Grez-Doiceau : La police au bord de la RN 25

Nouvel emplacement pour l'hôtel de police des Ardennes brabançonnes. Les quatre bourgmestres ont donné leur feu vert.

Le futur commissariat de la zone de police des Ardennes brabançonnes (Incourt, Grez-Doiceau, Beauvechain et Chaumont-Gistoux) devrait s'installer à Grez-Doiceau le long du nouvel embranchement de la N25, à côté du futur hall sportif. Un terrain de 1,18 hectare y est disponible. Le nouveau collège grézien - à qui il échoit de trouver un terrain sur son territoire - a proposé cet emplacement à la zone de police. Les bourgmestres des trois autres communes ont apporté leur accord de principe. Reste au conseil de police à approuver ce choix. Réuni mardi soir, le conseil a reporté le point pour une question de détails, des précisions devant être apportées au cahier des charges. Mais plus rien ne devrait s'opposer à l'aboutissement d'un dossier qui alimente les conversations depuis près de cinq ans.
« Il s'agit d'un terrain très bien situé, fait remarquer le bourgmestre de Grez-Doiceau, Alain Clabots. Il est dans un triangle entre la chaussée de Wavre, le prolongement de la RN 25 et la rue de la Stampia. Les policiers pourront donc directement rejoindre un grand axe. »

Le revirement est important. Cette implantation n'avait jamais été évoquée auparavant. Le collège précédent privilégiait un commissariat situé entre la ruelle des Foins et le sentier des Cinq Bonniers. La piste a été abandonnée car le lieu n'est pas situé aux abords d'une voie rapide.
C'est un doux euphémisme que d'affirmer que les policiers de la zone attendent avec impatience leur nouvel hôtel de police. Le dossier est en réalité en discussion depuis la création de la zone des Ardennes brabançonnes, le 1 er février 2002.
« Ce commissariat remédiera
à l'éclatement des sites »
Depuis cette date, les policiers travaillent dans des conditions plus que difficiles. Des préfabriqués font par exemple office de commissariat à Grez. Une situation loin d'être idéale pour couvrir les 18.000 hectares de la zone et pour sécuriser ses 34.000 habitants.
« Ce nouveau commissariat remédiera à l'éclatement des sites, note Léon Walry, président de la zone de police et bourgmestre d'Incourt. Il faut centraliser. Il ne restera que les services de proximité dans les communes. » Soixante-sept personnes déménageront : l'intervention, la recherche et les services administratifs. Des locaux de 1.500 m 2 devraient les accueillir.
La décision approuvée par le conseil de police, le dossier passera entre les mains de l'architecte. Un appel à projets sera ensuite lancé, avant que la zone effectue une demande de subsides, sans doute de 60 %, auprès de la Région wallonne.

Source : www.lesoir.be - jeudi 08 février 2007