"souvenirs " Mardi 5 février 1985, 15h17, Le corps des Marins Pompiers de Marseille perda 5 Hommes ...
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"souvenirs " Mardi 5 février 1985, 15h17, Le corps des Marins Pompiers de Marseille perda 5 Hommes ...
Il y a 30 ans, une explosion de gaz dans l'immeuble du 2 boulevard Périer, tuait 6 personnes et en blessait 37 autres .
Le 05 Février 2015, La brigade commémora le souvenir de leurs collègues disparus en 1985, au moment, une double explosion de gas de fait ressentir sur Marseille, blessant des Marins Pompiers déjà en intervention .
Comment le feu a-t-il pris ? Nul ne le saura jamais. Toujours est-il que ce 5 février 1985, en début d'après-midi, un incendie se déclare dans l'une des caves d'un immeuble cossu du boulevard Périer, au nº2 très exactement. C'est Adrien Sportiello, le gérant de la concession automobile Datsun située juste à côté, au 132 avenue du Prado, qui aperçoit le premier de la fumée s'échappant de la porte d'entrée de l'immeuble. Il compose aussitôt le "18". Il est 14 h 57.
La "générale ville" de la caserne de Louvain prend aussitôt la route. Dans la cave, le feu n'est pas très intense, alimenté par quelques vieux cartons et la literie d'un couchage pour bébé, mais la chaleur qu'il dégage est suffisante pour faire fondre puis percer la canalisation principale de 80 mm qui alimente l'immeuble en gaz. Ce gaz s'enflamme, formant une torchère qui élargit encore davantage le trou. Mais faute d'oxygène, le phénomène ne va pas durer. La torchère finit par s'éteindre et le gaz se répand alors en très grande quantité dans les caves et le sous-sol. Deux agents de GDF arrivés très rapidement sur les lieux, ferment la vanne d'arrivée située sur l'avenue du Prado. Il est 15 h 09. La fuite n'a duré en tout et pour tout qu'une dizaine de minutes mais 100 m³ de gaz s'en sont échappés. Cela représente un volume potentiellement explosif de 1 000 m³ ! Une partie de ce gaz s'est élevée via la cage d'escalier jusqu'à la toiture de l'immeuble sous laquelle elle s'est accumulée.
Toujours persuadés d'avoir affaire à un banal feu de cave, deux groupes de marins-pompiers partent aussitôt en reconnaissance, équipés de masques inhalateurs qui leur permettent de respirer dans la fumée. Mais ces masques les empêchent aussi de sentir l'odeur de gaz qui est d'ailleurs supplantée par la forte odeur de brûlé dégagée par la combustion des détritus présents dans la cave. Tous les éléments d'un scénario catastrophe se sont mis en place, inexorablement, mais cela, les soldats du feu l'ignorent. Il est 15 h 16. Dans la cave nº4, deux d'entre eux débutent l'extinction du sinistre. Une minute plus tard, un brusque apport d'air et une étincelle provoquent une double explosion d'une violence inouïe qui détruit totalement le rez-de-chaussée et une partie du dernier étage de l'immeuble située sous les combles.
Le bilan humain est terrifiant. Cinq personnes sont tuées sur le coup et une sixième décédera le lendemain. Les victimes sont un marin-pompier le quartier-maître Patrick Répetto, le brigadier François Ferrante, les deux agents GDF Pierre Falanga et Patrick Blanquez, Monsieur Sportiello et le jeune Denis Bretin, écrasé au volant de sa voiture par un bloc de maçonnerie tombé de la façade de l'immeuble alors qu'il venait de s'engager sur le bd Périer. Trente-sept personnes sont blessées dont trois grièvement, parmi lesquelles le quartier-maître Marino qui sera amputé des deux jambes.
Dans toute la ville, le choc est immense. Moins de dix-huit mois après les attentats de la foire de Marseille et de la gare Saint-Charles, la cité phocéenne est à nouveau durement éprouvée. Des milliers d'anonymes assisteront d'ailleurs aux obsèques des six victimes organisées sur le Vieux-Port. L'expérience acquise lors de ces deux événements dans l'organisation et la coordination des secours, notamment avec l'activation du Plan Rouge, permettra d'ailleurs d'épargner de nombreuses vies ce jour-là.
Le 05 Février 2015, La brigade commémora le souvenir de leurs collègues disparus en 1985, au moment, une double explosion de gas de fait ressentir sur Marseille, blessant des Marins Pompiers déjà en intervention .
Comment le feu a-t-il pris ? Nul ne le saura jamais. Toujours est-il que ce 5 février 1985, en début d'après-midi, un incendie se déclare dans l'une des caves d'un immeuble cossu du boulevard Périer, au nº2 très exactement. C'est Adrien Sportiello, le gérant de la concession automobile Datsun située juste à côté, au 132 avenue du Prado, qui aperçoit le premier de la fumée s'échappant de la porte d'entrée de l'immeuble. Il compose aussitôt le "18". Il est 14 h 57.
La "générale ville" de la caserne de Louvain prend aussitôt la route. Dans la cave, le feu n'est pas très intense, alimenté par quelques vieux cartons et la literie d'un couchage pour bébé, mais la chaleur qu'il dégage est suffisante pour faire fondre puis percer la canalisation principale de 80 mm qui alimente l'immeuble en gaz. Ce gaz s'enflamme, formant une torchère qui élargit encore davantage le trou. Mais faute d'oxygène, le phénomène ne va pas durer. La torchère finit par s'éteindre et le gaz se répand alors en très grande quantité dans les caves et le sous-sol. Deux agents de GDF arrivés très rapidement sur les lieux, ferment la vanne d'arrivée située sur l'avenue du Prado. Il est 15 h 09. La fuite n'a duré en tout et pour tout qu'une dizaine de minutes mais 100 m³ de gaz s'en sont échappés. Cela représente un volume potentiellement explosif de 1 000 m³ ! Une partie de ce gaz s'est élevée via la cage d'escalier jusqu'à la toiture de l'immeuble sous laquelle elle s'est accumulée.
Toujours persuadés d'avoir affaire à un banal feu de cave, deux groupes de marins-pompiers partent aussitôt en reconnaissance, équipés de masques inhalateurs qui leur permettent de respirer dans la fumée. Mais ces masques les empêchent aussi de sentir l'odeur de gaz qui est d'ailleurs supplantée par la forte odeur de brûlé dégagée par la combustion des détritus présents dans la cave. Tous les éléments d'un scénario catastrophe se sont mis en place, inexorablement, mais cela, les soldats du feu l'ignorent. Il est 15 h 16. Dans la cave nº4, deux d'entre eux débutent l'extinction du sinistre. Une minute plus tard, un brusque apport d'air et une étincelle provoquent une double explosion d'une violence inouïe qui détruit totalement le rez-de-chaussée et une partie du dernier étage de l'immeuble située sous les combles.
Le bilan humain est terrifiant. Cinq personnes sont tuées sur le coup et une sixième décédera le lendemain. Les victimes sont un marin-pompier le quartier-maître Patrick Répetto, le brigadier François Ferrante, les deux agents GDF Pierre Falanga et Patrick Blanquez, Monsieur Sportiello et le jeune Denis Bretin, écrasé au volant de sa voiture par un bloc de maçonnerie tombé de la façade de l'immeuble alors qu'il venait de s'engager sur le bd Périer. Trente-sept personnes sont blessées dont trois grièvement, parmi lesquelles le quartier-maître Marino qui sera amputé des deux jambes.
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Backaert D.- Nombre de messages : 2279
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Date d'inscription : 23/12/2013
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