La saison des feux de cheminée revient....

Sud Presse a écrit:L’automne est la saison propice aux feux de cheminée. Si pour le moment les services d’incendie ne sont pas encore submergés d’appel, ils s’attendent à avoir beaucoup plus de travail dans les semaines qui viennent.

À La Louvière, le sergent Yves Resinelli craint de voir les grands froids arriver: “ Pour l’instant, ça reste calme. Dès que les températures vont redescendre, les gens vont commencer à rallumer leurs foyers et c’est à ce moment-là que les cheminées prennent feu. C’est toujours dû à un défaut de ramonage ou à un ramonage mal effectué. ”

Le nombre d’interventions va donc aller crescendo dans les prochaines semaines. Des opérations plus délicates qu’il n’y paraît: “ Il y a un vrai danger de voir le feu se propager à toute l’habitation. Dans les anciennes maisons notamment, on découvre parfois des poutres qui traversent le conduit et qui peuvent propager l’incendie. ”

Mais la surchauffe provoque aussi des dégâts dans les conduits: “ Des fissures, des joints qui ne sont plus étanches. Même lorsque l’incendie est éteint, il reste des risques. Notamment qu’il y ait des émanations de CO lorsqu’on rallume le chauffage après l’incendie. Nous faisons d’ailleurs signer une décharge aux victimes de feu de cheminée dans laquelle ils certifient qu’ils feront vérifier leur installation par des pros avant de rallumer. ”

Outre le ramonage, il faut aussi faire attention à ce que l’on utilise comme combustible: “ Avec la crise, beaucoup de gens ne font pas attention à ce qu’ils jettent au feu. Le problème, c’est que les bois de récupération comportent souvent des produits inflammables et provoquent beaucoup de saletés. ”

Lorsque la saison des feux de cheminée bat son plein, les pompiers louviérois peuvent sortir jusqu’à deux ou trois fois par jour pour des conduits enflammés. C’est moins fréquent dans les autres services de pompiers de la région du Centre. Tant à Binche qu’à Soignies, Braine-le-Comte et Enghien, les hommes du feu font deux à trois interventions par semaine.

Belgiumcop a écrit:Moi ce que je ne peux pas comprendre, c'est que la "région wallone" interdit "TOUS" les feux.... à moins de 100 m.............

Mais on fait des "FEUX" de "FIN D'HIVER" dans tous les villages...........

Donc quand vous faites un feu dans votre jardin...........

Un flic qui en a marre........................................

Nord Eclair a écrit:Pour que le chauffage au bois ne dégénère pas en incendie

Ces dernières semaines, plusieurs habitations ont subi des dégâts suite à un feu de cheminée dans la région. La faute à la crise qui pousse les gens à utiliser des bois de récupération, de palettes, peints ou traités qui ne sont pas appropriés pour se chauffer.

“ Souvent, entre deux saisons, on pense à utiliser du bois, avant de se remettre en fonctionnement sa chaudière ”, explique le lieutenant Serge Picas, des pompiers de Tournai. Un geste qui ne va pas sans entraîner des catastrophes. “ Ces dernières semaines, nous avons enregistré un nombre croissant de feux de cheminées ”, des interventions plus nombreuses que les années précédentes. “ Il n’y a pas de mystère, la situation économique fait que les gens font moins attention à la qualité du bois ”. Tous les bois ne sont pas appropriés et on ne peut pas jeter n’importe lequel dans son feu! “ En intervention, nous posons la double question aux gens: la date du ramonage et le bois utilisé ”. Et le constat est là: “ les gens récupèrent palettes, bois de récupération, de construction, qui a été traité ou peint. On trouve aussi parfois des bois avec du revêtement en plastique. Le problème est que le bois de palette est souvent résineux, il s’agit de sapin qui n’est pas conseillé du tout ”. Ce bois résineux ou peint produit du goudron qui se fixe dans le conduit, colle aux parois et déclenche avec la température et la suie

un feu de cheminée. “ C’est une source puissante, instantanée que l’on ne peut maîtriser. Mais on peut prévenir le danger en respectant quelques règles comme l’utilisation de bois sec, la réalisation d’au minimum un ramonage par an ”. Le respect de ces règles permet d’éviter des incendies dont les conséquences peuvent être dramatiques, explique aussi Olivier Lowagie, commandant des pompiers de Mouscron.

