Lacs de l'eau d'heure : une algue provoque les démangeaisons des baigneurs (27/07/2012)

1. Aucun plan d'urgence n'a jamais été déclenché.
2. La gestion a été faite en dépit du bon sens.
3. Lao Tseu (qui fréquentait en son temps le lac de la Plate Taille) a dit:
"Il est facile de faire une tarte avec le beurre et la farine du voisin".
Comprenne qui voudra.

Tant mieux si il ne s'est rien passé.....

Narcan a écrit:"Il est facile de faire une tarte avec le beurre et la farine du voisin".

A retenir pour un prochain exercice, ça évitera la crainte de déforcer le secteur

l'avenir du 30-07


FROIDCHAPELLE/CERFONTAINE - Septante baigneursont souffert de démangeaisons, hier, en sortant de l’eau sur la plage de la Plate-Taille. Une algue est suspectée.

Vendredi, en début d’après-midi vers 13h, un appel est parvenu au centre de secours des Lacs de l’Eau d’Heure. On signalait que quelques personnes, deux adultes et un enfant se plaignaient de démangeaisons alors qu’ils se trouvaient dans l’espace de baignade aménagé derrière l’Aquacentre, en bordure du lac de la Plate Taille.

Quelques minutes plus tard, c’est plusieurs dizaines de personnes qui se plaignent des mêmes symptômes. De plus, certaines signalaient que leurs démangeaisons augmentaient avec le fait de prendre une douche.

Plan catastrophe

Devant l’ampleur du phénomène, un appel aux renforts est lancé et les autorités décident de déclencher le plan catastrophe. Ainsi six ambulances, deux SMUR, le véhicule de commandement des pompiers de Beaumont, celui affecté au transport de personne de Couvin , et plusieurs équipes de police se rendent sur les lieux. Après un premier tri parmi les victimes, une partie d’entre elles est transportée par le minibus des pompiers Couvin vers une salle chauffée toute proche.

Le reste des personnes, qui ne présentaient pas de symptômes, est resté sur les lieux. L’équipe médicale du SMUR les examinera une à une sous la tonnelle située entre «la plage» et «l’Espace fun».

Au total, ce sont 72 personnes, majoritairement des enfants, dont une bonne partie issue d’un camp de jeunes néerlandophones installés tout proche, qui seront prises en charge.

Quelques heures après le début de ces faits plutôt inhabituels, il était temps de tirer les premières conclusions.

L’hypothèse la plus vraisemblable pour cette contamination naturelle de l’eau, serait due à une algue. Cette dernière réagirait aux conditions climatiques de ces derniers jours, et produirait une substance urticante pour l’humain.

Cette irritation était temporaire puisque le temps que les derniers enfants soient examinés sur la plage, une partie des premiers pouvait déjà regagner leurs tentes ou leur domicile.

Étonnement sur la plage

Sur la plage, les touristes avaient de quoi s’étonner. Rapidement après le déclenchement du plan catastrophe, les forces de police se sont déployées, tout autour du domaine. L’accès aux voitures à cette partie du quartier était interdit, mais les piétons étaient autorisés. Les rubalises (ruban plastique bleu et blanc lettrées «police») étaient placées d’abord entre les habitations et la plage, puis déplacées à l’entrée de la plage, ensuite entre la plage et le lac et enfin le long des berges côté plage.

Pour tout le monde, il était clair qu’il fallait interdire l’accès à l’espace de baignade autorisée, l’accès aux sports nautique, distant d’une dizaine de mètres, pouvait reprendre du service.

Sitôt les que les ambulances ont quitté la place, se sont des journalistes des différents médias qui ont envahi les lieux. Au bar, Willy râlait: «Avec toute la mauvaise pub qu’ils vont nous faire, on ne verra plus personne!».

Au téléphone, Madame rassurait ses différents interlocuteurs: «Nous restons ouverts, tout est ouvert, la piscine, le sport. Seule la baignade est interdite. Pour le moment, on attend les analyses».

En effet, comme l’a confirmé le bourgmestre de Froidchapelle: «On analyse régulièrement l’eau mais dans les prochaines heures et les prochains jours, nous serons encore plus vigilants..»

Difficile, la coordination Namur-Hainaut à l'Eau d’Heure.


CERFONTAINE/FROIDCHAPELLE - Le plan d’urgence de vendredi, sur les Lacs de l’Eau d’Heure, a révélé l’énorme difficulté à communiquer entre services de secours.


Le plan d’urgence de vendredi, déclenché alors qu’une septantaine de baigneurs ressentaient des démangeaisons en sortant de l’eau sur la plage de la Plate-Taille, a fait office d’exercice catastrophe grandeur nature pour un éventuel sinistre plus grave.

Le moindre que l’on puisse écrire, c’est qu’il a permis de relever une série de lacunes, principalement dans la communication et le respect des protocoles.

«Un débriefing aura lieu, probablement cette semaine. Il nous permettra de pointer les améliorations à apporter», nous explique le capitaine Fabrice Pierart, commandant du service d’incendie de Beaumont.

C’est lui qui devait coordonner les secours ce vendredi, puisque l’incident s’était produit sur le territoire de Froidchapelle, en Hainaut. Mais en réalité, c’est par hasard, vendredi après-midi, qu’il a appris qu’un plan d’urgence était en passe d’être déclenché dans sa zone!

«Lorsque l’alerte a été donnée, c’est l’ambulance de Cerfontaine, basée à Falemprise en été, qui est d’abord intervenue. Cela, c’est conforme à l’organisation des secours urgents.

