Enghien - exercice coordonné - Croix-Rouge et pompiers PHOTO

Un exercice grandeur nature

Pompiers, ambulanciers et Croix-Rouge ont participé à un exercice plus vrai que nature. Bilan positif pour cette collaboration inhabituelle.

Dans le but d'optimiser leur fonctionnement, les pompiers d'Enghien ont organisé un exercice d'intervention grandeur nature, lundi soir sous le pont de l'autoroute à l'intersection de la rue noir mouchon et de la rue neuve à Petit-Enghien.

Le scénario est simple. Deux voitures d'un rallye automobile ont fait une sortie de route et fauché des spectateurs. Personne ne sait combien de blessés sont impliqués dans l'accident, ce sera à la première ambulance sur les lieux de le déterminer. Rapidement, la chaîne des secours se met en marche. Les deux véhicules accidentés sont encastrés en dessous d'un pont. L'une à gauche de la route, sur ses roues, les airbags sortis, l'autre à droite retournée sur le toit. Une seule certitude : dans chaque voiture se trouvent un pilote et un co-pilote casqués.

Pompiers, ambulanciers, Croix-Rouge, véhicules de désincarcération, tout le monde est là pour tenter de sauver les blessés.

Au final, « le bilan est très positif », confirme Joffrey Fortun, sapeur au sein du service incendie d'Enghien et organisateur de l'exercice. « La collaboration entre les différents services en présence s'est très bien déroulée. Nous n'avons par forcément l'habitude de travailler ensemble ; c'est le cas, par exemple, avec la Croix-Rouge qui n'intervient pas souvent sur les accidents de roulage. Ce type d'exercice est donc très utile. »

En tout, ce sont une trentaine de personnes qui ont participé à l'exercice. Mais les personnes concernées sont bien plus nombreuses que ça. En effet, pour mettre sur pied une telle simulation, de nombreux contacts préalables sont nécessaires. Il faut prévenir la police, les voisins, la commune et tous les services responsables des interventions d'urgence. Il faut aussi prévoir des voies d'évacuation rapide en cas d'intervention réelle ; car, il est évident que les services doivent continuer à tourner pendant ce temps-là.

Des observateurs provinciaux étaient sur les lieux pour donner un avis objectif sur la « prestation » des participants. Les « faux blessés », issus du milieu des urgences, ont pu eux aussi donner leurs commentaires concernant la prise en charge qu'ils avaient reçue.

Les remarques constructives relevées au cours du débriefing permettront à chacun d'améliorer l'efficacité de son travail personnel mais aussi au sein de l'équipe.

Audrey RONLEZ