Pour les pompiers, l’été 2011 est un vrai nid de guêpes

www.lavenir.net a écrit:Tordons le cou aux idées toutes faites : il n’y a pasà proprement parler d’« années à guêpes ». Toutefois, en juillet et août, ça bourdonne pas mal !

N’allez surtout pas vous imaginer que les guêpes bâtissent leur nid sous votre charpente le temps d’une nuit. Au mieux, vous ne découvrez le travail de ces patientes architectes sous une corniche, dans une anfractuosité ou même au ras du sol, qu’au retour des beaux jours.

Au pire, nos bourdonnantes ouvrières ont élu domicile dans votre grenier depuis belle lurette et la taille qu’a prise leur infrastructure n’en est que plus impressionnante.

Lorsque le mercure est monté d’un coup – de chaleur –, l’autre semaine, c’est du même coup le standard des services d’incendie de la province qui s’est mis à chauffer. L’explosion du nombre d’interventions signifie-t-elle pour autant que l’on puisse parler d’« été à guêpes », ainsi que le prétendent certains « observateurs » ?

« Non, pas vraiment, estime Éric De Pauw, lieutenant au service régional d’incendie (SRI) d’Arlon. Disons plutôt que les gens sont confrontés à des nids de guêpes en pleine activité lorsqu’ils profitent de leur jardin. Avec des pics généralement situés en juillet et août. »

Les pompiers en savent quelque chose, qui sont particulièrement sollicités en période estivale. Ainsi, il y a quelques jours, une trentaine d’appels ont été enregistrés sur une seule journée au SRI d’Arlon tandis que les autres casernes de la province n’étaient pas en reste.

Ne prenez pas de risques inutiles !

Fin juin, « c’était nid de guêpe sur nid de guêpe », pas forcément des missions désagréables, mais qui occasionnent un surcroît de travail conséquent. « Une équipe de deux pompiers opère par tournée, explique encore le lieutenant De Pauw. Ces interventions ont un coût aussi, pour réduire les frais, nous les regroupons par secteurs. » Il faut savoir, par exemple, que la zone du seul SRI d’Arlon pousse jusqu’à Martelange et Anlier au nord, Saint-Léger à l’ouest et Messancy au sud.

C’est d’ailleurs aussi pour cette raison que, depuis quelques années, un forfait – de 37 € cette année – est instauré. Cher pour une intervention qui, généralement, n’excède pas quelques minutes ? Non, si l’on tient compte du trajet d’une part, mais surtout du danger lié à la destruction d’un nid de guêpes.

« Chacun reste libre d’intervenir soi-même, à condition bien sûr que le nid soit accessible, ce qui n’est pas toujours le cas, mais mieux vaut mettre en garde : des mesures de protection s’imposent. Un masque de type apiculteur s’impose, au minimum. Quant à décrocher un nid pour l’isoler, cela ne s’improvise pas. Et mieux vaut ne pas rater son coup. Sinon, c’est tout le monde aux abris ! »

Bref, ne prenez pas de risques inutiles, d’autant que la piqûre de guêpe s’avère douloureuse, sinon même fatale chez des sujets allergiques.

www.rtlinfo.be a écrit:Guêpes envahissantes: déjà 350 interventions à Braine-l'Alleud

Comme chaque année en cette période, les guêpes sont de retour. Les pompiers ont déjà reçus beaucoup d’appels de riverains envahis. Attention cependant à ne pas confondre guêpes et abeilles, ces dernières étant une espèce protégée, dont on ne peut détruire les essaims.

Depuis le mois de mai, et jusqu'à la mi-septembre environ, les interventions de destruction de nids de guêpes sont très fréquentes. A Braine-l'Alleud, par exemple, les équipes de secours sont déjà intervenues 350 fois. Des interventions qui se font généralement après 17h, lorsque les guêpes sont plus calmes car moins exposées au soleil. Les pompiers pulvérisent une poudre non toxique qui tue le nid en quelques jours.

Avant d'appeler les secours, les riverains concernés doivent s’assurer qu'il s’agit de guêpes et non d'abeilles (plus fines et tigrée jaune et noire) ou de bourdons. En effet, les abeilles et les bourdons sont des espèces protégées dont on ne peut détruire les essaims.