l'obésité, un souci en cas d'urgence
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l'obésité, un souci en cas d'urgence
Nord Eclair a écrit:Prendre en charge un obèse en cas de sinistre ou d'hospitalisation en urgence, une question qui se pose rarement, mais nécessite une certaine logistique de la part des pompiers, ambulanciers et hôpitaux, qui doivent parfois faire avec les moyens du bord
Quand il n'est pas possible d'évacuer normalement une personne souffrant d'obésité (au delà de 130 kilos), pompiers et ambulanciers doivent parfois faire avec les moyens du bord. Si certaines zones, comme la région de Mons, sont bien loties, avec des véhicules spéciaux de la protection civile qui peuvent être appelés en renfort, ce n'est pas le cas en Wallonie Picarde.
Du côté des ambulances, passé un certain poids, on appelle le 100.Certains cas se révèlent en effet plutôt épineux, comme on l'explique du côté des ambulances Jean-Pierre, à Mouscron. “ Je me rappelle d'une fois où il fallait prendre en charge une personne de 180kg, qui habitait dans les étages. On ne savait pas la faire passer par la porte. Il a fallu faire appel à un camion grue avec une nacelle pour la faire sortir de chez elle. ”
Du côté des hôpitaux de notre région, de nombreux aménagements existent pour faciliter la prise en charge de personnes obèses. Ainsi, le Chwapi dispose de lits adaptés et de tables d'opérations renforcées. À Mouscron, au CHM, des lits renforcés sont aussi disponibles, ainsi que des lève-personnes pour faciliter le travail de nursing.
Re: l'obésité, un souci en cas d'urgence
La Nouvelle Gazette a écrit:face à l’obésité, les services de secours ont évolué
La matériel ambulancier de base destiné à transporter des patients peut supporter une charge maximale de 150 kilos. Mais il ne faut pas atteindre ce poids pour indisposer les secouristes. “ Nous faisons toujours le nécessaire pour les victimes soient transportées dans des conditions de confort et de sécurité optimales ”, explique David Bol, caporal à la caserne de pompiers de La Louvière. “ Nous essayons cependant, dans le même temps, de préserver notre dos. Du coup, lorsque le poids de la personne est trop important, nous n’hésitons pas à faire appel à une équipe de renfort ”. En cas de situation extrême, les secouristes doivent également se pourvoir d’un matériel plus adapté. “ Nous employons alors une civière de montagne, à savoir une civière d’évacuation constituée d’une coque en polyester, très résistante ”.
Une gestion difficile
Lorsque les victimes habitent dans des immeubles à étage, les ambulanciers troquent les civières contre des chaises. “ Généralement, celles-ci peuvent supporter jusqu’à 150 kilos de charge. Mais on en trouve actuellement des nouvelles qui résistent à un poids de 225 kilos: des chaises d’escalier à chenilles. Une solution qui, malheureusement, n’est pas toujours efficace. Le soucis volumique peut, en effet, s’avérer problématique lors d’un déplacement dans les escaliers ”. De plus, cette possibilité n’est applicable que dans le cas où le patient peut être transporté en position assise. Si cela, pour quelque raison que ce soit, est exclu, les pompiers doivent recourir à l’auto-échelle ou à l’ auto-élévateur: “ Mais, là aussi, il faut être prudent et respecter la charge au niveau de la nacelle. L’auto-échelle peut soutenir jusqu’à 180 kg de charge. L’auto-élévateur, 350 kg”.
Problème de manipulation
Arrivé au service des urgences de l’hôpital, le problème de manipulation du patient n’est pas terminé. “ Nous devons le transférer du brancard au lit”, précise Fabien Guerisse, reponsable du SMUR de Tivoli. “Cette étape nécessite un renfort de la part de l’équipe”. Sans parler de la difficulté pour les médecins de procéder aux divers examens: “ Les tables de scanner supportent une charge maximale de 180 kilos. A condition, cependant, que la personne ne soit pas trop opulente. Les tables de radio supportent, elles, 220 kilos ”. Quant aux inspections les plus élémentaires, elles aussi deviennent un véritable défi pour les médecins: “ Lorsque les personnes sont très enveloppées, il est difficile de trouver une veine et donc, de pratiquer une perfusion. Une petite masse palpée au niveau du ventre ne révèle rien et le stéthoscope ne permet pas d’entendre correctement le battement du coeur ”.
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