Explosion d’une cuve LPG à Tournai (10/04/2011)

3upi a écrit:adjudant paternoster vous êtes comme françis la memoire des pompiers

zenaide7060 a écrit:Arretez, je vais rougir!

Mes "sapeur-pompier belge" depuis 1970 étaient à la caserne ( à la disposition de TOUS ), mais, avec les "nettoyages" qui se font depuis me retraite, j'ai tout ramené chez moi !

Nord Eclair a écrit:Benoît toujours hanté par l’explosion de la station essence

Triste coup du sort! Le 10 avril 1985, Benoît et sa famille passent en voiture près d’une station essence du carrefour du Viaduc. La station explose et la voiture familiale prend feu. La femme de Benoît décède. Lui et sa fille doivent subir de lourdes séquelles.

Le 10 avril 1985 est une journée que Benoît Rusingizankwe et ses proches ne sont pas prêts à oublier. En effet, une station essence explose subitement tandis que la famille passe en voiture. L’épouse de Benoît décède. Sa fille et lui sont grièvement blessés. 26 ans plus tard, ce Tournaisien raconte le combat qu’il livre pour surmonter le traumatisme et continuer à vivre malgré tout.

Benoît, technicien chez Siemens à l’époque, marié et père de quatre enfants n’avait jamais eu de problèmes de santé jusqu’au jour où sa vie a pris un tournant dramatique. Il y a plus de vingt-six ans, une station essence a explosé violemment touchant Benoît, sa femme et sa fille grièvement.

En effet, la famille passait par là en voiture. La plus jeune des filles insistait pour jouer au parc, ce qui a obligé Benoît à faire un détour inhabituel.“ Jamais elle ne me demandait de jouer au parc. Et ce jour là, elle m’a supplié!”, se souvient-il.

Arrivés au carrefour du viaduc (situé à la première sortie du rond-point Imagix en venant de la gare), il a vu des gens s’encourir dans tous les sens, en hurlant. A peine la famille a-t-elle pris conscience du danger que les flammes encerclaient déjà la voiture qui s’est instantanément embrasée.

Les secours sont arrivés sur place rapidement et ont transportés les trois victimes, sérieusement blessées en urgence à l’hôpital des grands brûlés de Loverval. Les brûlures sont d’une gravité exceptionnelle. La femme de Benoît n’y survivra pas: quatre heures après avoir été transportée à l’hôpital, elle succombe à ses blessures.

Quant à Benoît, il passe huit jours dans le coma. A son réveil, c’est le choc: il apprend la mort de sa femme dont les funérailles ont été célébrées sans lui.

Des années durant, les nuits de Benoît sont hantées par d’horribles cauchemars: “ Je hurlais la nuit en repensant aux images ”, raconte-t-il. “ Et je n’ai pas pu passer près du carrefour du viaduc durant trois années ”.

Outre les dommages moraux, Benoît doit aussi supporter la douleur physique: celle de ses mains brûlées, celle aussi des premières incisions, faites à vif après l’accident, pour connaître l’étendue des dégâts sur les fonctions motrices.

Cinq ans après le drame, ses poings restent d’ailleurs toujours serrés par les brûlures. C’est au fur et à mesure et à force de persévérance qu’il a pu retrouver l’usage de ses membres.

Au total, Benoît aura subi environ 15 interventions dont dix sous anesthésie générale. “ Et à l’époque, ce genre d’opérations étaient bien plus risquées qu’aujourd’hui. On pouvait y rester”. Les opérations consistaient majoritairement en des greffes de peaux importantes sur le visage et les mains. Et pour se remettre, Benoît doit prendre une longue liste de médicaments, aux effets secondaires pas toujours faciles à gérer. Certains traitements le déconnectent totalement du monde réel. Sans parler des conséquences annexes sur sa santé: perte du goût, de l’odorat, allergies...

zenaide7060 a écrit:Si ma mémoire est bonne, le Cdt LECHEVIN devait avoir le premier casque F1 en "test" (elle à fait un peu défaut )

A la vue des images de "NO TELE" , il ne s'agit pas du casque F1 , mais d'un prototype de fabrication Belge qui n'a pas eu l'aval
des "décideurs" de l'époque



(collection personnelle)

Adjt retraité
P-J-P