Les policiers s'inquiètent des menaces qui pèsent sur eux

www.7sur7.be a écrit:Les policiers belges sont inquiets après la diffusion, sur les médias sociaux, d'une information selon laquelle l'organisation Etat islamique aurait appelé au meurtre de policiers belges et de leur famille, rapportent lundi La Dernière Heure et Het Laatste Nieuws.

"Le message est confirmé par la cellule terrorisme de la police belge", selon l'information qui est relayée par les policiers wallons et flamands "de manière à ce que chacun soit mis en garde et vigilant." Ni la police fédérale, ni le SPF Intérieur ne se disent au courant de la menace. De nombreux policiers ont cependant décidé de supprimer leur profil sur les réseaux sociaux dès ce dimanche, et certains ont retiré leurs statuts et leurs photos afin d'afficher des profils plus anonymes.

A la police d'Anvers, on dit également ne pas être au courant d'un tel appel à la violence contre les policiers. "Mais vu les évènements à Paris, il est normal que les policiers réalisent qu'ils sont toujours une cible potentielle. Nous conseillons à nos hommes de protéger leurs données sur internet."

La Meuse a écrit:Liège: les policiers peuvent rentrer chez eux avec leur arme de service

L’attaque dont Charlie Hebdo a été victime ce 7 janvier a également fait deux victimes dans les rangs de la police, sans compter celle de Montrouge où une policière a aussi perdu la vie. Assez pour inquiéter les policiers liégeois qui en ont fait part à leur chef de corps, Christian Beaupère. Ce dernier a donc décidé de les autoriser à regagner leur domicile avec leur arme de service. Une mesure exceptionnelle et provisoire.

Suite aux attentats qui ont touché la rédaction de Charlie Hebdo de plein fouet, le chef de corps de la police de Liège, Christian Beaupère, a décidé de prendre plusieurs mesures afin de rassurer son personnel. Deux policiers ont été tués dans l’attaque qui visait le journal satyrique.

Deux morts qui ont laissé des traces dans toute la profession. Ainsi, certains agents liégeois ont fait état de leur inquiétude.

« Ils ont été choqués par les faits », indique Christian Beaupère. « Il y avait une demande d’information de leur part, mais aussi une légère inquiétude. Ils savent que nous faisons un métier dangereux mais en général, le métier de police est respecté. Ici, il y a eu deux policiers tués. J’ai donc décidé, comme les statuts de la police le permettent, d’autoriser les membres de mon personnel à rentrer chez eux avec leur arme de service. Cette décision sera individuelle. Elle n’est donc pas obligatoire. Chaque policier peut en faire le choix, ou pas. »

Cette autorisation est provisoire et ne devrait dépasser les quelques jours.