Mons : Apprendre à s’exercer correctement

www.lesoir.be a écrit:Une première formation en Hainaut à la réalisation d’exercices catastrophes multidisciplinaires de grande ampleur

Les pompes de la station IDEA de Cuesmes, sabotées, viennent de lâcher. Pour ne rien arranger, la pluie tombe de manière incessante sur la région depuis plusieurs jours. Le niveau de l’eau monte vite : la caserne des pompiers voisine est déjà inondée. 300 pompes, ramenées des casernes avoisinantes, font ce qu’elles peuvent. L’accès au R3 est coupé. On dénombre déjà une victime. Il faut évacuer 3.500 personnes, prévenir le gouverneur, la protection civile, l’armée, informer les médias.

Tout se joue dans le centre de crise aménagé dans le palais provincial, à Mons. Autour de la table, ils sont vingt : hauts fonctionnaires, planificateur d’urgence, officiers de différentes zones de secours, commissaires de police, commandant de la protection civile. Chacun joue le jeu à fond. Car il s’agit bien d’une simulation. En fait, d’un exercice pratique destiné à améliorer la conception d’exercices catastrophe. C’est le but de cette formation, une première en Hainaut, financée par les Fonds Seveso. Sur une semaine, les participants ont reçu 35 h de cours, coachés par Michel Huaert, de la société française Gevonys, spécialisée dans l’audit et le management de projets de sécurité.

« C’est important de mettre sur pied des formations de ce type parce que nous nous sommes rendu compte que la préparation et l’organisation d’exercices de terrain n’étaient pas toujours optimales, commente le gouverneur Claude Durieux. Or, ce type d’exercice coûte énormément en temps, en effectif, en matériel. Et il est important de pouvoir en tirer pleinement tous les enseignements pour être opérationnel le jour où une vraie catastrophe survient ». La réalisation d’exercices sur le terrain coûte parfois plusieurs dizaines de milliers d’euros. Mieux vaut donc que tout soit réglé comme sur du papier à musique. A quoi les participants à la formation se sont entraînés.

Partagé en deux groupes, chacun a imaginé, la semaine durant, un scénario, fignolé jusque dans les moindres détails. Le meilleur, celui de l’inondation à Cuesmes, résumé plus haut, a été joué vendredi « à blanc », en « table top » comme on dit dans le jargon. Le formateur Michel Huaert qui a l’habitude de travailler en France, en Guyane, au Maroc, en Algérie, était ravi. « En Belgique, vous faites preuve d’humilité. Les gens acceptent d’apprendre. On part sans tabou. C’est important dans ce type… d’exercice ».

Cheap a écrit: Autour de la table, ils sont vingt : hauts fonctionnaires, planificateur d’urgence, officiers de différentes zones de secours, commissaires de police, commandant de la protection civile.

Narcan a écrit:

Cheap a écrit: Autour de la table, ils sont vingt : hauts fonctionnaires, planificateur d’urgence, officiers de différentes zones de secours, commissaires de police, commandant de la protection civile.

Hou...Hou...
Quelqu'un a vu la D2?

Narcan a écrit:

Cheap a écrit: Autour de la table, ils sont vingt : hauts fonctionnaires, planificateur d’urgence, officiers de différentes zones de secours, commissaires de police, commandant de la protection civile.

Hou...Hou...
Quelqu'un a vu la D2?

Cheap a écrit:

www.lesoir.be a écrit: L’accès au R3 est coupé.

Gaët a écrit:R5 - D2 = R3... Non?

A+ Gaët.