Définition de "mission urgente".
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eric7060
chritoum
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Définition de "mission urgente".
J'ai régulièrement lu dans différents messages que certains déplorent l'absence de définition de "mission urgente", souvent dans le cadre de l'utilisation du code 3.
La police fédérale a édité, à destination du personnel de la police de la route, une directive qui comprend la définition suivante :
"une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger, la réalisation de la mission, l’intégrité physique ou la vie des personnes".
Je pense qu'une variante de cette définition peut également s'appliquer aux services de secours médicaux : "une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger l’intégrité physique ou la vie des personnes".
Pour les pompiers, on pourrait étendre de la manière suivante : "une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger l’intégrité physique ou la vie des personnes ou ne permettrait pas de limiter les destructions matérielles".
Pour en revenir aux services d'urgence médicale, je ne pense pas qu'on puisse encore faire valoir la justification suivante : "je ne suis pas médecin et, en conséquence, je préfère ne pas prendre de risque et me diriger rapidement vers un hôpital". Cet argument ne peut plus avoir de valeur, car le personnel ambulancier est de mieux en mieux formé et équipé (même si on pourra toujours faire mieux), tandis que la conduite en code 3 n'est pas sans danger, tant pour la personne transportée, que pour l'équipage ambulancier ou les autres usagers.
Enfin, la majorité des ambulanciers n'a pas suffisamment conscience qu'un transport en ambulance peut avoir de nombreux effets négatifs sur la personne transportée. A ce sujet, je vous invite à lire la présentation suivante : https://extranet.chu-nice.fr/prod-iade/uploads/Prod_Iade/smartsection/1045_Transports-VALLI_EIADE.pdf
La police fédérale a édité, à destination du personnel de la police de la route, une directive qui comprend la définition suivante :
"une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger, la réalisation de la mission, l’intégrité physique ou la vie des personnes".
Je pense qu'une variante de cette définition peut également s'appliquer aux services de secours médicaux : "une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger l’intégrité physique ou la vie des personnes".
Pour les pompiers, on pourrait étendre de la manière suivante : "une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger l’intégrité physique ou la vie des personnes ou ne permettrait pas de limiter les destructions matérielles".
Pour en revenir aux services d'urgence médicale, je ne pense pas qu'on puisse encore faire valoir la justification suivante : "je ne suis pas médecin et, en conséquence, je préfère ne pas prendre de risque et me diriger rapidement vers un hôpital". Cet argument ne peut plus avoir de valeur, car le personnel ambulancier est de mieux en mieux formé et équipé (même si on pourra toujours faire mieux), tandis que la conduite en code 3 n'est pas sans danger, tant pour la personne transportée, que pour l'équipage ambulancier ou les autres usagers.
Enfin, la majorité des ambulanciers n'a pas suffisamment conscience qu'un transport en ambulance peut avoir de nombreux effets négatifs sur la personne transportée. A ce sujet, je vous invite à lire la présentation suivante : https://extranet.chu-nice.fr/prod-iade/uploads/Prod_Iade/smartsection/1045_Transports-VALLI_EIADE.pdf
Dernière édition par chritoum le Lun 12 Mar 2018 - 9:31, édité 1 fois
chritoum- Modérateur "Police"
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Re: Définition de "mission urgente".
chritoum a écrit:J'ai régulièrement lu dans différents messages que certains déplorent l'absence de définition de "mission urgente", souvent dans le cadre de l'utilisation du code 3.
La police fédérale a édité, à destination du personnel de la police de la route, une directive qui comprend la définition suivante :
"une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger l’intégrité physique ou la vie des personnes".
Je pense qu'une variante de cette définition peut également s'appliquer aux services de secours médicaux : "une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger l’intégrité physique ou la vie des personnes".
Pour les pompiers, on pourrait étendre de la manière suivante : "une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger l’intégrité physique ou la vie des personnes ou ne permettrait pas de limiter les destructions matérielles".
Pour en revenir aux services d'urgence médicale, je ne pense pas qu'on puisse encore faire valoir la justification suivante : "je ne suis pas médecin et, en conséquence, je préfère ne pas prendre de risque et me diriger rapidement vers un hôpital". Cet argument ne peut plus avoir de valeur, car le personnel ambulancier est de mieux en mieux formé et équipé (même si on pourra toujours faire mieux), tandis que la conduite en code 3 n'est pas sans danger, tant pour la personne transportée, que pour l'équipage ambulancier ou les autres usagers.
