Mouscron: des promotions chez les pompiers qui mettent le feu

La réforme des pompiers va-t-elle provoquer un incendie général au sein des casernes de Wallonie picarde ? En tout cas, ça grogne chez les hommes du feu. On pointe une vague de promotions chez les officiers au 1er janvier, mais aussi d’un changement dans le fonctionnement et dans les tâches de chacun, surtout chez les volontaires. Un sentiment général qui a créé un certain malaise dans nos casernes.
Alors que le président francophone s’indignait de voir que les promotions et les recrutements chez les pompiers étaient bloqués depuis l’entrée en vigueur de la réforme des pompiers, il s’avère tout de même que ce discours n’était pas le même pour tout le monde. Nos interlocuteurs conscients de mettre le doigt où ça fait mal, et donc de dénoncer certains dysfonctionnements au sein des casernes picardes, ont toutefois voulu garder l’anonymat. « Il y a un chef de zone qui est passé colonel, des lieutenants qui en une nuit sont devenus capitaine ou major. Deux à trois grades en plus pour eux, avec les coûts salariaux que cela engendre », dénonce Henri (prénom d’emprunt), pompier volontaire. « La toiture a été mieux entretenue que les murs et le sol. J’entends par là que les hauts gradés ont été récompensés et que nous, on nous prend un peu pour des minables. Il n’y en a eu que pour les officiers et ceux qui pouvaient avoir une promotion ne l’ont pas eu. On a le droit de se poser des questions », rétorque un pompier bien remonté.

Pour compenser, les pompiers volontaires, qu’ils soient officiers ou sous-officiers ont vu leurs gardes réduites ainsi que leurs tâches. « De ce fait, les officiers volontaires se sont vus réduire bon nombre de leurs tâches. On ne peut plus intervenir en dehors de nos gardes, ni faire des ambulances. Cela veut donc dire moins d’interventions, mais on nous a également retiré des tâches au niveau de la prévention. Des tâches qu’on préfère ne donner qu’aux professionnels et de ce fait, cela donne l’impression que nous ne servons désormais qu’à boucher les trous. En plus, dans cette réforme, rien n’est clair. On est dans le flou et on a l’impression qu’un jour on va nous dire qu’on n’a plus besoin des volontaires alors que nous avons toujours fait ce qu’on pouvait pour la caserne », peste-t-il. « Lors des interventions, on essaye de libérer au plus vite le personnel pour éviter de devoir rappeler des gens. C’est un rythme de dingue et cela génère du stress. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le taux de suicide chez les pompiers a augmenté. C’est partout comme ça malheureusement (source nordeclair.be)

un nouvel épisode de la réforme et dans une autre région. C'est dommage de voir pareilles choses

N étant plus pompier mais tournant toujours autour du monde pompier ,je peux vous dire que la situation morale est catastrophique.le pompier(volontaire) n a rien a faire en caserne sauf appel, les serrures de portes changées le 1 janvier et plus personne n a accès dans ses propres lieux, ceux qui occupés certaines fonctions administratives rangées d office sans consultation ,les fameuses étoiles qui oses donner des conseils aux administrations communales , je vous laisse deviner le reste. j ose le dire car dans mon cas je ne suis pas soumis a la pression de cette guerre des étoiles.

les choses devraient être plus honnêtes dans le sens s'ils veulent virés les volontaires
il vaut mieux le dire franchement que de pousser les gens à bouts . J'ai déjà vécu le situation à mon boulot
où il y avait trop de personnel et bien c'est mieux de le dire franchement