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BRUXELLES
Dring, dring : "Pompiers brandweer, bonjour, goiendag"... Tous les jours, les pompiers de Bruxelles répondent aux appels de personnes en détresse, ou qui croient l'être. "Il est important de bien expliquer ce qui se passe et surtout de bien préciser où a lieu l'incendie", explique un pompier. Plus l'appel est précis et plus vite les secours seront envoyés sur place.

En exclusivité, nous avons obtenu le rapport détaillé des interventions des pompiers de Bruxelles. En voici quelques extraits.

Commençons par le nombre d'interventions en fonction de la nature du sinistre. Autrement dit, qu'est ce qui a brûlé l'année dernière en région bruxelloise ?

Des voitures , beaucoup de voitures ! La preuve en chiffres : 368 véhiculés incendiés et 25 camions. Chaque mois, il y a entre 23 et 46 voitures qui sont parties en fumée à Bruxelles.

Les habitations sont également détruites par le feu chaque jour, puisque ce sont presque 1.000 sinistres de ce type qui ont été recensés en 2008. Pour être précis, 237 maisons unifamiliales et 620 appartements. À noter qu'à douze reprises, des hôtels ont fait appel aux pompiers ainsi que 50 cafés ou restaurants.

Les établissements scolaires ne sont pas épargnés par le feu puisque les pompiers ont été appelés pour 21 incendies dans des écoles bruxelloises (plus quatre en plein jour) et pour deux feux dans des crèches.

Des nombreux lieux publics ont été plus ou moins endommagés par les flammes. Ce fut le cas pour dix-sept incendies déclarés dans des hôpitaux bruxellois et quatorze feux dans des maisons de repos .

Pas un seul mois n'a été épargné par un incendie dans un centre commercial , puisque entre un et onze incendies y ont été détectés, soit 54 incendies l'an dernier. À noter que les pompiers sont intervenus à quatre reprises dans un dancing et par trois fois dans des théâtres.

Et il y a les fausses alertes(27/01/2009)

Certains s'amusent à appeler les pompiers... juste pour le plaisir !

BRUXELLES Le téléphone des pompiers sonne sans arrêt, on l'a dit. On a également évoqué les motifs des appels urgents. Toutefois, il est important de mentionner la quantité de fausses alertes que reçoivent quotidiennement les secours : 2.299 appels ont été passés alors qu'il n'y avait pas de feu. Ces fausses alertes n'ont pas été passées dans un but ludique mais bien par erreur. On les qualifie de fausses alertes bien intentionnées. La plupart proviennent de Bruxelles même (607 cas) ou d'Ixelles (221) ou encore de Schaerbeek (158) et Molenbeek (149)...

À côté des fausses alertes bien intentionnées, il y a l'opposé : les malintentionnées. Il y a eu 35 appels de ce genre l'an dernier, 10 sur Anderlecht, 7 sur Bruxelles, 5 sur Molenbeek...

Former le numéro d'appel des pompiers ne doit pas être pris à la légère. Les hommes du feu font un travail extraordinaire dans la capitale. Ils ont éteint pas moins de 2.614 incendies l'an dernier et sont intervenus 6.567 fois dans tout Bruxelles.

E. Pr.

La Dernière Heure 2009