Union Belge pour le Secteur Ambulancier (UBA)

Qui est l’U.B.A. ?
Nous dirons schématiquement, afin de simplifier le débat que :
L’U.B.A. d’aujourd’hui est le fruit de la fusion de l’U.B.A. déjà existante en Flandre et de l’ ASAP active en Wallonie et à Bruxelles.
Elle est connue en tant que seule union professionnelle reconnue en Belgique avec pour seul et unique but, la défense du métier d’ambulancier.
Historique :
En Wallonie, l’ ASAP, créée en 1998, a été active principalement dans les négociations extrêmement laborieuses avec les autorités de la Santé Wallonne en vue de la publication du premier décret TMS. D’abord avec Ecolo qui avait élaboré celui-ci après une vague d’articles inquiétants publiés par le magazine de défense des consommateurs Test Achats.
Puis nous sommes entrés dans la législature suivante. Et là, nous avons vu défiler successivement quatre ministres de la Santé : madame Vienne, monsieur Magnette, monsieur Donfut et monsieur Demotte.
Disons tout de suite que l’avenir du secteur ambulancier ne les intéressait pas du tout et qu’à chaque changement de ministre, il fallait tout recommencer à zéro.
Vous comprendrez que ce climat ne permet pas la réalisation de bons projets, bien négociés et favorise surtout l’immobilisme.
L’ ASAP n’a pas non plus trouvé la mobilisation escomptée de la part du secteur au vu de piètres résultats obtenus.
Il a fallu qu’une poignée d’hommes irréductibles pour mener à bien le suivi du décret se mettant en place.
Parallèlement à cela, un ambulancier bruxellois à sciemment choisi de nommer sa firme d’ambulance du même nom que notre mouvement. Il nous aurait été possible d’entamer un procès à celui-ci, avec tout ce que cela comporte comme contraintes ou envisager une dissolution afin de nous préserver.
Un petit groupe de patrons et de salariés on réfléchi à l’avenir. Nous sommes allés voir ce qui se passait au nord du pays. De nombreuses rencontres ont eu lieu et tout naturellement, au fil de nos discussions, il est devenu évident qu’il fallait travailler ensemble. Mais il fallait modifier profondément la structure primaire de l’U.B.A. telle qu’elle était et conserver un numéro d’agrément en tant qu’ U.P.
Tout en continuant nos actions dans les différentes régions.
Tout cela a pris presque deux ans ! Des dizaines de réunions, des milliers d’heures de travail cumulées et des dizaines de milliers de kilomètres parcourus, bénévolement et à nos frais. Jamais une note de frais pour qui que ce soit n’a été réglée.
Mais aussi : ensemble, on est plus forts…. L’UNION FAIT LA FORCE…..
Nous avons, à cet égard, eu un accueil extrêmement favorable de la classe politique Belge. Enfin, la voie de la raison !
Et puis, rs collègue, qui peut imaginer que dans notre petit pays, à la densité de population très élevée, qui peut imaginer que l’on soigne les patients de manière différente en fonction du côté de la rue où l’on se trouve.
C’est finalement le bon sens !
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