« Je flashe aussi », quand les citoyens deviennent acteurs de la sécurité routière

www.polfed.be a écrit:le lundi 31 mars 2014, la Ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet et le Secrétaire d’Etat à la Mobilité, Melchior Wathelet ont présenté avec la commissaire générale de la police fédérale, Catherine De Bolle, le vice-président de la commission permanente de la police locale, Jean-Michel Joseph, et l'Administrateur Délégué de l’IBSR, Karin Genoe, une initiative de la police fédérale de la route, exceptionnelle à plus d’un titre : dans le courant du mois d’avril 2014, les polices fédérale et locale organiseront simultanément et pendant 24 heures un véritable marathon de contrôles contre la vitesse excessive, sur les autoroutes et l’ensemble du réseau secondaire.


Flashez aussi
Fait inédit et original dans les opérations de police, les citoyens y joueront un rôle actif. En effet, ceux qui le désirent, peuvent demander à la police de flasher aux endroits qu’ils souhaitent.
Pour ce faire, l’IBSR, partenaire de premier plan dans la lutte contre l’insécurité routière, a offert son soutien aux services de police en développant le site www.jeflasheaussi.be .


Sur ce site internet, les citoyens peuvent, dès aujourd’hui et jusqu’au 10 avril 2014, enregistrer un lieu où ils aimeraient voir la police installer un dispositif de contrôle. Cette demande devra être motivée (par ex : présence d’une école, d’une plaine de jeu, etc). Les services de police évalueront alors la demande et décideront s’il est possible et opportun d’effectuer un contrôle de vitesse à l’endroit proposé, que ce soit le jour de l’opération ou dans les semaines qui suivront celle-ci. C’est la toute première fois que les services de police impliquent, à si grande échelle, les citoyens dans une opération de contrôle.


La sécurité sur nos routes est l’affaire de tous. En proposant aux citoyens de communiquer à la police ses préoccupations en matière de vitesse excessive, la police souhaite les impliquer dans sa politique de contrôle.
Pour rappel, la vitesse excessive et/ou inadaptée est la cause d’un tiers des accidents lésions corporelles et représente une des causes principales des accidents graves et mortels. En organisant de telles opérations de contrôle mais aussi par des contrôles quotidiens sur les routes, la police entend modifier de manière permanente le comportement des automobilistes. L’objectif : faire diminuer le nombre d’accidents de la route et donc le nombre de victimes.


Sur le terrain
Dès le 11 avril, les données récoltées par l’IBSR au travers de son site seront transmises aux services de police pour analyse.
Après cette analyse viendra, dans le courant du mois d’avril, l’opération de contrôle. La police fédérale de la route contrôlera la vitesse au moyen des radars mobiles et fixes sur son terrain d’action prioritaire (autoroutes et certaines routes assimilées). Plus de 100 zones de police de la police locale feront de même, mais sur le réseau secondaire. Ce sont les directeurs coordinateurs de la police fédérale qui coordonneront les opérations de contrôle au niveau local.


Ce marathon de contrôles entre dans le cadre d’une semaine complète de contrôles de vitesse organisée au niveau européen par l’organisation TISPOL (European Traffic Police Network) et de la campagne vitesse de l’IBSR du mois d’avril. Cette campagne s'intitule "Il est parti trop vite" et vise à casser l'image trop positive de la vitesse sur nos routes (pour plus d'infos, voir www.goforzero.be).


Informations pratiques
Durant l’opération elle-même, la police fédérale de la route et plus de 100 zones de police contrôleront la vitesse excessive sur l’ensemble du territoire. Les médias qui le souhaitent pourront assister à l’un de ces contrôles en des lieux et heures qui seront communiqués ultérieurement.