Incendie chez Pourbaix à Binche: entre 300 et 400 masques de gille partent en fumée! 30/10/2017

Lundi en début de soirée, un incendie s’est déclaré dans les ateliers de la famille Pourbaix à Binche. L’avenue Charles Deliège et la route de Mons ont été bloquées par les pompiers. C’est une véritable catastrophe pour le carnaval de Binche puisque c’est dans cet atelier que Jean-Luc Pourbaix et ses fils confectionnent les masques du carnaval !
Estelle habite au-dessus de l’atelier de la famille Pourbaix, sur la route de Mons, au croisement avec l’avenue Charles Deliège, à Binche : « J’étais dans mon appartement. Soudain, les plombs ont sauté. J’ai d’abord appelé mon propriétaire puis je suis sortie pour voir ce qu’il se passait. Là, des gens m’ont dit de descendre, de quitter le bâtiment. Il y avait beaucoup de fumée ! »
C’est, en réalité, l’atelier de la famille Pourbaix qui est la proie des flammes. L’atelier se situe au deuxième étage du bâtiment qui occupe le coin entre l’avenue Charles Deliège et la route de Mons. Le magasin Pourbaix Création se trouve côté Charles Deliège et l’atelier côté route de Mons. On ignore pour l’instant l’origine de l’incendie. Apparemment, personne n’avait travaillé dans l’atelier lundi.
Jean-Luc Pourbaix y était par contre encore allé dimanche : « Et tout était tout à fait normal quand je m’y suis rendu. Je n’ai rien remarqué de particulier ! »
Par contre, les dégâts risquent d’être considérables pour le carnaval de Binche ! Car ces dans ces ateliers que l’on confectionne les masques de gille pour le carnaval ! Des masques en cire conçus spécialement pour les gilles de Binche qui les portent uniquement le mardi matin.
À à peine plus de 3 mois du carnaval, le travail était déjà bien avancé : « Il y avait déjà entre 300 et 400 masques qui avaient été créés ! Je ne sais pas ce qu’il va en rester mais les pertes seront sûrement très importantes. Sans compter les moules qui servent à créer les masques qui auront, sans doute aussi, été touchés ! »
On ignore aussi quels seront les dégâts dans les autres étages du bâtiment, ne fut-ce, déjà, à cause de l’eau utilisée par les pompiers pour éteindre les flammes et qui s’est infiltrée dans tout le bâtiment.
Jean-Luc Pourbaix, pourtant, se montre fataliste : « C’est comme ça, on ne peut rien y faire… »
Source: "Sud-Presse".