La Nouvelle Gazette a écrit:Des signes avant-coureurs peuvent éviter le sinistre

Deux pompiers ont été légèrement blessés dans la nuit de mercredi à jeudi à la route de Montignies à Neufvilles alors qu’ils combattaient un incendie. Un sinistre qui a, semble-t-il, débuté par un feu de cheminée. Il est possible, pourtant, de détecter ce genre de feu avant qu’il ne prenne de telles proportions: voici comment s’y prendre.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, peu avant minuit, un incendie s’est déclaré dans une habitation de la route de Montignies, à Neufvilles. Le feu a, apparemment, démarré dans la cheminée avant de se propager au plancher. Au final, toute la toiture a été détruite et deux pompiers sonégiens ont été légèrement blessés par une conduite en zinc qui s’est effondrée.

Il est pourtant possible de ne pas en arriver là. Car certains signes avant-coureurs peuvent vous indiquer que votre cheminée commence à brûler, selon Geoffrey Anciaux, sergent à la caserne de Soignies:

1 : La fumée qui sort de la cheminée est différente.
“ Un feu de cheminée ne prend jamais au moment de l’allumage du feu. C’est plus tard, lorsque la chaleur devient intense, que la suie déposée sur les parois de votre conduit s’enflamme. Lorsque cela arrive, la fumée qui sort de votre cheminée est généralement jaunâtre et très piquante, qui vous prend à la gorge. ”

Celle-ci peut apparaître bien avant que des flammes soient visibles à la sortie.

Mais une fumée différente de l’habitude n’indique pas d’office que vous êtes victimes d’un feu de cheminée: “ Il arrive encore fréquemment que l’on brûle n’importe quoi dans la cheminée. Certaines matières peuvent aussi provoquer des fumées d’une autre couleur. ” Brûler du bois humide ou des matériaux autres que du bois favorise d’ailleurs les feux de cheminée (N.D.L.R. voir ci-dessous).

2 : Des crépitements dans la cheminée.
Si vous voyez une fumée jaunâtre sortir de votre cheminée, écoutez-la: “ Si un feu est en cours, on entend généralement une sorte de crépitement dans le conduit. C’est la suie qui se consume qui fait ce bruit. C’est aussi un signe qu’un feu de cheminée vous menace. ”

3 : La cheminée est plus chaude que d’habitude.
Un troisième signe peut encore prévenir un sinistre: “ Le mur de votre cheminée est souvent un peu chaud lorsque vous faites un feu. Mais pas au point de ne pas pouvoir laisser votre main dessus. Si la chaleur est aussi forte, c’est qu’il y a sans doute un incendie. ”

Et en cas de doute, mieux vaut appeler les pompiers pour rien qu’attendre et risquer un incendie.

La toiture de la maison de Neufvilles a été totalement détruite par un feu de cheminée.

La Nouvelle Gazette a écrit:Qu’est-ce que les pompiers utilisent pour éteindre un feu de cheminée? Un produit chimique? Une décoction savante au prix exorbitant?
Pas du tout. Ils utilisent... du produit vaisselle! C’est ce que nous a expliqué Geoffrey Anciaux, sergent à Soignies: “ Il existe d’autres produits mais qui sont plus coûteux. Vu l’état des finances des communes et des services de pompiers, qui attendent un gouvernement pour pouvoir avoir leur réforme, nous utilisons du produit vaisselle mélangé à une vingtaine de litres d’eau. Nous versons le tout dans la cheminée. La mousse recouvre toute la paroi de la cheminée. Elle refroidit et étouffe la suie enflammée. ” Les pompiers ajoutent toutefois qu’il ne faut pas pour autant tenter d’éteindre vous-même l’incendie avec votre “ Bref ” ou votre “ Per ”, car monter sur le toit reste très dangereux et les services d’incendie sont là pour cela.

