Bruxelles: Exercice catastrophe métro Station Erasme 22/11/2010

La STIB a organisé un exercice catastrophe à la station Erasme

La Société des transports intercommunaux bruxellois (STIB) a réalisé, lundi à 21h00, un exercice catastrophe à la station de métro Erasme, a-t-on appris auprès de son porte-parole, Jean-Pierre Alvin. L'exercice catastrophe a consisté en un faux déraillement et a été l'occasion de déclencher le plan-catastrophe bruxellois en vue de tester son efficacité.
Le déraillement s'est produit à la hauteur de l'aiguillage lors de l'entrée dans la station Erasme. Le premier wagon s'est couché sur le flanc et a obstrué les deux voies, a précisé la STIB. Près de 400 personnes issues de la STIB, des services de secours ainsi que des figurants ont été mobilisées pour la cause. L'exercice a impliqué plusieurs blessés. "L'objectif est de tester en temps réel les différents aspects des plans d'intervention d'urgence et notamment la collaboration multi-disciplinaire. C'est aussi l'occasion de mettre le système Astrid - le réseau de télécommunication des services de secours et de sécurité belges - à l'essai", a précisé Jean-Pierre Alvin. Le debriefing de l'exercice fera l'objet d'une communication de la part de la STIB mardi après-midi. Le dernier exercice catastrophe de grande ampleur dans le métro bruxellois date de 2004, lorsqu'une attaque chimique a été simulée à la station Roodebeek. (SAM)

www.lavenir.net a écrit:L'exercice catastrophe à la station Erasme s'est terminé vers minuit

L'exercice catastrophe organisé lundi à la station de métro Erasme a commencé à 20h40 et s'est terminé à minuit, a précisé dans la nuit de lundi à mardi la porte-parole de la commune d'Anderlecht. L'objectif de cet exercice était de tester le plan Mash externe de l'hôpital Erasme, le plan d'urgence de la STIB et le plan communal d'intervention d'urgence de la commune d'Anderlecht.
C'est un déraillement d'une rame de métro en station qui a été simulée. L'accident a fait trois morts, 32 blessés graves et 42 blessés légers. Des postes médicaux avancés et un centre d'accueil ont été mis en place.

"La coordination entre les services s'est déroulée conformément au plan d'intervention et d'urgence", commente la porte-parole.

Les différents acteurs de l'exercice catastrophe se réuniront mardi pour un débriefing complet de l'exercice

www.lesoir.be a écrit:Sécurité Les enseignements du plan catastrophe de lundi soir tomberont petit à petit pour les différents acteurs

Lundi soir, un exercice a mis en œuvre le plan catastrophe pour une série d’acteurs bruxellois. Le scénario : un déraillement du métro à son arrivée dans la station anderlechtoise d’Erasme. L’objectif : tester et faire évoluer les procédures de chacun des acteurs. Parmi eux, la commune d’Anderlecht, les pompiers, l’hôpital Erasme, la Stib…

Au lendemain de l’exercice, l’heure est aux premières constatations et impressions. La digestion prendra davantage de temps, à tête reposée, mais les différents protagonistes ont livré les premières remarques. Politesses et prudence de mise.


Astrid, couac dans la com

Plusieurs acteurs pointent un caillou dans leur chaussure ce lundi. Astrid, réseau instauré fin des années 90 par le fédéral, devant assurer la communication « entre les différents services de secours et de sécurité et d’autres organisations étroitement impliquées à la sécurité publique et à l’intérieur de chacun d’eux », n’a pas fonctionné de façon optimale. Certains parlent de 10 à 12 minutes perdues. Les pompiers ont, eux, utilisé les autres canaux à leur disposition. La Stib, par contre, dépend largement d’Astrid, relayé par les tripodes en place dans tout le réseau souterrain.


Erasme, un vrai chaos ?

Du côté de l’hôpital Erasme, l’exercice semble avoir mis en lumière certaines difficultés. « Nous étions demandeurs, nous effectuons un exercice en interne chaque année, explique-t-on au service communication. L’exercice visait à créer le chaos, nous avons eu 78 blessés de moyennement grave à très grave à prendre en charge. Certaines choses ont été très difficiles, comme par exemple gérer l’afflux entre le terrain et l’unité de commandement. La communication ne s’est pas toujours faite assez rapidement, un officier de liaison est nécessaire. » Pour le reste, l’institution hospitalière se dit satisfaite, pas de manquement au niveau des soins.


Pompiers : de nouvelles pistes en matière d’évacuation

Exercice complexe que celui de lundi soir pour les pompiers. Au centre, l’accessibilité du site et l’évacuation des personnes. « C’est tout l’intérêt, tester grandeur nature ces conditions particulières. La ligne de métro était protégée par de hautes barrières, il a fallu acheminer le matériel, ce qui a bien marché, mais il y a aussi de gros dénivelés entre les quais, les rames… Nous avons tiré des leçons au niveau de l’évacuation des personnes d’un certain poids pour lesquelles il a fallu monopoliser quatre hommes costauds. Il y a des pistes à explorer au niveau du matériel, pour alléger les différents outils utilisés par exemple », évoque le porte-parole Pierre Meys.


Stib, assurer l’accès des différents services

La société de transport en commun connaît bien ce type d’exercices. Le dernier en date, en 2004, simulait un incident chimique dans la station Roodebeek. Lundi, peau de banane pour la Stib, son chauffeur était mort dans l’incident, une difficulté supplémentaire pour lancer la procédure. « Mais tout a fonctionné, un appel au 100 et de bonnes réactions du dispatching. » Par contre, quelques couacs dans la gestion des autorisations, une partie du personnel s’est retrouvée sur le carreau. Est née de ce type d’exercice la mise au point des chariots « lorries », permettant le transport sur les voies, inclus dans le dispositif des pompiers. « C’est la deuxième génération, un exercice précédent ayant montré qu’ils étaient trop lourds. » Autre acquis, la désignation d’une seule sortie de secours par station, la plus proche des quais et la plus facile d’accès, indiquée par le logo des pompiers sur l’enseigne M.