Grave tremblement de terre à Haïti

Aux dernières nouvelles, le B FAST décollerait ce soir à destination de haïti. un certain nombre de maîtres chiens de secours. sera du voyage.

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Sud Presse a écrit:Protection civile et pompiers en route pour Haïti (publié le 13/01/2010 à 19h50)

La Protection civile et les pompiers ont mobilisé 33 hommes pour former une équipe de secours qui devait décoller ce mercredi soir à destination de Haïti, afin d’apporter son aide aux victimes du séisme, précise un communiqué de la ministre de l’Intérieur, Annemie Turtelboom. Ces sauveteurs emmènent des chiens de recherche et du matériel tels que des caméras spécialisées, des appareils d’écoute, des foreuses et des coussins élévateurs, afin de localiser et de dégager les survivants ensevelis sous les décombres. Les membres de la Protection civile et les pompiers front partie de l’équipe de secours qui part en Haïti dans le cadre de B-Fast.

Sud Presse a écrit:La Protection civile et les pompiers ont mobilisé 33 hommes pour former une équipe de secours qui devait décoller ce mercredi soir à destination de Haïti, afin d'apporter son aide aux victimes du séisme, précise un communiqué de la ministre de l'Intérieur, Annemie Turtelboom.

Ces sauveteurs emmènent des chiens de recherche et du matériel tels que des caméras spécialisées, des appareils d'écoute, des foreuses et des coussins élévateurs, afin de localiser et de dégager les survivants ensevelis sous les décombres.

Les membres de la Protection civile et les pompiers front partie de l'équipe de secours qui part en Haïti dans le cadre de B-Fast. L'équipe belge B-Fast appartient quant à elle à un groupe de secours européen envoyé par le MIC (Monitoring Information Centre) de la Commission européenne. Le MIC réagit à la demande pour aider les pays victimes d'une catastrophe.

L'équipe de la Protection civile et des pompiers est composée de 16 agents de la Protection civile, tant professionnels que volontaires, et de 17 pompiers. Ils ont tous suivi la même formation de base que leurs collègues des autres pays européens. Une fois sur place, ils seront donc en mesure de collaborer rapidement et efficacement avec les autres secouristes européens.

La Protection civile et les pompiers envoient une équipe "Urban Search and Rescue" (USAR), composée de personnes formées spécifiquement au repérage et au sauvetage de victimes de situations d'urgence telles que les tremblements de terre ou les grandes explosions.
L'équipe USAR sera accompagnée de 2 chiens pisteurs capables de retrouver des survivants sous les décombres.

L'équipe d'intervention de la Protection civile et des pompiers travaillera en Haïti de façon complètement autonome. Elle emporte ses propres tentes, nourriture, eau et même toilettes. Sans oublier l'eau et les abris pour les chiens.

Les deux chefs d'équipe de la Protection civile et des pompiers sont des chefs de compagnies dans les unités de Liedekerke et Ghlin.

Leur équipe regroupe des pompiers des services d'incendie de:
Braine-l'Alleud, Bruxelles, Geel, Hasselt, Tirlemont, Merelbeke, Gand, Zaventem et Anvers. La Protection civile envoie également des
spécialistes issus des unités opérationnelles de Liedekerke,
Brasschaat, Ghlin, Crisnée et Libramont.

L'équipe d'intervention de la Protection civile et des pompiers s'est rassemblée mercredi soir sur le site militaire de Peutie afin de recevoir un briefing en présence de la ministre de l'Intérieur. Elle devait ensuite se mettre en route vers l'aéroport militaire de
Melsbroek où elle s'envolera vers Haïti en compagnie des membres
B-Fast de la Défense et de la Santé publique.

run a écrit:je vous confirme le départ de plusieurs maître chiens
bon courage à eux et à tout les sauveteurs qui vont aider la bas

www.lesoir.be a écrit:Arrivée à Haïti des secouristes belges (jeudi 14.01.2010, 15:32)

L’Airbus A330 transportant la soixantaine de secouristes belges à destination de Haïti s’est posée jeudi peu avant 15h00 (heure belge) à l’aéroport de Port-au-Prince, la capitale haïtienne, a annoncé le ministère de la Défense. Cet avion avait quitté l’aéroport militaire de Melsbroek mercredi soir, en emmenant une équipe du dispositif interministériel B-FAST (« Belgian First Air Support Team ») ainsi que du matériel, dont un hôpital de campagne. L’appareil a été contraint de touner en rond pendant plus d’une heure avant de se poser.

