Zp Boraine : Colfontaine, quatre blessés pour un type ivre (24/08/2011)

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Une interpellation pour vol à l’étalage a tourné à la confrontation entre les forces de l’ordre et des habitants de la rue de Maubeuge à Colfontaine. Deux policiers sont en incapacité de travail, et deux membres de cette famille ont été blessés.

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Publié le 24/08 à 17h20

Si des éléments restent flous, une question qui se pose: les policiers ont-ils réagi de manière proportionnée face à une rébellion ou ont-ils eu la main leste?

Selon ses propres dires, Cédric n’est “pas un saint. ” Ce vendredi vers 16h, il reconnaît s’être rendu avec son copain Christopher, 22 ans, au Colruyt de Quaregnon et d’y avoir commis un vol à l’étalage. Mais lui et sa famille sont choqués par la manière dont des représentants des forces de l’ordre les auraient interpellés. Il est à peu près 20h lorsque deux agents de la police boraine, un homme et une femme, se présentent au domicile de Cédric. Des témoins du vol ont relevé le numéro de plaque du véhicule de son complice, ce qui a mené les policiers à eux. Christopher se rend sans la moindre opposition. Mais Cédric qui entre-temps a bu le contenu des bouteilles dérobées plus tôt dans la journée, “ cuve ” à l’étage. Suivis par Joël, le beau-fils de Cédric, les agents se rendent alors dans sa chambre et trouvent Cédric dans son lit allongé sur le ventre. Joël tente alors de réveiller son beau-père. Sans succès. “La policière lui a alors mis un coup dans le mollet. Là-dessus, Cédric s’est retourné et a marmonné des trucs incompréhensibles. Le policier l’a ensuite poussé à l’épaule et Cédric a repoussé sa main, ” confie Joël. “Le policier a alors saisi Cédric à la gorge et lui a envoyé une série de coups de

poing. Mon beau-père s’est alors redressé, mais il ne tenait plus debout. Pourtant, le policier l’a aspergé avec une bombe lacrymo.” Denise, la mère de Cédric s’en mêle à son tour. Voulant “ protéger son fils ”, la dame de 61 ans attrape la policière par les cheveux. “Quatre policiers sont alors arrivés et se sont mis à la frapper,” témoigne Joël. Finalement, les policiers emmènent Cédric et Denise au poste.

Le chef de corps Marcel Staelen a déploré que deux de ses agents aient été blessés, “ à cause d’énergumènes qui ne respectent rien! ” Pour lui, les policiers ont utilisé tous les moyens dont ils disposaient pour maîtriser ces personnes dans une situation de rébellion.