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ACS La Hulpe : Quarante ans de secours d’urgence

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ACS La Hulpe : Quarante ans de secours d’urgence Empty ACS La Hulpe : Quarante ans de secours d’urgence

Message par Cheap Jeu 26 Nov 2009 - 7:52

www.lalibre.be a écrit:Cela fait 40 ans que les volontaires de l’ACS sauvent les civils dans la région et ailleurs. Le président-fondateur retrace les grandes étapes.

Entretien

L’Amicale des corps de sauvetage de La Hulpe fêtera ses 40 ans ce 3 décembre, en présence de diverses personnalités. Créée à la suite du passage du Tour de France à La Hulpe en 1969, l’ACS apporte une aide médicale, notamment d’urgence à la population civile de la région et même de plus loin. Sa devise: "agir sans conditions par toutes les conditions". Le président-fondateur Arnold Félix revient sur ces 4 décennies et parle aussi des projets de l’association.

Dans quel contexte l’ACS s’est-elle créée en 1969?

C’est une association de fait qui s’est créée avec des secouristes de différentes origines: Croix-Rouge, sapeurs-pompiers, protection civile Ils agissaient à titre individuel. On était une dizaine de personnes au départ. La mise en route du service 100 date de 1965. A partir de 65, il y a donc un numéro d’appel unifié, et une distribution de matériel pour un réseau d’ambulance. C’est une loi fantastique qui permet d’organiser les secours de façon plus efficace, mais qui n’était pas financée dans son fonctionnement, dont il y avait des espaces vides, particulièrement dans la région: La Hulpe, Lasne, Rixensart, Overijse . La création de l’ACS, c’était seulement 4 ans après la mise en service du 100. Il y avait de nombreuses lacunes, des espaces non couverts. On a fondé une association pour espérer faire mieux dans le cadre d’une amicale. Notre gros problème, c’était le secours au blessé, par rapport à l’absence de service d’ambulance dans la région. C’était l’époque où il y avait beaucoup d’accident de roulage, les voitures n’étaient pas équipées en matière de sécurité. C’était toujours des désastres routiers. Sur la chaussée de Bruxelles, dans les années 60, il y avait un mort par semaine. Les gens étaient tués sur le coup, ou ils mouraient par manque de secours, la lenteur, le manque de matériel. En 69, le Tour de France passaient par la Belgique et par La Hulpe. Comme tous les événements sportifs qui rassemblent du public, il y avait un risque. Ce fut le point de démarrage de notre permanence du week-end, du vendredi soir au dimanche soir. Nous n’avions pas encore d’ambulances, nous utilisions notre voiture, où l’on mettait des trousses de secours. On était appelé par le 100, on balisait l’accident, on apportait des secours rudimentaires, en attendant l’hypothétique ambulance.

Quelles ont été quelques-unes des grandes étapes dans votre évolution?

En 1972, il y a eu l’acquisition de la première ambulance. On était donc à 5-10 minutes dans toute la zone, et on pouvait transporter les gens vers les hôpitaux. Nous avons été agréés comme service communal, c’était une première en Belgique. La commune a accepté d’organiser les services et confié le travail à notre association. Mais la formation était elle toujours aussi rudimentaire (NdlR : Il fallait alors 20 h de formation pour être secouriste, presque la même chose pour les ambulanciers et même actuellement il n’existe pas de statut d'ambulancier, regrette M. Félix) et on a créé, avec les médecins généralistes de la région, une formation paramédicale de sauveteur ambulancier de 100 h. En 1978, on a eu notre première ambulance de réanimation. La première en Belgique en dehors d’une grande ville. Le drame du Heysel a été notre première expérience de catastrophe. On a envoyé une trentaine de personnes et 5 ambulances sur place. On s’est aussi aperçu qu’il y avait un besoin en cas de catastrophe collective. On a créé un véhicule spécial pour les plans d’urgence, des sets catastrophes . Nous avons aussi été présents à Pécrot et Ghislenghien.

Quels services apportez-vous actuellement à la région?

On réalise de 30 à 40 interventions par 24 h. Ce ne sont pas toujours des accidents très graves. Il y a aussi la notion de médico-sanitaire, soit le transport de patients parfois délicat, mais sans notion d’urgence. Notre apport est énorme. Nous fournissons de gros renforts à nos collègues. Nous avons un gros dispositif en personnel, en matériel. Sur La Hulpe, Lasne et Rixensart, nous réalisons 95 % des secours. Nous sommes actifs aussi sur une partie de Hoeilaart et d’Overijse. Et il y a aussi tous les secours "spéciaux" (NdlR: par exemple une ambulance dotée de soins intensifs et qui peut aussi transporter les personnes obèses), sur tout le territoire.

Quels sont vos projets pour le futur?

Nous avons à présent un deuxième site, à LLN, avec un bureau d’étude ou de recherche, où on va continuer à développer le système pour intervenir en cas de plan catastrophe. Une unité de soutien logistique s’est installée. Il y aura moins d’ambulance qu’à La Hulpe, mais plus de secours préventifs, et du médico-sanitaire. On en est à l’aménagement du site. D’ici quelques mois, il sera pleinement opérationnel. On est aussi en pleine étude pour un hôtel social, qui recueille des gens en situation de précarité, dans un cadre urgent. En outre, nous voulons aussi créer une base de secours à Kalima, au Congo pour lutter contre la précarité des patients dans les transports. Nous avons pu réaliser une première phase d’installation (matériel médical, ambulance;..). Au Bénin, nous avons un projet d’aménagement de maternité. L’année prochaine, nous aimerions aussi relancer le dossier du secours héliporté. Nous avons l’intention d’en remettre un en service (NdlR : l’ACS a eu un hélicoptère dans les années 80). Nous pourrions faire du leasing-achat. On avait le savoir-faire. On pourrait avoir les moyens, mais avec l’Etat.. En matière de transport de patient, pour le moment, on peut tout faire sauf le transport héliporté. Enfin, à l’ACS, il y a 250 volontaires et 15 permanents, dont aucun n’est de l’administration ou de la direction. Pour les fonds, nous sommes depuis 40 ans en équilibre budgétaire! Notre budget est d’un million d’euros par an. 90 % des fonds sont issus de notre travail et de donations. Les 40 ans, c’est l’occasion de faire appel à des donations plus nombreuses, pour améliorer le sort des blessés, le matériel, la recherche
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