Verviers : 120 nouveaux casques pour les pompiers

La Meuse a écrit:120 casques neufs témoignent d’une sécurité qui a évolué dans la garde-robe du pompier

Tous les pompiers de Verviers viennent de recevoir leurs nouveaux casques d’intervention, 120 en tout pour la caserne. L’occasion de faire un petit retour en arrière pour voir comment ont évolué l’équipement et la sécurité de nos pompiers.

Forme aérodynamique, matériau hyperrésistant, visière de sécurité, protège-nuque antifeu... Les nouveaux casques de pompiers ne sont pas tellement différents de ceux qui les ont précédés et qui constituaient cette partie essentielle de l’équipement depuis une dizaine d’années.

“ Ce sont les nouveaux casques choisis par le ministère et largement subsidiés ”, explique Freddy Theis, responsable logistique du SRI Verviers. Heureusement parce que le casque, muni de sa lampe, coûte environ 350€. Multipliez par 120, et faites le compte: 42.000€!

Dans les années 50: en liège!

Quand on compare avec les casques des années’50, on peut se faire une idée de l’évolution de la sécurité. Il y a un demi-siècle, le casque était en liège. Son principal avantage était évidemment d’être léger.

Sont ensuite venus les premiers casques en plastique: belle allure mais pas très solides. Ils n’ont guère été utilisés.

On est ensuite passé aux casques blancs, style américain, nettement plus solides et pratiques. C’est au début des années 2000 qu’est arrivé le casque avec visière, puis double visière pour protéger de la chaleur et de la lumière des flammes.

Les pompiers disposent aujourd’hui de deux types de casques: le rouge, plus léger, moins volumineux, utilisé pour les interventions autres que les incendies (désincarcérations, pompages, tempêtes...) et le nouveau casque-feu qui vient d’arriver.

Le reste de l’équipement a lui aussi évolué en améliorant la sécurité de nos pompiers.

“ Quand je suis arrivé chez les pompiers, en 1993, on avait des “ capotes ” en similicuir et des pantalons style bleu de travail. On pouvait aller sur des incendies avec des bottes en caoutchouc. Aujourd’hui, il est hors de question que les hommes partent sur des interventions sans la totalité de l’équipement. Le pantalon-salopette et la veste sont en “ nomex ”, une matière qui résiste aux flammes et aux fortes températures. Et les bottes réglementaires obligatoires sont en cuir, avec semelle hydrocarbure et pointe renforcée en acier. Ces équipements ont nettement amélioré la sécurité des hommes en intervention, et certainement sauvé des vies ”