NYF911 - Marchienne-au-Pont: un braqueur arrêté en flagrant délit au Mestdagh-Champion (19/10/2013 + photos)

La Nouvelle Gazette a écrit:Samedi 19/10, à l’aube, les employés du supermarché Mestdagh-Champion de la rue de l’Hôpital (à côté de la clinique Van Gogh) à Marchienne-au-Pont ont été pris en otage par trois hommes armés, gantés et cagoulés. Sous la menace de leurs armes, ils ont rassemblé tout le personnel dans le bureau où se trouvait le coffre. Très agressifs, ils ont menacé de « buter » deux otages si on ne leur ouvrait pas le coffre. Le temps que la gérante arrive en voiture, la police locale de Charleroi avait cerné le magasin. Deux des voleurs ont réussi à prendre la fuite sans butin. Le troisième s’est rendu à la police.

Il était environ 6 h 45 samedi lorsque les employés du magasin Mestdagh-Champion de la rue de l’Hôpital (à côté de la clinique Vincent Van Gogh) ont été surpris par trois braqueurs.

Le chef boucher a vu la tête d’un de ses collègues par l’œil de bœuf de la porte d’entrée du personnel et lui a ouvert la porte. Trois hommes cagoulés et armés en ont profité pour s’engouffrer dans le magasin. Ils ont pris neuf employés en otage et les ont rassemblés dans le bureau où se trouve de coffre-fort. Ils ont exigé la combinaison du coffre. Comme les employés ne l’avaient pas, ils ont pris deux employées en otage et ont menacé de les « buter dans les quatre minutes » si on ne leur donnait pas la combinaison.

Un des employés a téléphoné à la gérante qui était sur la route entre son domicile et le magasin. Elle leur a donné la combinaison mais cela ne suffisait pas à ouvrir le coffre. Lorsque la gérante est arrivée au magasin en même temps qu’un jeune stagiaire, elle lui a dit de fuir. Sous la menace, elle a refait le code secret du coffre.

La procédure d’ouverture du coffre étant trop longue, deux des auteurs ont pris la fuite. Quand le coffre s’est enfin ouvert, plusieurs équipes de la police locale de Charleroi cernaient le magasin. Le troisième braqueur a alors refusé de toucher l’argent qui jonchait le sol. Il s’est rendu à la police. Les employés sont sortis les mains en l’air, sains et saufs.