Départ en retraite de Christian Duponcheel, officier responsable des pompiers de dottignies

Nord Eclair a écrit:Tous les amis pompiers de Mouscron, Dottignies et Estaimpuis entouraient Christian Duponcheel dans la salle de l’arsenal. Le Capitaine Olivier Lowagie a souligné à quel point Christian Duponcheel, Mouscronnois d’origine, avait su faire cohabiter les esprits “ et aujourd’hui, le poste avancé de Dottignies se porte à merveille. ” Il est vrai que Christian a suivi le chemin tracé par son prédécesseur, le Lt Emile Cavez. “ Christian était également officier à Mouscron ”, a rappelé Olivier Lowagie. “ Il a d’ailleurs collaboré au travail gigantesque que représente la prévention incendie. Ses rapports, certes succincts, étaient efficaces et pertinents, offrant un niveau de sécurité optimum dans les bâtiments dont il a eu la charge. ”

Alfred Gadenne a remis la médaille de la Ville à Christian Duponcheel qui, sous les ovations, a aussi reçu celle de l’Union Royale de la Province de Hainaut.

Enfin, en l’appelant “ Cricri ”, Marie-France Lucchesi, épouse de pompier, a évoqué avec justesse l’affection qu’ont les épouses des hommes du feu pour celui qui guide leurs maris en intervention. L’hommage s’est terminé par un repas et des cadeaux dont a aussi profité Edith, l’épouse de ce pompier méritant.

JPS

Nord Eclair a écrit:Christian Duponcheel, au centre, a évoqué pour nous 26 ans de souvenirs en tant que pompier.

Après 26 années de présence au corps des pompiers de Dottignies dont il était responsable, Christian Duponcheel, atteint par la limite d’âge (60 ans pour les pompiers volontaires) vient d’être mis à l’honneur avant de rejoindre la Vétérance. Il évoque avec nous sa carrière de pompier.


Pourquoi être devenu pompier?

“ Je voulais faire du bénévolat en-dehors de mon métier de professeur de gymnastique. J’ai trouvé avec les pompiers l’occasion d’accomplir un bénévolat structuré. C’est pour cela que j’y suis entré en1984. ”


Qu’est-ce qui vous a le plus marqué durant votre période active?

“ Ce qui m’a le plus marqué, ce sont les accidents de la route, les interventions avec désincarcération, lorsqu’il fallait dégager des blessés ou des morts. Il fallait surmonter l’horreur pour intervenir. ”


Avez-vous des souvenirs particuliers d’incendies?

“ J’étais officier de garde lorsque le Château des Comtes a brûlé et lorsque l’UCO a été ravagé par les flammes dans la rue Cotonnière. ”


Avez-vous aussi de bons souvenirs?

“ Bien sûr! J’ai de bons souvenirs du travail en équipe et des moments où nous revenions d’interventions. ”


Des moments qui prêtent à rire, aussi?

“ Le jour où j’ai pénétré dans une maison en feu car les voisins me signalaient la présence d’un enfant! J’ai cherché dans la fumée et j’ai pris l’enfant dans mes bras, pour me rendre compte, une fois dehors, que je tenais un gros nounours dans les bras alors que l’enfant n’était en fait pas dans la maison mais chez un membre de sa famille! ”


Des moments attendrissants?

“ Oui, lorsque j’ai sauvé un petit chien d’une mort certaine dans les fumées d’une maison en feu au Tuquet. C’était très attendrissant. ”


Vos records?

“ 17 interventions lors d’une semaine de garde! ”


Des regrets?

“ Que ce soit fini. J’aurai encore longtemps un pincement au cœur lorsque j’entendrai les sirènes des véhicules de secours. Mais je reverrai quand même souvent mes compagnons car je suis décidé à retourner de temps en temps prendre de leurs nouvelles. ”
jps