Collision entre deux navires en mer du Nord (5/12/2012)

www.lavenir.net a écrit:Un navire parti de Zeebrugge a coulé après une collision en mer du Nord. La collision s’est produite mercredi soir à environ 100 kilomètres de la côte à hauteur de Rotterdam. Au moins 13 personnes ont été secourues.

Cinq d'entre elles ont été amenées en hélicoptère à l'aéroport de Rotterdam-La Haye. Quatre personnes ont été transportées au Centre médical Erasme à Rotterdam. Deux autres personnes ont été secourues par le bateau Corvus J, qui était entré en collision avec le Baltic Ace.

La destination des deux dernières personnes n'est pas connue, indiquent les gardes-côtes néerlandais.

Vingt-quatre personnes au total se trouvaient à bord du bateau au moment de la collision. Le sort des onze autres personnes n'est pas encore connu.

Un hélicoptère de sauvetage a fouillé les alentours du lieu de l'accident avec une caméra infrarouge.

Le Baltic Ace, qui bat pavillon bahaméen, a percuté mercredi soir vers 19h15 le navire chypriote Corvus J.

L'accident a eu lieu environ 100 lm à l'ouest de la Zélande, dans une zone avec un trafic important vers le port de Rotterdam. Les conséquences pour le port hollandais ne sont pas encore claires. La cause précise de l'accident n'a pas encore été établie.

www.7sur7.be a écrit:Les sauveteurs ont découvert jeudi en fin de matinée le corps sans vie d'un des sept membres d'équipage portés disparus du Baltic Ace et l'ont sorti de l'eau. Le bilan de la collision qui a eu lieu mercredi soir en mer du Nord entre le cargo Baltic Ace et le porte-containers Corvu J., s'alourdit donc à cinq victimes, ont indiqué les garde-côtes de Den Helder.

Le corps de la victime a été transporté à l'aéroport The Hague de Rotterdam par un hélicoptère de la force aérienne belge.

Deux navires de la Société royale néerlandaise de sauvetage, deux avions et deux hélicoptères participent aux opérations de recherche en mer du Nord. "Les recherches continueront jusqu'à ce que la nuit tombe si cela est nécessaire", a ajouté un porte-parole des garde-côtes.

Sept victimes hors de danger
Par ailleurs, les sept victimes de la collision soignées aux hôpitaux Sint-Augustinus de Furnes et Damiaan de Ostende, à la suite d'hypothermies sont désormais hors de danger.

Les deux victimes les plus sérieusement blessées ont été emmenées à Furnes. "Leurs jours ne sont plus en danger. Tout s'est bien déroulé. Elles se trouvent encore aux soins intensifs pour le moment mais devraient quitter le service dans le courant de la journée", a expliqué le Dr. Lebbinck.

L'hôpital Damiaan d'Ostende a lui pris en charge cinq victimes: deux Philippins et trois Polonais. "Elles viennent d'avoir un dernier contrôle médical et rejoindront leurs collègues à Rotterdam dans les prochaines heures", a précisé le Dr. Sibiet. "Les victimes étaient en hypothermie et certaines souffraient de meurtrissures légères. Comme il se doit dans de pareils cas, nous les avons peu à peu réchauffées."

Les victimes souffrent également d'un traumatisme psychologique. "On ne peut pas sous-estimer cela. Elles ont pu appeler durant la nuit leurs familles et amis, car il est important qu'elles ressentent ce sentiment de sécurité."

Pas de pollution en vue
Enfin, rien n'indique pour l'instant que le cargo Baltic Ace sera responsable d'importants dégâts environnementaux, a indiqué jeudi le cabinet de Carl Decaluwé, le gouverneur de la province de Flandre occidentale, qui suit de près l'évolution de la situation.

L'Unité de gestion du modèle mathématique de la mer du Nord (BMM) a constaté l'absence de pollution en survolant les lieux avec un avion. A partir de ses observations, elle a conclu qu'aucune fuite n'émane du réservoir de carburant du Baltic Ace.

La recherche a pris fin avec le coucher du soleil
La recherche des six membres d'équipage disparus à la suite de la collision en mer du Nord entre le cargo Baltic Ace, qui a sombré en quinze minutes, et le porte-conteneurs Corvus J. a pris fin avec le coucher du soleil. Il est très peu probable que la recherche se poursuive vendredi au lever du jour, ont indiqué les garde-côtes.

www.7sur7.be a écrit: Le cargo Baltic Ace, qui a sombré mercredi soir en 15 minutes en mer du Nord après une collision avec le porte-containers Corvus J., transportait 1.417 voitures neuves, a appris jeudi l'Agence BELGA auprès la compagnie maritime UECC (United European Car Carriers), qui a affrété le navire le 26 novembre dernier.

Le porte-parole d'UECC à Oslo ne peut pas encore communiquer davantage d'informations au sujet du chargement du Baltic Ace. "Nous voulons tout d'abord témoigner de notre plus profonde compassion aux victimes de cette catastrophe", ajoute-t-il.

La collision entre le cargo Baltic Ace et le Corvus J., qui a pu se rendre jusqu'au port d'Anvers, a fait au moins quatre victimes. Treize personnes ont déjà été secourues. Deux hélicoptères belges Sea King sont intervenus mercredi soir sur les lieux de la collision à une centaine de kilomètres de la Zélande. Sept personnes ont été ainsi secourues, cinq ayant étant transportées vers Ostende et deux vers Furnes. Il semblerait que tous soient de nationalité étrangère, l'équipage venant de Bulgarie, de Pologne, d'Ukraine et des Philippines.

Les drapeaux ont par ailleurs été mis en berne au port de Zeebrugge.

L'alerte retentit à la 40e escadrille Héli de Coxyde. Deux bateaux viennent d'entrer en collision au large des côtes de Rotterdam et les équipes de Sea King se préparent au pire. Le 1er sergent plongeur Jurrie Mulier nous fait part de son intervention.

« Lorsque nous sommes partis, nous disposions de peu d'informations. On ne connaissait pas le nombre de personnes présentes sur le navire, ni s'il était en train de couler ou non », confie le plongeur. « Durant le trajet, des renseignements nous parvenaient au compte-gouttes. Ce n'est que dix minutes avant notre arrivée sur le lieu de la catastrophe que nous avons été prévenus de la gravité de la situation ».

Plongeur depuis plus de quinze ans, Jurrie Mulier connaît bien son métier. Mais faire face à un tel accident n'est jamais simple. « Je travaille au sein de l'escadrille depuis février 2011. Cette année, nous sommes intervenus une centaine de fois sur des bateaux beaucoup plus petits. Je n'avais jamais assisté à une telle catastrophe. Nous ne nous attendions pas à ce que le navire disparaisse si vite et pensions devoir seulement remonter les rescapés de l'épave. Mais en arrivant, tout n'était que débris et canots de sauvetage ».

Quelques minutes après l'arrivée de l'hélicoptère, Jurrie est dans l'eau et aperçoit des survivants. « J'ai vu deux membres d'équipage dans un canot. Ils avaient l'air d'être en hypothermie, ne portaient que des sous-vêtements et sommeillaient ».

Garder son calme n'est pas chose aisée mais notre plongeur y est parvenu. « Le métier n'est pas simple mais procure toujours l'immense satisfaction de pouvoir retrouver des gens à ramener en lieu sûr. Si nous n'avions pas travaillé en équipe, nous n'aurions jamais réussi à sauver autant de personnes. Chacun a donné le meilleur de lui-même pour sortir ces personnes de la difficulté».