Bientôt 300 caméras de surveillance à Charleroi

www.lavenir.net a écrit:La zone de police s’est dotée d’un nouveau dispatching et d’un centre de crise à la pointe de la technologie actuelle.

Chaque année, le dispatching de la Police locale doit gérer plus de 60 000 demandes d’interventions en tous genres. Difficile, dès lors, de travailler avec des équipements vétustes. Voilà pourquoi la zone vient d’investir quelque 700 000€ dans l’installation d’un nouveau dispatching et d’un centre de crise, tous deux reliés aux caméras de surveillance qui fleurissent en ville.

Le premier constitue véritablement le centre névralgique de la police carolo. C’est là, en effet, que le service 101 de Mons dirige les appels à l’aide qui concernent la métropole. En moyenne, quatre policiers postés derrières de multiples écrans d’ordinateur se chargent de réceptionner ceux-ci, puis de dispatcher les tâches en fonction des équipes disponibles sur le terrain et de leur degré d’urgence. « Tous nos véhicules disposent d’un fleetlogger, qui permet de les géolocaliser en temps réel, explique le commissaire Pascal Dutilleul. En cas d’intervention urgente, le dispatching peut visualiser l’équipe disponible la plus proche sur une carte et l’envoyer sur les lieux. À tout moment, nous pouvons contrôler l’historique de déplacement de nos véhicules, leur vitesse, l’enclenchement du bitonal ou encore les freinages et accélérations ».

Big Brother à Charleroi
Sur le grand mur du dispatching s’étale un kaléidoscope d’écrans LED, eux-mêmes divisés en de multiples fenêtres. « Il s’agit des caméras de surveillance disposées en ville, poursuit le commissaire. Une quarantaine d’entre elles sont déjà opérationnelles mais, à terme, 200 appareils seront installés aux endroits sensibles, dans le centre, mais également en périphérie ».

Mobiles, dotées d’un zoom, ces caméras permettront une surveillance en temps réel, mais également une récupération de preuves a posteriori. En cas de dépôt de plainte ou d’agression, il suffira de remonter à l’heure des faits pour visionner la scène critique.

Par ailleurs, le dispatching pourra garder l’œil sur les dix cachots du commissariat, également munis de caméras et d’interphones qui permettent une communication avec le détenu.

La crise en temps réel
Le centre de coordination communal (ou centre de crise) est également équipé des dernières technologies. « En cas de catastrophe, c’est ici que les différents directeurs de disciplines, comme le bourgmestre, les pompiers ou la protection civile, se réuniront pour prendre les décisions, précise le chef de zone, Philippe Stratsaert. Ils seront avertis par SMS, via une application informatique. Depuis ce local, ils pourront obtenir les images des caméras de surveillance et de l’hélicoptère, ou entrer en audio et en vidéoconférence avec le Ministère de l’Intérieur ».

Outre les plans d’urgence, ce centre permettra de gérer plus aisément les grands événements, les opérations policières et les situations compliquées comme l’enneigement des routes.

La Nouvelle Gazette a écrit:Charleroi: 300 caméras israéliennes pour sécuriser la Ville

La société Blue Vision Telecom passe de 200 à 300 caméras pour mieux couvrir le territoire communal de Charleroi. Tout devrait être terminé d’ici à la fin de l’année.

Les caméras israéliennes débarquent en masse à Charleroi. Initialement, il était prévu d’en installer 200.

Finalement, au fur et à mesure que le projet avance, le nombre d’appareils a été plusieurs fois revu à la hausse. Désormais, on parle d’environ 300 caméras.

Cette augmentation se justifie soit par la volonté de couvrir de nouveaux quartiers, soit par le souhait de mieux couvrir certaines zones déjà filmées.

À propos des nouveaux lieux, on évoque notamment le parking situé sous le pont Paul Janson. Il est situé sous l’503, derrière la gare.

Dans ce même quartier, la rue de la Villette sera elle aussi protégée par ce système de caméras de surveillance.

Le long de la Sambre, la rue Léopold et le quai de Brabant sont eux aussi concernés par le projet. La Ville Basse va globalement profiter de ce système, en plus de la ville haute. Certains quartiers en dehors du R9 seront aussi filmés.

En tout état de cause, l’objectif est d’offrir aux policiers une couverture vidéo ultra-performante qui vient tout droit d’Israël.

« C’est effectivement un système sans fil dont la fabrication est israélienne », nous assure-t-on du côté de la firme, Blue Vision Telecom. Ce système sans fil permet une installation plus rapide mais nécessite aussi une technologie perfectionnée. Le défi est de pouvoir tout filmer, en permanence, avec une définition suffisante et tout cela sans avoir recours aux câbles.

P.B.

La Nouvelle Gazette a écrit:Charleroi a enfin ses caméras « parlantes ». Cinq endroits stratégiques du centre-ville comme la place du Manège et le boulevard Tirou accueillent depuis plusieurs jours cette technologie totalement inédite en Belgique. Et le système est totalement opérationnel ! Depuis son écran de contrôle, un policier pourra donc s’adresser directement à un citoyen en infraction ou commettant une incivilité grâce à un haut-parleur installé en dessous de la caméra.

Les caméras interactives, mieux connues sous la dénomination de « parlantes » ont fait leur grande entrée dans le centre-ville de Charleroi il y a plusieurs jours. Le système a été installé aux quatre coins de la métropole et plus précisément à cinq endroits stratégiques de la cité.

Le couple caméras/haut-parleur a, sans surprise, été implanté au boulevard Janson juste en face du tristement célèbre « Monument », à la ville-haute. Cette technologie a également investi la place Charles II ainsi que la place du Manège. Mais la ville-basse n’a pas été oubliée dans ce dossier, non. Deux endroits accueillent également les caméras sonores : la place Buisset ainsi que le boulevard Tirou.

Elles sont installées mais surtout elles fonctionnent. Dès aujourd’hui, un policier pourra donc rappeler à l’ordre les auteurs d’incivilités de tous genres en direct, grâce à un haut-parleur installé en dessous de la caméra. Quel genre d’infractions ? De tout. Uriner sur la voie publique, dépôts clandestins, voitures mal garées voire même un papier jeté à terre. Une mesure de contrôle principalement dissuasive qui vient s’ajouter aux simples caméras déjà installées un peu partout dans l’intra-muros.