BRAINE-L’ALLEUD : Le "Convoi de la Liberté" évacué après avoir fait halte au pied de la Butte du Lion (16-02-2022 + photos)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:Des manifestants du "Convoi de la Liberté", qui voulaient bloquer Bruxelles, ont été stoppés à la Butte du Lion. La police les a fait évacuer mercredi midi, sans qu’il y ait eu d’incidents.

Malgré l’interdiction de manifester lundi à Bruxelles, des membres du convoi autoproclamé "de la liberté" sont arrivés en Belgique, pour la plupart en provenance de France, et se sont répartis sur différents axes en espérant rejoindre la capitale. Certains y sont parvenus, d’autres pas et la manifestation n’a pas vraiment eu le succès que les organisateurs espéraient.

En Brabant wallon, la police fédérale avait créé une sorte de point de ralliement sur le parking de la Butte du Lion, en bordure du ring 0. Une trentaine de camping-cars ainsi que quelques autres véhicules faisant partie de ce convoi ont donc été dirigés dans cet espace où ils ont passé la nuit de mardi à mercredi. La police était présente en nombre pour assurer l’encadrement de ces manifestants, avec la difficulté qu’il n’y avait pas vraiment de porte-parole ou de représentant de ce groupe hétérogène.

Certains avaient accroché à leurs rétroviseurs des gilets jaunes symboliques, d’autres en portaient avec des annotations au marqueur pour clamer leur opposition au pass vaccinal, certains véhicules étaient également ornés de pancartes reprenant des slogans antivax, de drapeaux français, ou encore de drapeaux canadiens en référence à l’action des camionneurs outre-Atlantique. Sur place, l’ambiance était plutôt bon enfant, y compris dans les rapports avec la police.

Des policiers fédéraux en nombre, leurs collègues de la police de la route, des agents des zones de Waterloo et de Braine-l’Alleud ont été mobilisés pour que le rassemblement se passe au mieux.

Et mercredi vers 13 h 30, la police fédérale, via le dirco Olivier Lozet qui coordonnait les opérations, a décidé de faire évacuer les lieux. Les participants au mouvement ont donc été priés, sous peine d’arrestation, de quitter les lieux. Librement après avoir été identifiés pour les véhicules immatriculés en Belgique, et sous escorte policière jusqu’à la frontière pour les véhicules qui étaient venus de France.

Il y a bien eu quelques protestations pour la forme mais tout le monde est parti en une demi-heure, sans incident. Certains contestataires ont même pu compter sur un coup de main des policiers, qui ont poussé quelques véhicules peinant à redémarrer après deux jours d’immobilisation…