Joachim a écrit:

run a écrit:je vous confirme le départ de plusieurs maître chiens
bon courage à eux et à tout les sauveteurs qui vont aider la bas

Bonjour Run,

Ce sont des chiens de la protection civile ?

La Meuse a écrit:La protection civile de Crisnée est à Haïti

La soixantaine de secouristes belges composant la mission d’aide humanitaire “ B-Fast ” est à pied d’œuvre depuis jeudi après-midi, à Port-au-Prince. Parmi les sauveteurs, quatre membres de la protection civile de Crisnée. Le colonel Tuts nous parle des dangers.

Le colonel Nicolas Tuts résume priorités et dangers, lui qui connaît parfaitement la région.

Quelles sont les tâches prioritaires confiées à vos hommes?

La Protection civile fait partie d’une équipe dite USAR (“ pour “ Urban Search and Rescue Team ”), spécialisée dans le déblaiement et le sauvetage. L’équipe s’est envolée avec un matériel très complet et notamment, des chiens de recherche et pisteurs.

Dans le chaos, à quelles difficultés majeures vont-ils être confrontés?

Je connais bien Haïti, j’y étais dans le cadre d’une autre mission il y a dix-huit mois, après le passage de violents ouragans. Premier danger recensé: la topographie. À Port-au-Prince, les constructions sont soit d’époque coloniale, soit faites avec grosses structures métalliques. Surtout, elles sont sorties de terres très vallonnées, à flanc de collines. Très dangereux lorsque c’est fragilisé. Second danger: l’insécurité. La population haïtienne est pauvre, souvent jeune et à fleur de peau. Certains n’ont plus rien à perdre. Il faut donc travailler en équipe, encadrés par des bodyguards si nécessaire.

Combien de temps durera la mission?

Dix-douze jours, mais ce sont les trois ou quatre premiers qui, évidemment, sont les plus importants

www.lesoir.be a écrit:Des circonstances éprouvantes et périlleuses pour les sauveteurs

Les membres de l'équipe USAR (Urban search and rescue), appartenant à l'équipe B-FAST, poursuivaient vendredi leur mission de sauvetage dans les environs de Port-au-Prince. Les sauveteurs belges étaient occupés, vers 16h15 heure belge, à tenter de sauver une jeune femme âgée de 23 ans et grièvement blessée. Les sauveteurs n'ont pas encore réussi à extraire la jeune femme des décombres et celle-ci risque de devoir être amputée, a indiqué Rik Telamon, membre de l'équipe USAR sur place, lors d'une conversation téléphonique avec la ministre de l'Intérieur Annemie Turtelboom, présente au centre de crise du SPF Intérieur à Bruxelles.

Auparavant, les sauveteurs belges, en collaboration avec des sauveteurs espagnols, avaient pu sortir un bébé de deux ans vivant des décombres.

Depuis Port-au-Prince, Rik Telamon a également précisé que les circonstances sur place étaient particulièrement éprouvantes. Les rues de la capitale haïtienne sont bondées de monde et peuvent s'avérer dangereuses. Le travail dans les décombres est par ailleurs rendu périlleux car de nombreux bâtiments, datant de l'époque coloniale, sont peu stables et bâtis à flanc de colline.

Difficulté supplémentaire, les sauveteurs risquent de devoir travailler en l'absence de toute coordination de la part des autorités locales, les principales infrastructures de l'Etat étant détruites.

"www.lesoir.be a écrit:Haïti : la Belgique envoie 36 militaires maximum pour protéger ses secouristes

Le Conseil des ministres restreint a décidé samedi soir d’envoyer jusqu’à 36 militaires en Haïti pour protéger son dispositif de secours B-FAST et son personnel diplomatique, a annoncé le Premier ministre Yves Leterme. Les 24 premiers – des membres des forces spéciales – quitteront la Belgique dimanche en fin d’après-midi, a précisé le ministre de la Défense, Pieter De Crem, au cours d’une conférence de presse. Au cours des 48 prochaines heures, la sécurité des secouristes belges sera assurée par les Nations Unies, a pour sa part indiqué le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Steven Vanackere. Le gouvernement a aussi décidé de débloquer 2,5 millions d’euros supplémentaires en faveur d’Haïti, qui s’ajoutent aux cinq millions déjà libérés.

