Collision entre un train de voyageurs et un train de marchandise sur la dorsale wallonne à Hermalle-sous-Huy (5/06/2016)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:Une trentaine de secouristes et cinq membres du service d’aide psychosociale ont été dépêchés sur les lieux de l’accident ferroviaire survenu dimanche soir dans la région de Liège.. Un poste de secours avait également été mis en place sur la nationale, proche du rail, afin d’évacuer les blessés vers les hôpitaux. Un plan d’intervention médicalisée a été déclenché ce qui a permis l’intervention de la Croix-Rouge. Le centre de crise a fermé vers 3h30, précise Nancy Ferroni. Les secouristes étaient à un poste avancé afin de donner les premiers soins aux blessés, envoyés ensuite dans les différents hôpitaux de la région liégeoise. Cinq membres de l’aide psychosociale sont également intervenus afin d’aider les voyageurs qui s’en sont sortis indemnes mais qui étaient choqués par l’accident.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:David Legros, pompier de Huy, était chef de l’équipe de garde dimanche soir. C’est lui qui est parti en première ligne avec son équipe, sous le commandement du capitaine Yves Paquot.

«Nous avons été envoyés en tant que pompiers les plus rapides en attendant les pompiers de Liège, terrritorialement compétents. On est arrivés 7 minutes après l’appel, avec une dizaine d’hommes.»

Et ce qu’il découvre dépasse tout ce qu’il a déjà vu en 25 ans de carrière. «On a dû d’abord progresser à pied car c’était inaccessible. Les deux wagons étaient littéralement entrés l’un dans l’autre. Ce qui m’a le plus marqué, c’est ce silence pesant, pas un cri, pas un appel, bien qu’il y ait une cinquantaine de personnes touchées par l’accident. Des voyageurs se dégageaient des rames. Des blessés gisaient à terre. Comme le courant était coupé, on a travaillé sous les lampes de l’auto-échelle, jusqu’à 2h30 du matin.» Durant trois heures, le pompier hutois et ses collègues se sont démenés dans les carcasses des wagons, pour dégager les voyageurs. «Deux heures ont été nécessaires pour désincarcérer une seule personne, qui ne sentait plus ses jambes et qui était dans un sale état, polytraumatisé. Les conditions étaient difficiles car les wagons pouvaient être instables. En tout, on devait être une cinquantaine de pompiers dans les décombres. On restera marqué à jamais par ce terrible drame.»

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:Stéphane Bouquette, le commandant des pompiers de Huy, a lui aussi vécu de très près les suites de l’accident. Il revient sur cette intervention hors du commun pour les pompiers de Huy: «Comme dans le cas du petit Antoine à Tihange, (NDLR: ce jeune scout qui s’est noyé dans les égouts) c’est une intervention qui sort un peu de nos lignes guides traditionnelles.

Parce que l’accident est survenu sur plusieurs zones conjointes et par l’ampleur de la catastrophe.»

Le commandant des pompiers se félicite cependant de la parfaite coordination avec ses collègues liégeois. «Notre zone (NDLR: Hemeco) avait une dizaine de pompiers sur le terrain et Liège une vingtaine. Il y a des équipes mixtes qui ont collaboré de même en ce qui concerne le commandement. La collaboration s’est même étendue au niveau stratégique puisque Liège nous a prêté du matériel pour notre caserne au cas où il y aurait eu une autre intervention nécessaire.»

Le commandant des pompiers souligne aussi le début de la gestion de l’accident «qui a aussi été traité de manière remarquable. Ils ont rapidement trouvé un accès et les véhicules ont été positionnés stratégiquement.»

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a écrit:Toute la nuit, le centre de crise de la Commune de Saint-Georges a assuré la coordination des différents intervenants depuis le commissariat d’Amay.

La machine à café a tourné quasi en permanence au commissariat de police d’Amay, chaussée Freddy Terwagne. Comme on le lira en page 4, pour des questions de proximité, c’est là, et non à Saint-Georges, que le centre de crise de cette commune s’est installé pour la longue nuit. «J’ai été prévenu par les services du gouverneur vers 23 h 20, raconte Philippe Séba, planificateur d’urgence (planu) pour la commune de Saint-Georges. Le centre est resté ouvert jusqu’à 4 h du matin.»

Pas un risque prioritaire
Comme son nom l’indique, le travail de planu consiste à se préparer au mieux à ce genre de catastrophe; à l’anticiper, à la planifier. «Il y a tout un travail en amont. On essaie d’anticiper les scénarios probables et de préparer une chaîne de rappel pour savoir qui contacter, qui fait quoi…» Mais une catastrophe ferroviaire ne faisait clairement pas partie des risques prioritaires. «On a finalement peu de kilomètres de voies ferrées, indique Philippe Séba. Par contre, on a un gros nœud autoroutier, des industries et on n’est pas loin de Bierset. On a aussi des problématiques d’inondations…»

Et pourtant, c’est une catastrophe ferroviaire que le bourgmestre Dejon et son équipe ont dû gérer au mieux. «Heureusement, ce n’était pas une situation explosive, si je puis dire. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas de risque d’aggravation comme par exemple dans un incendie…»

Valider les décomptes
Toute la nuit, en compagnie de représentants de la Province, de la police, des pompiers, du corps médical et de la protection civile, le bourgmestre a coordonné le travail avec l’aide de son planu. «On est en liaison permanente avec le PC ops qui est sur le terrain. Notamment pour valider le décompte des victimes.» Avec aussi des décisions à prendre, des questions à trancher… «Par exemple, il fallait s’assurer que tous les blessés légers aient bien été vus par un médecin et identifiés avant de les laisser partir…»

Le travail de Philippe Séba consistait à conseiller au mieux son bourgmestre. A lui exposer les conséquences de telle ou telle décision. «Et aussi de lui résumer le fil de l’action car étant donné qu’il était souvent dérangé au GSM par les médias en quête d’infos, il avait tendance à perdre un peu le fil des événements».

Nachos a écrit:Je vais tenter une liste ...

MIR Croix Rouge:
- Fit Hesbaye, Ougrée, Herstal, Blegny
- Ambu 112 supplémentaires: Ougrée, herstal, blegny (x2?)
- SISU
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