À Anderlecht, les pompiers doivent payer pour secourir ! lundi 17 novembre 2014 à 22h25 - Mis à jour le mardi 18 novembre 2014 à 12h2
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À Anderlecht, les pompiers doivent payer pour secourir ! lundi 17 novembre 2014 à 22h25 - Mis à jour le mardi 18 novembre 2014 à 12h2
Une barrière à péage barre l’accès au parking d’un building d’un millier d’habitants. Même pour les services de secours.
Dans la commune bruxelloise d’Anderlecht, les services de secours, police, pompiers et ambulances de réanimation, doivent se munir d’une pièce de 2 euros et payer pour secourir les habitants d’un building d’une trentaine d’étages.
Sans cette pièce de monnaie que chacun n’a pas forcément sur soi, il est impossible aux services d’urgence d’accéder au pied du building sans perdre un temps précieux quand chaque seconde compte.
La faute à une barrière à péage installée à l’entrée du parking pour en barrer l’accès. Et c’est parce que les ambulanciers n’avaient pas de pièce de 2 euros en poche qu’une habitante de ce building victime d’un AVC n’a pu être évacuée le 1er novembre dernier qu’après une perte de temps inadmissible de plusieurs minutes.
Les ambulanciers du Smur d’Érasme ne sont pas arrivés en ambulance au pied du building, le véhicule est resté bloqué par les barrières et les urgentistes sont arrivés à pied en tirant sur le parking une civière à roulettes. Et la dame est décédée quelques jours après. On l’a enterrée hier.
Elle était certes âgée et si tout le monde convient que le décès ne peut être imputé à la lenteur des secours liée aux difficultés d’accès au building, tout le monde dit aussi qu’elle aurait sans doute eu davantage de chances sans ce retard et qu’il n’est de toute façon en aucun cas admissible qu’un problème de barrière retarde l’intervention de services de secours.
Haut de 29 niveaux, le building situé aux 27 et 27A de l’avenue Marius Renard, qui date du début des années 1970 et figure parmi les plus élevés de Bruxelles, compte de l’ordre d’un millier d’habitants.
Ce n’est que depuis peu que les nouveaux propriétaires du parking ont, pour le rentabiliser, placé cette barrière à péage, alors que d’autres systèmes existent.
Quid en cas d’urgence pour malaise cardiaque ou détresse respiratoire ? Un nourrisson qui développerait des symptômes de mort subite ? En cas d’incendie d’un appartement, alors que les autopompes seraient bloquées par les fameuses barrières, incapables d’accéder au pied du building ? Aux propriétaires du parking qui prétendent avoir obtenu l’autorisation des pompiers, l’officier des pompiers en charge dément formellement : faux, il n’y a pas d’autorisation.
Le bourgmestre est informé mais rien n’y fait. Des habitants du building disent n’avoir reçu pour l’instant aucune réponse claire. Pour secourir les habitants du building, ambulanciers, pompiers ou policiers doivent payer ou rester bloqués derrière la barrière à péage, à plusieurs dizaines de mètres, et traverser le parking à pied et en tirant le matériel, par tous les temps.
Idem, en cas de feu, pour les autopompes, à moins de défoncer la barrière.
Le building se mobilise depuis le décès de Juliette. Une pétition est lancée. Elle avait recueilli hier 179 signatures.
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Dans la commune bruxelloise d’Anderlecht, les services de secours, police, pompiers et ambulances de réanimation, doivent se munir d’une pièce de 2 euros et payer pour secourir les habitants d’un building d’une trentaine d’étages.
Sans cette pièce de monnaie que chacun n’a pas forcément sur soi, il est impossible aux services d’urgence d’accéder au pied du building sans perdre un temps précieux quand chaque seconde compte.
La faute à une barrière à péage installée à l’entrée du parking pour en barrer l’accès. Et c’est parce que les ambulanciers n’avaient pas de pièce de 2 euros en poche qu’une habitante de ce building victime d’un AVC n’a pu être évacuée le 1er novembre dernier qu’après une perte de temps inadmissible de plusieurs minutes.
Les ambulanciers du Smur d’Érasme ne sont pas arrivés en ambulance au pied du building, le véhicule est resté bloqué par les barrières et les urgentistes sont arrivés à pied en tirant sur le parking une civière à roulettes. Et la dame est décédée quelques jours après. On l’a enterrée hier.
Elle était certes âgée et si tout le monde convient que le décès ne peut être imputé à la lenteur des secours liée aux difficultés d’accès au building, tout le monde dit aussi qu’elle aurait sans doute eu davantage de chances sans ce retard et qu’il n’est de toute façon en aucun cas admissible qu’un problème de barrière retarde l’intervention de services de secours.
Haut de 29 niveaux, le building situé aux 27 et 27A de l’avenue Marius Renard, qui date du début des années 1970 et figure parmi les plus élevés de Bruxelles, compte de l’ordre d’un millier d’habitants.
Ce n’est que depuis peu que les nouveaux propriétaires du parking ont, pour le rentabiliser, placé cette barrière à péage, alors que d’autres systèmes existent.
Quid en cas d’urgence pour malaise cardiaque ou détresse respiratoire ? Un nourrisson qui développerait des symptômes de mort subite ? En cas d’incendie d’un appartement, alors que les autopompes seraient bloquées par les fameuses barrières, incapables d’accéder au pied du building ? Aux propriétaires du parking qui prétendent avoir obtenu l’autorisation des pompiers, l’officier des pompiers en charge dément formellement : faux, il n’y a pas d’autorisation.
Le bourgmestre est informé mais rien n’y fait. Des habitants du building disent n’avoir reçu pour l’instant aucune réponse claire. Pour secourir les habitants du building, ambulanciers, pompiers ou policiers doivent payer ou rester bloqués derrière la barrière à péage, à plusieurs dizaines de mètres, et traverser le parking à pied et en tirant le matériel, par tous les temps.
Idem, en cas de feu, pour les autopompes, à moins de défoncer la barrière.
Le building se mobilise depuis le décès de Juliette. Une pétition est lancée. Elle avait recueilli hier 179 signatures.
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Backaert D.- Nombre de messages : 2279
Localisation : Bruxelles-Capitale
Date d'inscription : 23/12/2013
pix-112- Nombre de messages : 100
Age : 37
Localisation : Lontzen
Date d'inscription : 07/10/2009
Re: À Anderlecht, les pompiers doivent payer pour secourir ! lundi 17 novembre 2014 à 22h25 - Mis à jour le mardi 18 novembre 2014 à 12h2
Eh bien, juste pour faire ch.. le monde, ils devraient garer leur ambulance juste devant la barrière histoire de bloquer les gens
pompierpro- Nombre de messages : 5833
Age : 51
Localisation : sambreville
Date d'inscription : 28/02/2007
Re: À Anderlecht, les pompiers doivent payer pour secourir ! lundi 17 novembre 2014 à 22h25 - Mis à jour le mardi 18 novembre 2014 à 12h2
particulier comme situation.
VAN BELLINGHEN- Nombre de messages : 3022
Age : 63
Localisation : Lambusart
Date d'inscription : 09/07/2006
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