Remicourt: important incendie à l'usine Boumatic 06-12-2013

Un incendie s’est déclaré ce vendredi vers 05h30 du matin dans l’atelier de l’usine Boumatic (ex-Mélotte) située Rue Jules Mélotte, à Remicourt. Il a fallu deux heures aux pompiers de Waremme pour venir à bout des flammes. Il n’y a pas de blessé maisla production est à l’arrêt.

Le feu a pris vers 05H30 dans les ateliers de l’entreprise Boumatic, spécialisée dans la production et la vente de machines destinées à l’agriculture et la sylviculture. L’origine du sinistre est actuellement indéterminée.


Source: LaMeuse.be

REMICOURT - Plusieurs heures ont été nécessaires aux pompiers de Waremme pour venir à bout d’un violent incendie s’étant déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi dans une usine située Rue Jules Mélotte, à Remicourt.

Un expert judiciaire en incendie a été dépêché sur les lieux.

Le feu a pris vers 05h30 du matin vendredi. A l’arrivée des pompiers de Waremme, un local ainsi que la toiture du bâtiment de l’entreprise BouMatic, spécialisée dans la production et la vente de machines pour l’agriculture et la sylviculture, étaient la proie des flammes. Les sapeurs ont lutté pendant plusieurs heures contre les flammes, avant de rentrer en caserne vers 10h30.

Il n’y a pas eu de blessé, mais les dégâts sont importants, précise-t-on chez les pompiers locaux. L’origine du sinistre est actuellement indéterminée, ajoutent-ils. Une enquête a été ouverte par la police locale de la zone de Hesbaye. Des éléments laisseraient penser que l’incendie est suspect, précise-t-on de source judiciaire. Un expert judiciaire en incendie a été dépêché sur les lieux par le parquet de Liège.


Source: L'Avenir.

REMICOURT - Vendredi matin, un incendie a détruit une partie de l’usine Boumatic à Remicourt. Personne n’a été blessé mais les dégâts sont importants.

Vendredi, vers 05h30 du matin, un incendie s’est déclaré chez Boumatic à Remicourt (NDLR: ancienne usine Mélotte). Cette usine fabrique des machines à traire depuis de longues années. C’est la police, prévenue par une alarme qui a appelé les pompiers de Waremme. Neuf hommes se sont rendus sur place avec une auto-échelle, une autopompe, une citerne ainsi qu’un renfort citerne venu de Hannut.

Vers 07h30, l’incendie, dont la cause est encore inconnue, était maîtrisé. Heureusement, l’usine était fermée lorsque l’incendie a démarré. Il n’y avait donc personne sur place et aucun blessé n’est à signaler. Les dégâts matériels, quant à eux, sont importants. Non visible de la rue, c’est l’atelier de production à l’arrière du bâtiment qui a été le plus touché. «On peut dire que c’est le cœur de fabrication qui a été détruit, explique Geoffroy Feron, le directeur de production, venu sur place constater les dégâts. On avait des machines à commandes numériques assez récentes. Elles sont détruites et avec elles, toute leur programmation. Les matériaux de production ont, eux aussi, été touchés».

Une partie du toit a été démolie, de l’huile s’est répandue sur le sol et des restes carbonisés de matériaux divers jonchent désormais l’atelier. Face à cette triste scène, un des nombreux travailleurs venus sur place confie avec émotion: «Je travaille ici depuis 10 ans. Hier, tout était encore là et aujourd’hui, tout est à l’envers, les machines sont détruites».

Le directeur estime malgré tout que les dégâts auraient pu être encore plus graves. «Le bâtiment est vieux de 80 ans par endroits et les toits sont en bois. Le feu aurait pu se propager beaucoup plus vite».

À quand la reprise?

Vu l’ampleur des dégâts, la reprise du travail ne se fera pas de suite. Le directeur de production explique encore: «Sur les 75 membres du personnel que compte l’usine, l’incendie va impacter une quinzaine de travailleurs. Les activités de stockage, de montage et d’expédition reprendront dès qu’on aura récupéré l’électricité. Pour l’instant, c’est simplement le disjoncteur qui a sauté donc ce sera vite rétabli».

Pour l’atelier de production qui a été presque entièrement détruit dans l’incendie, par contre, la reprise va être très problématique. Quelque peu abattu par ces événements, Geoffroy Feron espère que l’activité de production pourra seulement reprendre un jour.


Source: LaMeuse.

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