Cinq policiers borains ont suivi le travail de la police québecoise
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Cinq policiers borains ont suivi le travail de la police québecoise
La Province a écrit:Depuis quelques années, la police boraine entretient des relations cordiales avec ses homologues québécois. Notre zone accueille ainsi régulièrement chez nous des aspirants policiers venus d’outre-atlantique. Dans cette optique d’échange de bonnes pratiques, le chef de corps Staelen a souhaité envoyer une délégation dans cette partie francophone du Canada. C’est ainsi qu’en septembre dernier, l’inspecteur principal Didier Moulin et les inspecteurs Magali Lourme, David Tournai, Tanguy Cornut et Nicolas Abrassart ont pris l’avion pour suivre de près le quotidien de la police de Québec. Ils nous font le récit de leur expérience.
Quelles observations avez-vous pu faire sur place ?
Didier Moulin : ce qui nous a frappés, c’est cette relation de proximité entre le policier et le citoyen et le respect qu’ont les gens pour les hommes en uniforme.
David Tournai : contrairement à chez nous, les québécois ne perçoivent pas uniquement le policier comme quelqu’un qui réprime. Ce meilleur contact s’explique parce que la police québécoise a un système préventif plus développé que chez nous.
Leur approche du public scolaire est aussi différente. Expliquez-nous.
Didier Moulin : des policiers sont présents dans les écoles. Ils sont en contact permanent avec les adolescents et peuvent intervenir dans le cadre de bagarres, de trafic de stupéfiants voire même d’agression sexuelle. Ils restent avant tout des policiers armés et munis de gilets pare-balles. Ils ne sont pas là pour « distribuer des bonbons ». Mais ces hommes font aussi partie intégrante du personnel de l’école et cette proximité permet d’instaurer une relation de confiance avec les jeunes qui iront plus facilement vers eux en cas de problème.
Les rues de Québec vous ont-elles semblé plus sûres que le Borinage ?
Nicolas Abrassart : on peut difficilement comparer le Borinage avec une ville comme Québec. Lorsqu’on accompagnait les patrouilles de nuit, on a pu néanmoins être confrontés à des problématiques similaires à celles que l’on rencontre chez nous : des personnes ivres sur la voie publique, de l’exhibitionnisme, etc. Mais globalement, nous avons trouvé qu’il règne là-bas un réel sentiment de sécurité.
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