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Insuffisance rénale, sournoise maladie

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Insuffisance rénale, sournoise maladie Empty Insuffisance rénale, sournoise maladie

Message par Pascal5555 Sam 19 Oct 2013 - 9:21

MARCHE-EN-FAMENNE - L’insuffisance rénale ou urémie est une maladie encore méconnue. Éclaircissements à l’unité de néphrologie de l’hôpital de Marche.

Yvan Philips, vous êtes néphrologue dans une unité de néphrologie de Vivalia et vous, Yoland Melchior, vous êtes infirmier en chef de l’unité de néphrologie de Marche-Bastogne ? Comment détecte-t-on une insuffisance rénale ?

Yvan Philips : C’est très difficile à dépister car l’insuffisance rénale est une pathologie vicieuse, très pauvre en symptômes spécifiques. En général, une insuffisance rénale s’accompagne de symptômes liés à d’autres maladies (états grippaux, manque d’appétit…). Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le rein n’engendre quasi jamais de douleurs. Les symptômes apparaissent souvent très tard. L’âge moyen des patients dialysés est de 67 ans en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il existe deux grandes pathologies pourvoyeuses d’insuffisance rénale : le diabète et l’hypertension artérielle. Mais, on peut très bien souffrir de ces pathologies, et ne jamais avoir de problèmes au rein, à condition d’être bien suivi et de respecter son traitement.

Comment diagnostiquer une insuffisance rénale ?

Y. P : Généralement, les patients nous sont envoyés par leur médecin traitant ou par des spécialistes (diabétologue, endocrinologue…). Il faut savoir que, dans 80 % des cas, une simple prise de sang peut suffire à détecter un problème rénal. Dans ce genre de pathologie, il faut souligner le rôle crucial du médecin traitant. On ne rappellera jamais assez l’importance d’un check-up régulier chez son médecin.

Une fois diagnostiqué, comment cela se passe-t-il ?

Yoland Melchior : Le patient est aiguillé par son médecin traitant vers le néphrologue, qui affine le diagnostic afin de déterminer la cause de la pathologie. une fois le diagnostic bien posé, on s’interroge pour voir si un traitement médical peut suffire avant d’avoir recours au panel de traitements offerts par l’Unité de néphrologie. Le choix du traitement est une décision qui ne se prend pas à la légère et qui implique des changements profonds dans la vie du patient. Cette décision, c’est important, on la prend en équipe : médecin traitant, néphrologue, infirmiers, diététicien, le patient, les membres de la famille… Le patient nous confie sa vie pour que nous l’accompagnions dans le traitement qui est le plus adéquat pour maintenir sa qualité de vie. Chaque patient est unique.

Quelles sont les options pour le patient ?

Y. P. : Elles sont au nombre de quatre. Premièrement, le patient peut refuser le traitement. Cela arrive. Souvent en fin de vie, le traitement peut s’avérer trop lourd pour le patient. Deuxièmement, le patient peut opter pour la transplantation. Tout le monde ne peut cependant pas être greffé, Cela va dépendre des conditions d’âge, du type et de l’évolution de la maladie, de la compatibilité… Et, il faut compter, deux à trois ans d’attente en moyenne. Reste ensuite les traitements par voie sanguine au nombre de trois : l’hémodialyse chronique hospitalière, l’autodialyse et l’hémodialyse à domicile. Mais aussi, les traitements par voie péritonéale, qui s’opère de manière manuelle ou automatisée.


Source: L'Avenir.
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