Les ambulanciers, voyant la situation, ont réclamé des renforts. Ils se sont adressés au Service 100 de Namur, qui a organisé l’intervention de trois autres ambulances et des SMUR, alors que nous étions en territoire hennuyer. C’est donc le Service 100 de Mons qui devait endosser ce rôle.»

Juste une question de compétence? Pas vraiment. Le commandant beaumontois nous donne un exemple : «Le Service 100 namurois a mobilisé les SMUR de Chimay, de Lobbes et de Charleroi sans prévenir le service 100 de Mons.» Cela aurait pu être ennuyeux si Mons avait eu, simultanément, à gérer un accident grave dans la Botte sans connaître l’état des services disponibles.

Enfin, le fait que Beaumont n’ait pas été mandaté est aussi problématique : «Nous avons la responsabilité de la couverture de cette zone. Or, nous n’avions pas été mandatés. Une fois arrivés sur place, nous avons cependant travaillé en parfaite collaboration avec Couvin malgré les gros soucis de communication sur le terrain.»

Car il y a pire, encore : «Le réseau ASTRID ne nous permet pas de communiquer entre secours de provinces différentes!

Un pompier de Beaumont ne sait donc pas dialoguer par radio avec un collègue de Couvin et inversement. Cette problématique, par contre, est très grave. Sur un accident majeur, cela peut réellement porter à conséquences.»

Chez ASTRID, on a une explication fort simple de ce phénomène : «Le réseau était disponible puisque les pompiers savaient communiquer entre eux, précise Florent Deffense, d’ASTRID. Le souci est dans la programmation des groupes de communication. Le ministère de l’Intérieur a défini des groupes par zone. Les groupes catastrophes sont répartis par province mais il était sorti d’un exercice catastrophe à Couvin que les services de secours chimaciens et couvinois ne savaient pas communiquer entre eux. Il faut donc ouvrir l’accès d’un groupe de communication à l’autre pour permettre aux deux de communiquer ensemble.»

Manifestement, depuis l’exercice de Couvin le 21 mars 2010, cela n’a pas été fait. «Le SPF intérieur travaille en ce moment à la reprogrammation de tous les groupes de communication du pays. C’est aux pompiers de faire remonter l’information, via les gouverneurs, pour que l’on tienne compte de ces expériences.»

La société ASTRID prendra aussi contact avec les pompiers couvinois et beaumontois pour un débriefing et une analyse du fonctionnement de son réseau (Source Actu24)

C'est souvent ce gene de problèmes qui arrivent dans pareille situation mais je pensais que astrid avait réglé ce soucis . Pour les smurs on peut communiquer avec plusieurs centre 100. il faut aussi préciser que astrid offre beaucoup de possibilié (peut être trop) et si on a pas l'habitude de l'utilisation cela peut être problématique. Quidd de la gestiond'un centre 100 par rapport à un autre à qui l'appel au départ est parvenu? car si cerfontaine à appeler namur c'est qu'ils étaient sortis pour eux . c'est parfois difficile quand les lieux sont limitrophes.

VAN BELLINGHEN a écrit:C'est souvent ce gene de problèmes qui arrivent dans pareille situation mais je pensais que astrid avait réglé ce soucis . Pour les smurs on peut communiquer avec plusieurs centre 100. il faut aussi préciser que astrid offre beaucoup de possibilié (peut être trop) et si on a pas l'habitude de l'utilisation cela peut être problématique. Quidd de la gestiond'un centre 100 par rapport à un autre à qui l'appel au départ est parvenu? car si cerfontaine à appeler namur c'est qu'ils étaient sortis pour eux . c'est parfois difficile quand les lieux sont limitrophes.

Ce que je trouve pénible c'est quand tu dépends de plusieurs CS112, quand tu reçois ton alerte pager tu dois prévenir les autres centres que tu sors.
Pour moi c'est au CS requérant à le faire ce qui n'est manifestement pas le cas et c'est encore une perte de temps.

Arrêtons de dire n'importe quoi.
1. Il y a tout ce qu'il faut pour communiquer avec ASTRID..cela dépend de ce qu'on programme dans les radios.
Si les SRI se sont "autolimités", c'est leur problème et pas celui d'ASTRID.
Dans la nouvelle programmation Santé Publique, le même poste peut servir dans toute la Belgique..de Knokke à Arlon.
2. Accessoirement, il faut aussi savoir changer de groupe et de folder...ça peut aider...
3. Enfin, pour ce qui est de la gestion de cet incident proprement dit, je préfère me taire en attendant le debriefing..je vous renvoie à mon post du 27.07.

emercare68 a écrit:Pour moi c'est au CS requérant à le faire ce qui n'est manifestement pas le cas et c'est encore une perte de temps.

Tu as 1000 fois raison...on finira par y arriver.
Patience.

Je supose que ceux qui ont mis cette info dans la presse prendront également la pein ede communiquer sur les mesures prises afin que la situation s'améliore...

Tu auras droit à un morceau de la tarte en question...si tu es sage.

Chacun amène sa pâtisserie régionale et on se fait un buffet tartes...

le manque de communication entre centre100 date de longtemps jeme souviens du temps de Charleroi cea existait déjà et pour palier on faisait les départs et dispo ou renté sur la fréquence natonale 1 quipermettait au de charleroiet namur de nous contacter et on assurait lamission sur le centre qui nous appelait .Ce serait bien que avec la nouvelle technique les centres 100 voient en direct la situation des vecteurs qu' il a à sa disposition. Et je rejoins Narcan il faut savoir utiliser Astrid. Il faudrait peut être organiser régulièrement des petites formations. Et quand comme à namuron passe zau niveau ssytème il y a des paramètres différents et on a pas reçu de formation.