Policiers wallons et flamands patrouillent ensemble
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Policiers wallons et flamands patrouillent ensemble
Les policiers des Ardennes brabançonnes se sont alliés à leurs collègues de Lubbeek. Pour contrer une criminalité sans frontière linguistique.
L'initiative ne manque pas d'intérêt. En septembre dernier, pour la toute première fois dans l'est du Brabant wallon, une patrouille mixte linguistiquement opérait sur le territoire de Lubbeek. Une autre vient d'avoir lieu à Beauvechain... avec quelques imprévus.
À l'heure du rendez-vous, il y a un hic : le policier flamand prévu pour la patrouille est souffrant. Herman Vercouter, chef de corps de la zone de police de Lubbeek, doit parer au plus pressé. Un coup de fil et un quart d'heure plus tard arrive un policier de la zone de Lubbeek. Pas tout à fait un bleu. Il y a moins d'un mois, Patrick Dewaelheyns a accueilli sur sa zone un collègue de Beauvechain.
«Cette fois, explique l'inspecteur flamand, j'irai patrouiller avec Stéphanie Malache. Oui, une francophone, mais ça ne change rien.» Ni qu'elle soit une femme, ni qu'elle parle le français. Lui maîtrise notre langue avec une pointe d'accent, mais sans la moindre hésitation. Stéphanie, elle, n'atteint pas ce niveau dans la langue de Hugo Claus. Elle doit se contenter d'un lexique en quatre langues. Dont le néerlandais. «Vous en trouverez de pareils dans tous nos combis, explique-t-elle. Pour cette patrouille, nous parlerons français. Si je suis prête à apprendre le néerlandais ? Oui, si c'est utile à mon boulot.»
Le combi démarre. Première mission : les maisons inoccupées. «D'accord, c'est un peu la routine, argumente Stéphanie. Mais une nécessité pour lutter contre les vols. Patrick comme moi, nous savons quelle attitude adopter. En revanche, le terrain, Patrick ne le connaît guère.» Son collègue flamand opine. «C'est la première fois de ma vie que je viens à La Bruyère. Ce que je connais du coin ? Les grands axes, comme la N25, et le carrefour d'Hamme-Mille. Mais pour le reste...»
Pour lui mâcher la besogne, vingt-six points d'intérêt général ont été relevés sur la zone. Cela va de la carrière d'Opprebais au domaine de Valduc, et du quartier résidentiel du Bercuit au zoning de Gastuche. En cours de route, Patrick Dewaelheyns pose des questions judicieuses à sa collègue. Afin de savoir si les normes du parquet de Louvain (Leuven) valent également pour le parquet de Nivelles.
Tiens, un imprévu : en rase campagne, un camion est arrêté. Le chauffeur agite les bras. Stéphanie arrête le combi. Le routier s'est égaré. «Le GPS, c'est bien, mais ici...»
Il doit livrer du sable à L'Écluse. Stéphanie lui demande l'adresse exacte et se saisit de son roadbook. Repérage facile. Le chauffeur repart avec un grand merci. Et un petit sourire : «J'aime la police quand elle rend service...»
Mission suivante : contrôle du port de la ceinture de sécurité sur la N25. Stéphanie gare le combi à la hauteur du radar d'Hamme-Mille. Premier véhicule arrêté, une Fiat Punto. À bord, Gilles, 20 ans, accompagné de deux jeunes enfants. «C'est la première fois de ma vie que je suis contrôlé par la police, dit Gilles. Je suis francophone mais habite Blanden en Brabant flamand. Cette patrouille est bilingue ? Ce n'est pas plus mal!»
Source : www.actu24.be
L'initiative ne manque pas d'intérêt. En septembre dernier, pour la toute première fois dans l'est du Brabant wallon, une patrouille mixte linguistiquement opérait sur le territoire de Lubbeek. Une autre vient d'avoir lieu à Beauvechain... avec quelques imprévus.
À l'heure du rendez-vous, il y a un hic : le policier flamand prévu pour la patrouille est souffrant. Herman Vercouter, chef de corps de la zone de police de Lubbeek, doit parer au plus pressé. Un coup de fil et un quart d'heure plus tard arrive un policier de la zone de Lubbeek. Pas tout à fait un bleu. Il y a moins d'un mois, Patrick Dewaelheyns a accueilli sur sa zone un collègue de Beauvechain.
«Cette fois, explique l'inspecteur flamand, j'irai patrouiller avec Stéphanie Malache. Oui, une francophone, mais ça ne change rien.» Ni qu'elle soit une femme, ni qu'elle parle le français. Lui maîtrise notre langue avec une pointe d'accent, mais sans la moindre hésitation. Stéphanie, elle, n'atteint pas ce niveau dans la langue de Hugo Claus. Elle doit se contenter d'un lexique en quatre langues. Dont le néerlandais. «Vous en trouverez de pareils dans tous nos combis, explique-t-elle. Pour cette patrouille, nous parlerons français. Si je suis prête à apprendre le néerlandais ? Oui, si c'est utile à mon boulot.»
Le combi démarre. Première mission : les maisons inoccupées. «D'accord, c'est un peu la routine, argumente Stéphanie. Mais une nécessité pour lutter contre les vols. Patrick comme moi, nous savons quelle attitude adopter. En revanche, le terrain, Patrick ne le connaît guère.» Son collègue flamand opine. «C'est la première fois de ma vie que je viens à La Bruyère. Ce que je connais du coin ? Les grands axes, comme la N25, et le carrefour d'Hamme-Mille. Mais pour le reste...»
Pour lui mâcher la besogne, vingt-six points d'intérêt général ont été relevés sur la zone. Cela va de la carrière d'Opprebais au domaine de Valduc, et du quartier résidentiel du Bercuit au zoning de Gastuche. En cours de route, Patrick Dewaelheyns pose des questions judicieuses à sa collègue. Afin de savoir si les normes du parquet de Louvain (Leuven) valent également pour le parquet de Nivelles.
Tiens, un imprévu : en rase campagne, un camion est arrêté. Le chauffeur agite les bras. Stéphanie arrête le combi. Le routier s'est égaré. «Le GPS, c'est bien, mais ici...»
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Source : www.actu24.be
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