Camions: 3 fois plus de P-V sur autoroute

Le nombre de P-V dressés aux véhicules de plus de 3,5 tonnes est en nette augmentation sur les autoroutes. Les contrôles augmentent.

Selon des chiffres avancés par la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, 27 041 procès-verbaux ont été dressés en 2012 à des véhicules de plus de 3,5 tonnes circulant sur nos autoroutes. C’est environ trois fois plus qu’en 2010 où 11 090 P-V étaient comptabilisés.

Les autobus et autocars ne sont pas en reste non plus. En 2012, ils étaient 4 425 à être verbalisés contre 2 390 en 2010.

«Cela ne veut pas dire que nos véhicules commettent plus d’infractions qu’avant !», relativise Philippe Degraef de la Fédération belge des transporteurs (Febetra).

En effet, les contrôles sont de plus en plus fréquents et les radars de plus en plus performants.

En outre, la mise en place en 2012 de radars fixes contrôlant la vitesse moyenne sur des tronçons déterminés et de radars mobiles aux abords et dans les zones de chantiers explique également cette hausse.

Mais en temps normal, selon Philippe Degraef, il est «impossible» que les poids lourds soient en excès de vitesse sur l’autoroute. Et pour cause, «tous les camions européens ont un limiteur de vitesse à 90 km/h et ne peuvent donc être au-dessus de la vitesse autorisée», explique-t-il. Depuis vingt ans, une directive européenne impose ce système pour des raisons de sécurité et d’environnement.

Ainsi, selon la Febetra, ce sont essentiellement les camionnettes qui roulent trop vite sur les autoroutes.

En revanche, sur les autres voies publiques, la fédération reconnaît que certains camions ne respectent pas les limitations. D’ailleurs, en 2012, 12 644 P-V ont été dressés à des véhicules de plus de 7,5 tonnes sur ces routes.

Des radars intelligents.

«Les radars se multiplient sur nos routes. Il est donc normal que le nombre de P-V augmente», note la Febetra.

Les radars sont aussi de plus en plus évolués. Selon la ministre de l’Intérieur, qui répond à une question du député Jef Van den Bergh, les appareils actuels permettent de faire des contrôles selon les différentes vitesses autorisées pour chaque véhicule.

Les radars utilisés par les services de police font ainsi la distinction entre les différents moyens de transport en vérifiant la longueur du véhicule. Les photos font, par ailleurs, toujours l’objet d’un contrôle manuel par la police afin de vérifier la distinction entre un camion et une voiture qui tire une caravane par exemple.

D’autres systèmes offrent des avantages complémentaires comme les caméras ANPR qui lisent la plaque d’immatriculation. Grâce à cette technique, le type de véhicule est automatiquement identifié.

«Ces chiffres démontrent la nécessité de ces contrôles. Dans l’avenir, ces efforts de contrôle seront maintenus», répond la ministre Joëlle Milquet au député.

Selon le secteur, les camionneurs feraient aujourd’hui davantage attention à leur vitesse.

C’est que les contraventions restent à leur charge. «Lorsqu’il est engagé, le chauffeur signe un document dans lequel il s’engage à respecter le code de la route. En cas de P-V, c’est la société qui paie et qui fait ensuite une retenue sur salaire», raconte-t-on chez TTS, société de transport à Grâce-Hollogne.


Source: L'Avenir.

les Belges passe a la caisse, et les autres ce foute des lois,et ont ne dit rien
ca double a la pluie, les 90 !!!!,les temps de roulage !!!

C'est certain! Les chauffeurs étrangers sont les pires dangers qu'il existe! Ils ne respectent RIEN! Ca double même pendant les heures d'interdiction même pendant des kilomètres et n'en ont rien à foutre! Ils conduisent en lisant le journal ou en regardant la télé, ils roulent les pied sur le tableau de bord et on ne peut strictement rien faire!