Un nouvel outil pour la police de la route

www.dhnet.be a écrit:la police de la route a pour projet en 2010 de créer le Centre de connaissances et d’expertises de la circulation : un outil dont un objectif sera de dénicher à l’étranger les bonnes pratiques en matière de sécurité routière pour s’en inspirer et les introduire en Belgique.

Ce centre veillera aussi à améliorer la formation continuée du personnel alors que “les lois en matière de roulage changent rapidement et les policiers de terrain ne sont pas toujours au courant de ces évolutions” .

Composé notamment de juristes et d’analystes stratégiques, ce futur Centre de connaissances et d’expertises de la circulation sera l’outil qui faisait jusqu’à présent défaut pour “une bonne prise de décisions en matière de sécurité routière”.

Le projet est soutenu par deux visages connus des automobilistes, le commissaire Michaël Jonniaux et son collègue Olivier Quisquater, commissaire à la police de la route et présentateur de l’émission Contacts.

La Belgique a l’ambition de se placer en 2015 dans le trio de tête (avec la Suisse, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne) des bons élèves en matière de sécurité routière.

Dans une publication à usage interne que la DH a pu se procurer, la police belge de la route se fixe pour objectif de réduire à moins de 750 en 2010 les décès à la suite d’un accident de la route, et à moins de 500 en 2015. Dans le même document, la police belge prévoit de soumettre “le cinquième des conducteurs que compte le pays – soit 1,2 des 6 millions – à un contrôle alcool et ceinture” et même, dans un second temps, à “1 sur 3 (soit 2 millions de conducteurs)” .

Scepticisme palpable des policiers de terrain qui parlent d’“irréalisme” et rappellent que chacun de ces contrôles, surtout s’il est positif, peut nécessiter jusqu’à 20 à 30 minutes.

En test aussi : en divers endroits (comme sous le tunnel de Cointe et le viaduc de Gentbrugge), une technologie innovante consistant à déterminer la vitesse moyenne de l’automobiliste entre deux radars.