La Nouvelle Gazette a écrit:Chaque année, les pompiers et la presse donnent les mêmes conseils. Et chaque année pourtant, des feux de cheminée ont lieu parce que ces conseils ne sont pas respectés. Pourtant, il arrive que, si vous ne respectez pas certaines directives, votre assurance n’intervienne pas en cas de sinistre.

Un feu de cheminée, ce sont des dépôts de suie dans le conduit qui s’enflamment à cause de la chaleur. Selon le sergent du service incendies de Soignies, Geoffrey Anciaux, cela peut arriver à n’importe quelle habitation. Mais une cheminée mal entretenue court beaucoup plus de risques: “ Lorsque l’on utilise son feu quotidiennement, il est nécessaire de faire ramoner le conduit tous les ans par un ramoneur agréé. Celui-ci délivrera un certificat qui, en tout cas pour certaines assurances, est obligatoire pour être indemnisé en cas d’incendie. ”

Il faut aussi faire vérifier votre cheminée par un entrepreneur: “ Il faut être sûr qu’elle est bien tubée. Car la suie a tendance à se déposer sur les briques ou dans les joints. ”

Autre phénomène qui provoque des dépôts menaçant de s’enflammer, les feux allumés avec des matières inadéquates: “ On trouve de tout. Il y a encore des gens qui brûlent leurs PVC dans leurs cheminées. L’idéal, c’est un bois acheté chez un professionnel destiné à être brûlé. Il faut éviter les résineux. Il faut aussi que le bois soit bien sec. ”

Attention à ceux qui ont un coude dans leur cheminée. Ce type de conduit est plus propice aux dépôts que les cheminées droites.

Nord Eclair a écrit:Faire ramoner sa cheminée est un geste qui peut nous faire éviter le pire. Mais souvent, on le néglige, on le reporte.

En Belgique, pour un conduit de chauffage central, la loi impose un ramonage annuel, mais cette obligation est moins stricte pour les cheminées de poêle ou de feu ouvert. Il est cependant préférable de veiller au respect et à la lecture des termes de votre contrat d’assurance. Ramoner... les pompiers le conseillent vivement et insistent pour que ce travail soit confié à un professionnel.

De plus en plus de Belges réalisent eux-mêmes le ramonage en achetant dans le commerce des brosses à cet effet. Mais là encore, le risque est réel, car une cheminée appelle l’utilisation d’une brosse précise. “ Les gaines que l’on utilise pour la cheminée sont très lisses pour éviter que le goudron ne s’y colle. Les gens qui ramonent eux-mêmes utilisent du mauvais matériel, des brosses métalliques plutôt qu’en nylon. Elles rayent la gaine. Du coup, le goudron s’y colle plus facilement et le risque d’incendie s’accroît ”, explique le lieutenant Picas. Un propos que confirme Vincent Maes, ramoneur installé à St-Léger (Estaimpuis).

“ Il y a trop de gens qui négligent le ramonage, pourtant son importance est capitale ” et sa réalisation par un professionnel débouche sur la délivrance d’une attestation. Coût: 60 euros, que la cheminée soir gainée ou non. “ La gaine ”, selon le ramoneur, “ devrait être obligatoire, car elle réduit considérablement le risque ”.

ambu17 a écrit:exact et c'est du moin ce que le chauffagiste m'as dit , lui dis que le ramonage pour les conduit ou il y à des appareils au gaz raccordé n'est pas obligatoire annuelement , mais conseiller maximum tout les 5 ans afin de s'assurer que rien n'obstrue le conduit pour le risque co (mon chauffagiste lui me fait un test co directement dans la gaine qui vas de la chaudière à la cheminèes et ce gratuitement avec ticket des valeurs mesurées , il parait que c'est obligatoire dans le cadre de l'agréation benecol un truc du genre )