L'UNIVERS DES POMPIERS (Photos)

www.lavenir.net a écrit:Un dessin pour les cinq ans du musée

Stédo est venu à Athus dimanche pour dédicacer mais aussi inaugurer le tableau qui orne les murs du musée des pompiers.

La porte franchie, coincée entre la pompe d’un autre âge et l’escalier menant au musée, un dessin trône dans l’entrée du musée des pompiers à Athus. Il est l’œuvre de Stédo, spécialiste belge des aventures fictives des pompiers. « Mes personnages, même s’ils sont bien plus jeunes pour entrer dans un musée, sont bien plus anciens que le musée », commente d’emblée l’artiste au moment de l’inauguration. En effet, depuis une dizaine d’années, il met en scène, dans une caserne fictive toutes sortes d’aventures imaginaires. Le dessinateur est un ami du musée et de son patron, Jacky Biot. Stéphane Dauvin connaît le métier, il a grandi à quelques mètres de la caserne de Paliseul ; son papa, volontaire, y est depuis peu passé professionnel. Mais lui n’a pas le feu sacré ! Il préfère mettre en scène plutôt que d’intervenir.

Le musée célèbre ses cinq années d’existence. Et pour cet anniversaire, il vient de bénéficier d’une œuvre originale. Elle représente le fameux Horace, le benêt de service à qui tous les malheurs arrivent, le lieutenant Rémy, Stéphanie, la petite pompière. Il manque bien sûr le commandant et d’autres collègues, mais l’idée était d’imaginer des « pompiers en super-héros, à la sauce franco-belge » dit encore l’auteur doublement occupé en ce moment. Il termine un onzième tome d’aventures à découvrir pour la fin de l’année mais avant cela, sortiront (en octobre) les premières planches d’une nouvelle série sur « la mafia ». Fort disponible, il a aussi accordé plusieurs dédicaces et conversé avec ses lecteurs.

Cette inauguration s’inscrivait dans le cadre de la deuxième bourse consacrée à toutes les collections mais aussi spécialement consacrée au matériel de pompiers. « C’est un créneau peu exploité. Ce genre de bourse est très rare. Il en existe à Tallange (France), à Francfort (Allemagne), à Furnes (Belgique) », commente le responsable du musée, Jacky Biot. Sur place plusieurs dizaines d’exposants proposaient casques et autres matériels mais aussi toutes sortes de véhicules et collections relatives au métier. Au cours de cette journée, il proposait également des promenades en véhicules anciens et des visites guidées de son musée, dont une toute nouvelle vitrine consacrée au matériel luxembourgeois.

www.lavenir.net a écrit:Commémoration du 11 septembre

Athus vivra intensément le dixième anniversaire des attentats du 11 septembre avec un grand cortège à travers les rues de la localité. Au départ de la caserne, le défilé conduira les corps de pompiers athusiens, luxembourgeois et français dans la grand-rue, la rue de Rodange pour arriver au musée. Ils seront accompagnés des Jeunes sapeurs pompiers, des membres du club canin athusien, des musiciens de la royale harmonie des sapeurs pompiers d’Athus, d’un groupe musical de Leuze en Hainaut, d’anciens véhicules. Attention la sirène de départ sonnera dès 8 h 48, heure symbolique. Pour cette occasion le musée recherche tous documents qu’il compte rassembler dans une brochure.

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Que vous inspire le musée ?

C’est super ! Jacques Louis, de Bastogne, m’en avait déjà parlé. Je n’étais jamais venu, c’est la première fois. Je suis vraiment étonné et très surpris de l’immense travail réalisé ici. Toutes ces vitrines permettent de retracer l’évolution des équipements et du matériel. Je n’ai pas connaissance d’une aussi vaste et complète exposition en Belgique. Il y a bien disséminé par-ci par-là d’anciens véhicules, mais rien de comparable !

Athus pourrait-il devenir un musée national du feu ?

C’est l’idée que je vais défendre en province de Luxembourg puisqu’il existe déjà quelque chose ici. Je vais interpeller le gouvernement pour obtenir les subsides. La richesse du matériel est très intéressante pour tous. Pourquoi faudrait-il encore l’installer en Flandre ou à Bruxelles ? Nous sommes les sempiternels parents pauvres.

Le musée, c’est l’histoire des pompiers ?

À travers toutes ces expositions, c’est l’historique de notre profession unanimement appréciée par la population qui est reconnue. Cette reconnaissance officielle pourrait bien devenir le troisième défi auquel je vais m’attaquer après avoir déjà lutté pour la réforme des services, puis la subsidiation des corps à raison de 32 millions d’euros !