Au réveillon de Noël, ils avaient le cœur au travail

www.lavenir.net a écrit:Petit tour dans différents services d’urgences de Nivelles. À la rencontre de ceux qui travaillaient le soir du réveillon de Noël.

Chacun célèbre le réveillon de Noël à sa façon. En famille, entre amis ou… au boulot. C’était le cas de Pierre-François Muret et de Mathieu Griffet. Tous deux sont infirmiers au service des urgences du centre hospitalier de Nivelles.

Samedi soir, 19 h 30, la salle d’attente est vide. Les deux hommes sont de garde jusqu’au lendemain matin 7 h. « Je pense qu’on aura bientôt du pain sur la planche. En période de fêtes, beaucoup arrivent ici avec le même genre de blessures : des coupures suite à l’ouverture des huîtres, des brûlures survenues en cuisinant… », indique Pierre.

Se dévouer pour le réveillon ?« C’est comme ça, c’est le boulot ! Mais on le fête un peu ici, à notre manière, donc sagement et sans alcool. Pour manger, on a prévu une raclette suisse. Question de facilité car on peut quitter la table à tout moment si quelqu’un a besoin de nous », ajoute-t-il en relevant son bonnet rouge et blanc.

Si le personnel soignant est sur le qui-vive, les pompiers sont sur la brèche aussi. À la caserne nivelloise, l’effectif est réduit à huit hommes. Une alerte perçante retentit brusquement, un accident vient de se produire. Il faut partir.

Juste en face, dans leur tout nouveau bâtiment, cinq policiers garantissent une permanence. Au cœur du zoning industriel, à la pharmacie militaire centrale, ils sont cinq aussi, si on compte le chien de garde.« On s’est concocté un petit repas. Il faut bien se faire plaisir », lance l’un d’entre eux.

Depuis l’accueil de l’enceinte de la prison, le chef surveillant Didier Caperon explique :« Ici, il s’agit d’un jour comme un autre. Excepté la composition des repas, les habitudes ne changent pas pour les détenus. »

Samedi soir, le président de la Chambre des représentants, André Flahaut, a visité toutes ces institutions. Pour offrir des ballotins de pralines aux membres du personnel. Ce geste, il l’effectue depuis dix-sept ans en Brabant wallon.

Premier arrêt : le centre d’accueil et d’hébergement Les Quatre vents à Nivelles où les tables ont été décorées et dressées dans la salle commune. Le jeu de lumière est dirigé vers la petite piste de danse et les chants de Noël s’invitent aux oreilles… Plus d’une trentaine de résidents s’apprête à réveillonner ensemble… en famille

www.lavenir.net a écrit:André Flahaut a fait sa tournée de Noël

Depuis 17 ans, André Flahaut profite du réveillon de Noël pour effectuer la tournée d'un certain nombres de services de garde ce soir-là : police, pompiers, hôpitaux, prison…

«C’était le 24 décembre 1994. Les pompiers de Nivelles étaient encore installés dans la caserne située rue Roblet. Un policier m’avait sermonné car j’avais emprunté le sens interdit avec ma voiture par distraction. Mais moi je voulais juste apporter quelques pralines au personnel…» Une petite anecdote qui fait encore rire André Flahaut, président de la Chambre des représentants.

Depuis dix-sept ans, le Nivellois profite du réveillon de Noël pour effectuer la tournée d’un certain nombre de services d’urgences du Brabant wallon. Dans les hôpitaux et les commissariats, chez les pompiers… «Je me rends où se tiennent des permanences la vieille de Noël. L’idée et l’envie me sont venues, un jour, par hasard. Depuis, j’ai recommencé chaque année. C’est ma manière d’être proche des gens et d’encourager celles et ceux qui travaillent lors de cette soirée particulière.»

Cette année, dix-neuf endroits figuraient sur la liste de sa tournée, qui s’achève en général aux alentours de minuit. Après Nivelles, André Flahaut s’est ainsi rendu à Ittre (prison), à Tubize, à Braine-l’Alleud, à Waterloo, à La Hulpe, à Ottignies et à Wavre.

La Nouvelle Gazette a écrit:Noël ou pas Noël, les pompiers de Charleroi travaillent toute l’année au service des citoyens du Pays Noir.

En cette journée de réveillon, ils seront à leur poste dès 7 heures 30 du matin. Prêts pour vivre une longue journée mais également une longue nuit de garde.

“ Le 24 décembre n’est certainement pas le jour le plus calme de l’année, témoigne Michel Méan, lieutenant pompier à la caserne de Charleroi. Les interventions sont souvent légion. Et parfois aussi très spectaculaires. Je me souviens notamment d’un incendie gigantesque à la chaussée de Bruxelles à Dampremy, il y a trois ans. Les flammes avaient été dévastatrices! ”

Et de se souvenir encore d’un Noël particulièrement agité: “ Les interventions n’arrêtaient plus. Tant et si bien que nous avons commencé le repas de Noël à la caserne vers 18 heures... pour le finir à 3 heures du matin! ”

Car, malgré le travail et les interventions, les pompiers de Charleroi mitonnent tous les ans un repas de Noël. “ Un ou deux volontaires se chargent de cuisiner les plats, pointe encore Michel Méan. L’ambiance est très conviviale et bon enfant. Par contre, l’alcool est proscrit! ”