www.lesoir.be a écrit:L’Airbus de la Défense rentrant ce dimanche soir d’Haïti emporte à son bord 104 passagers, dont 66 Belges et Européens qui résidaient dans l’île au moment du tremblement de terre, ainsi que des membres de leur famille de nationalité étrangère, ont indiqué dimanche soir les Affaires étrangères. Quarante de ces résidents sont belges et quatorze haïtiens. Les autres nationalités représentées sont le Bénin, les Pays-Bas, la République démocratique du Congo, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

Outre ces personnes rapatriées, le vol ramènera également les équipes USAR (Urban Search and Rescue Team) belge et luxembourgeoise. “L’avis des Nations unies ainsi que des équipes elle-mêmes était qu’en ce moment, notamment vu les circonstances climatiques, leurs chances de réussite étaient devenues trop minces”, commentent les Affaires étrangères. En tout, il s’agit ici de 38 personnes (22 de B-FAST et 16 pour le Luxembourg).

Enfin, l’hôpital de campagne de B-Fast est complètement opérationnel, mais la sécurisation de cet hôpital n’est pas encore optimale. Des démarches sont en cours, au niveau diplomatique, auprès des Nations unies, pour obtenir une protection, dans l’attente de l’arrivée d’une équipe de sécurité belge qui partait pour Haïti en soi

JM a écrit:Merci pour votre soutien.
Effectivement, c'était des conditions difficiles pour toute l'équipe ainsi que pour nos chiens.
Blitz, chien du Recue Dog (composé de pompiers et d'agents Protection Civile) est content de retrouver sa place à la maison.

JM a écrit:Merci pour votre soutien.
Effectivement, c'était des conditions difficiles pour toute l'équipe ainsi que pour nos chiens.
Blitz, chien du Recue Dog (composé de pompiers et d'agents Protection Civile) est content de retrouver sa place à la maison.

Sud Presse a écrit:Chef d’unité adjoint à la protection civile de Libramont, Stéphane Bairin vient de rentrer de Haïti. Avec Freddy Beukens, ils ont participé à USAR (Urban Search and Rescue), la mission de recherche et de sauvetage de personnes vivantes en Haïti.

“ Notre équipe a réussi à sauver trois personnes. Un bébé d’environ deux ans et deux femmes. L’une d’entre elles, toutefois, a dû être amputée d’une jambe... ”

Au quotidien, Stéphane Bairin est chef d’unité adjoint à la protection civile de Libramont. Jeudi dernier, il s’est envolé pour Haïti. Avec Freddy Beukens, son collègue, ils ont participé à USAR, la mission de recherche et de sauvetage de personnes vivantes dans ce pays dévasté par un tremblement de terre. Ils sont rentrés ce dimanche soir. “ Notre but premier était de retrouver des personnes vivantes coincées sous les décombres. C’est la raison pour laquelle, nous ne sommes restés que quatre jours sur place ”. Plus, cela ne se justifiait pas. “ Il faut savoir que sur place, l’après-midi, la chaleur peut monter jusqu’à 36 o. Elle est très pesante. À des chaleurs pareilles, une personne ne peut pas tenir sans eau ni nourriture. Lorsque nous sommes partis, l’espoir de retrouver quelqu’un de vivant était infime ”, explique-t-il. Cette mission à l’étranger était une première pour lui. Sur place, le Libramontois a surtout été marqué par le “ chaos et la détresse extrême des Haïtiens ”.

Cette détresse ne s’est pas manifestée immédiatement à son regard. “ L’aéroport est un peu éloigné de la ville. Lorsqu’on arrive, on ne voit pas tout de suite les destructions ”. Un peu plus tard, par contre, alors qu’ils entrent dans la ville... “ C’était très impressionnant. La ville est très endommagée. Il y a les cadavres, l’odeur qui s’en dégage... La population, quant à elle est dehors. Elle vit dans la rue. Et comme il y a des milliers de personnes partout, se déplacer n’est pas très aisé. Mais on essaye de faire son travail comme en Belgique. Certaines habitudes reviennent et on essaye de ne pas trop se laisser envahir par les sentiments ”.