sécheresse et la chaleur lors de l’empaquetage d’une palette par du plastique, une étincelle a pu se produire et, avec le vent, s’est propagée à la palette et aux palettes environnantes, a expliqué Francis Blake devant l’assemblée. Avant l’arrivée des pompiers, deux lances d’incendie ont été utilisées, ainsi qu’un extincteur par le manutentionnaire dès la vue des premières flammes, mais ce n’était suffisant.»

Les bâtiments sous haute protection

Le directeur a aussi précisé que tout est désormais déblayé, même la dalle en béton qui se trouvait à l’endroit du sinistre et ce, sur recommandation du gouvernement wallon.

De même, toujours sous injonction du gouvernement, des sondages du sol très conséquents ont été réalisés pour arriver à la conclusion qu’il n’y avait pas de pollution.

Il rappelle enfin que les bâtiments de l’usine ainsi que les matières premières sont sous haute protection: tout est sous sprinklers (extincteurs automatiques) alimentés par une citerne d’eau de 700 mètres cubes avec pompe et système de force motrice. «En fait, il n’y a que pour les produits finis que l’on n’a rien prévu en dehors des deux lances d’incendie car les experts des assurances ne l’ont jamais mentionné.»

Mais Derbigum compte prendre des mesures supplémentaires: un compartimentage des stocks avec portes coupe-feu pour éviter l’expansion est notamment à l’étude et, en attendant, un étudiant a été engagé pour asperger les palettes. Niveau production, les équipes sont renforcées.

Francis Blake a enfin regretté qu’un média ait utilisé le terme de «hautement toxique» pour qualifier la fumée lors de l’incendie, alors qu’elle ne l’était pas.

André Antoine, bourgmestre en titre de Perwez, a félicité le directeur de Derbigum pour son action et a plaidé pour un site entièrement clos.

www.lavenir.net a écrit:les pompiers étaient sur place à temps !

La remarque du directeur de Derbigum sur le temps d’attente des pompiers lors du conseil fait réagir leur capitaine, chiffres à l’appui.

Dans notre édition de samedi, nous avons fait part des propos de Francis Blake, actionnaire principal de Derbigum. Amené à débriefer l’incendie du 8 juillet dernier, il déclarait, lors du conseil communal, que le seul bémol lors de l’intervention des secours, c’est que les pompiers ont mis 25 minutes au lieu d’une dizaine. Des propos mal reçus par les pompiers de Jodoigne, le capitaine Daniel Demeester en premier lieu: «Je suis franchement étonné par ces propos. Voici le timing de l’opération: à 13h39, nous recevons l’appel du service 100 et l’opératrice met l’accent sur la probable gravité vu le lieu touché. Le premier véhicule de commandement file sur Perwez. Je suis à bord et arrive sur place à 13h48. Soit 9 minutes après l’appel. Le temps de recruter les 5 pompiers volontaires, l’autopompe arrive, elle, à 13h51, soit 13 minutes après l’appel.»

Francis Blake a mentionné que l’appel a été effectué à 13h35: que la préposée au 100 ait mis 4 minutes pour répercuter l’appel semble peu probable pour le capitaine.

Qui dit regretter que le bourgmestre ff Carl Cambron ne soit pas intervenu sur ce timing de faits déclinés par le directeur de Derbigum lors du conseil.

Carl Cambron précise de son côté: «Nous avons eu le débriefing de l’incendie vendredi 24 juillet, soit le lendemain du conseil. Il m’était donc impossible de réagir aux propos de Francis Blake vu que je n’avais pas les données des pompiers que je ne conteste pas. » Et d’ajouter que Francis Blake n’avait pas non plus ces détails et qu’il a donc parlé à partir des estimations données qu’il possédait. Le bourgmestre ff parle d’un débriefing constructif vendredi sur un événement qui a été bien maîtrisé.