Lens : Des Polonais à l'école du feu

[quote:="www.lesoir.be"]Après des sapeurs français, suisses et brésilien, l’école du feu a reçu lundi des élèves instructeurs polonais. Ils sont venus dans le cadre du module flash-over destiné aux instructeurs. Sur les anciennes pistes d'aviation, l'école du feu prend petit à petit ses marques.

Il ne faut pas se fier aux apparences : l'endroit a l'air toujours aussi désert. Seules pour l'instant quelques baraques de chantier et des conteneurs ont « poussé » sur le béton des anciennes pistes des aires dispersées de l'ancienne base aérienne. Des grilles d'entrée ont fait leur apparition aussi sur le périmètre. Et une grande dalle de béton a été coulée. On est encore loin de l'école du feu, calquée sur celle de Kuopio en Finlande, ou celle de Vire, en France. « L'école du feu du Hainaut n'est nullement remise en question pour des questions budgétaires », insiste la députée provinciale Annie Taulet (PS), en charge de la formation.

Cela n'empêche qu'on vient déjà de loin pour se former ici aux techniques de maîtrise du flash-over (lire ci-contre) et profiter de la formation dispensée par le sapeur Pierre-Louis Lamballais. Lundi, aux côtés de collègues tournaisiens et louviérois, quatre officiers polonais se sont frottés au feu allumé dans un des conteneurs. « Ce stage s'effectue dans le cadre d'un échange d'experts européens. Nous avons profité de noter séjour pour expérimenter les formations dispensées à l'école du feu de Jurbise », précise le colonel Marek Eljasiak, dans un français parfait. Avec ses trois collègues, tous capitaines, l'officier polonais, qui dirige une caserne de 88 hommes dans le nord de son pays, n'a pas noté de différence majeure dans l'approche, au propre comme au figuré, du phénomène flash-over. C'est plutôt au niveau de l'organisation des casernes qu'il a perçu des disparités. « Chez nous, la gestion des moyens matériels et humains dépend de l'Etat. On vient d'une situation centralisée et on veut réduire cette centralisation. Chez vous, on part du terrain pour mettre sur pied des zones de secours plus grandes. Il s'agit de deux démarches opposées mais qui se rejoignent ». Depuis son lancement en 2007, le module flash-over (d'une durée de 56 heures) a déjà formé 84 instructeurs. Mais ce sont 1.200 stagiaires qui ont été

initiés au phénomène lors de la formation de 8 heures. À Lens, l'école du feu devrait prendre vraiment corps courant 2010 avec l'arrivée d'une structure permettant de s'exercer au sauvetage en hauteur.

« Nous allons aussi réceptionner un camion d'exercice pour reproduire des accidents de transports de produits chimiques dangereux », confie Philippe Staquet, capitaine des pompiers à La Louvière et détaché comme chef de cabinet-adjoint au cabinet du gouverneur. « Notre intention est de proposer ces formations aux entreprises Seveso (24 en Hainaut, NDLR) qui disposent d'équipes de première intervention afin de tendre vers l'autofinancement », insiste Annie Taulet.
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eh oui et dire que la province de Namur ne possede pas encore un seul conteneur d'exercice alors que des étranger viennent ce former à Lens.
Je pense que la province de Namur devrait un peu reflechir à la formation de ces pomiers car quand on voit ce qui est deja fait à Lens en pratique , eh bien messieurs les responsables de l'ecole de Namur vous avez des paires de Manches à mettre.