Déraillement à Deinze: le plan communal catastrophe déclenché (10/04/2010)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit: Le plan catastrophe a été déclenché à Deinze après le déraillement d'un train de marchandises de 28 wagons. L'information a un peu pataugé.

L'incertitude concernant les produits chimiques transportés dans les trois wagons qui se sont renversés justifie que les plans catastrophe, communal et provincial, ont été déclenchés samedi après-midi à la suite du déraillement de train de Deinze.

Les personnes habitant dans un rayon de 150 mètres ont été évacuées sur base des données disponibles concernant le contenu des wagons. Ceux qui se sont renversés étaient vides et ne présentaient pas de fuites. Mais certains wagons contenaient divers produits chimiques comme de l'acétate de vinyle et du polyisobutylène.

Aucun risque d'explosion n'a été enregistré et il a également été constaté qu'il n'y avait eu aucun danger pour la santé de la population. Pour ces raisons, les riverains ont pu regagner leur habitation à 18 h 40 et le plan provincial catastrophe a été levé. Les wagons qui n'ont pas déraillé ont été détachés et retirés des voies. Le trafic ferroviaire a été interrompu entre Gand et Deinze jusqu'à la fin des travaux de déblaiement, prévus jusque dimanche soir. Le plan communal catastrophe restait, lui, d'application jusqu'à ce moment.
On a trop tardé

L'accident a néanmoins suscité la polémique. Le gouverneur de la province de Flandre orientale, André Denys, estime qu'il a fallu trop de temps avant de savoir exactement ce que transportait le train de marchandises.

« Il y avait, même en présence de la SNCB, une grande incertitude sur les documents d'accompagnement indiquant le contenu des wagons. On ne savait pas non plus avec certitude si les wagons qui avaient déraillé étaient vides », déplore le gouverneur. « Ce n'est qu'après trois longues heures qu'il est apparu que les documents étaient exacts et que les wagons n'avaient pas encore été nettoyés ». Le gestionnaire du réseau Infrabel affirme toutefois que le contenu des wagons était immédiatement connu et a été directement communiqué. « Avant qu'un train puisse rouler sur notre réseau, tout doit être sûr au niveau des documents. Mais il y avait en effet une confusion, sur le terrain, au sujet du wagon situé derrière le wagon d'acétate de vinyle » .

Selon le gouverneur, à l'avenir, il faudrait dans de telles situations que toute la lumière soit faite après une heure. Infrabel, qui souligne que des exercices sont régulièrement organisés, se déclare ouvert au dialogue dans l'intérêt de la sécurité publique.