St-Hubert: décès d'Eric Vaillant

www.lavenir.net a écrit:Éric va laisser un grand vide

Les sapeurs pompiers ont emmené Éric à sa dernière demeure. Son départ brutal va laisser un grand vide à l’arsenal comme dans la cité borquine.

Éric Vaillant, décédé inopinément à l’âge de 48 ans, laisse ses collègues pompiers ainsi que ses nombreux amis sous le choc. L’annonce de ce départ brutal permet à chaque personne qu’il a côtoyé, et elles sont nombreuses, de s’arrêter un instant. Et là, seulement, on se rend compte que rien ne sera plus comme avant.

Les hommes du feu sont venus des quatre coins de la province pour lui rendre un dernier hommage. C’est en la basilique, à quelques pas de son domicile, que le doyen Philippe Goosse, aumônier des pompiers de Saint-Hubert, a célébré les funérailles. Une célébration qui s’est voulue toute simple comme l’a déclaré le commandant du SRI, Claude Burgraff. C’est en toute amitié également que le doyen Goosse s’est adressé à l’assemblée pour mettre en avant la personnalité d’Éric, avec son côté relationnel très développé. Une personne agréable, serviable, affable qui aimait être au courant des événements croustillants de la cité borquine.

Entré au service incendie le 1er octobre 1988, Éric était fort discret, mais toujours présent à l’appel. Étant gérant de l’hôtel-restaurant « Le Borquin » avec son épouse, une semaine sur cinq, depuis plusieurs années, Éric assurait la permanence téléphonique. On entendra plus « Vous m’avez bien entendu les amis ?», attentif et soucieux de sa responsabilité.

Éric avait toujours un petit mot sympa envers ses amis collègues qu’il balançait à travers la radio. Ses collègues du piquet 5 qui l’ont emmené jusqu’à sa dernière demeure se souviennent de leur dernière intervention avec Éric. C’était le 7 mai dernier, lors d’un accident important de voie publique entre Poix et Saint-Hubert. Soucieux de rester au top-niveau, il avait encore participé fin de l’année dernière aux formations théoriques et pratiques sur le flash-over et l’accoutumance au feu.

L’absence d’Éric Vaillant sera lourdement ressentie dans la vie quotidienne place de l’Abbaye, ainsi que dans les nombreuses associations dont il faisait partie comme Les Pêcheurs de l’Étang de Saint-Hubert, les diverses confréries et notamment celle d’Orval où il venait d’être intronisé. Éric va laisser un grand vide au sein du service incendie de Saint-Hubert.