Enfin, la majorité des ambulanciers n'a pas suffisamment conscience qu'un transport en ambulance peut avoir de nombreux effets négatifs sur la personne transportée. A ce sujet, je vous invite à lire la présentation suivante : https://extranet.chu-nice.fr/prod-iade/uploads/Prod_Iade/smartsection/1045_Transports-VALLI_EIADE.pdf
Personnellement je ne pense pas que lorsque le patient est dans l'ambulance pour aller vers l'hôpital le chauffeur roule vite, il serait vite réprimandé par son collègue. Ca peut arriver avec de nouveau chauffeur en apprentissage, le temps qu'on leurs demande de mieux gérer ce point, et si la situation de s'améliore pas il est privé de volant.
Sur les dyspnées il est recommandé de rouler assez doucement, au cas contraire cette dernière pourrait s'amplifier...
Peut-être deux fois sur quatre ans et demi j'ai un médecin SMUR qui m'a demandé d'accélérer au regard de la pathologie et surtout du bilan qui ne s'améliorait pas (trauma dans les deux cas), dans un des deux cas on avait même une escorte de la police.
Si un S.-A. roule toujours vite en charge du patient il n'a rien comprit et n'a pas sa place dans une ambulance surtout lorsque l'on voit l'état de nos route.
Il peut parfois arriver que l'on roule un peu plus vite en partant en mission (sous certaines conditions) , cela est motivé par l'age du patient en détresse et le bilan initial indiqué dans le SDS.
eric7060- Actifs
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Re: Définition de "mission urgente".
Oufti, le nombre de vecteur AMU qui vont se retrouver à faire le trajet de la prise en charge jusqu'à l’hôpital sans bitonal ... On va exploser le nombre de véhicule TMS :-)chritoum a écrit:J'ai régulièrement lu ...
"une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger l’intégrité physique ou la vie des personnes".
...
+1eric7060 a écrit:...
Si un S.-A. roule toujours vite en charge du patient il n'a rien comprit et n'a pas sa place dans une ambulance surtout lorsque l'on voit l'état de nos route.
....
Fideo- Actifs
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Re: Définition de "mission urgente".
Fideo a écrit:chritoum a écrit:J'ai régulièrement lu ...
"une mission est urgente lorsque le moindre retard mettrait en danger l’intégrité physique ou la vie des personnes".
...
Oufti, le nombre de vecteur AMU qui vont se retrouver à faire le trajet de la prise en charge jusqu'à l’hôpital sans bitonal ... On va exploser le nombre de véhicule TMS :-)
Fideo Bien dit !
Invité- Invité
Re: Définition de "mission urgente".
La vitesse d'une ambulance est inversement proportionnelle à la compétence de son équipage.
Re: Définition de "mission urgente".
Cela pourrait être valable également pour certains services qui ont également le code 3.
DERNIER JP- Actifs
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Re: Définition de "mission urgente".
Pour ma part, j'utilise le code 3 presque systématiquement à l'aller (le bilan étant souvent approximatif).
Par contre pour le trajet vers l'hôpital, c'est l'inverse je ne l'utilise presque jamais. Par définition si je transporte mon patient seul à l’hôpital, c'est qu'il est stabilisé. Dans le cas contraire, j'aurai fais appel à un vecteur médicalisé.
Par contre pour le trajet vers l'hôpital, c'est l'inverse je ne l'utilise presque jamais. Par définition si je transporte mon patient seul à l’hôpital, c'est qu'il est stabilisé. Dans le cas contraire, j'aurai fais appel à un vecteur médicalisé.
Nachos- Actifs
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Re: Définition de "mission urgente".
Nachos a écrit:Pour ma part, j'utilise le code 3 presque systématiquement à l'aller (le bilan étant souvent approximatif).
Par contre pour le trajet vers l'hôpital, c'est l'inverse je ne l'utilise presque jamais. Par définition si je transporte mon patient seul à l’hôpital, c'est qu'il est stabilisé. Dans le cas contraire, j'aurai fais appel à un vecteur médicalisé.
C'était également mon comportement lorsque je "faisais" l'ambulance 900-100. Je persiste à penser que c'est l'attitude la plus responsable.
chritoum- Modérateur "Police"
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Re: Définition de "mission urgente".
Centrex Circulation Routière est le centre de connaissance et d'expertise policière en matière de contrôle et sanction de la circulation routière au profit de la police intégrée et des autorités fédérales.
Voici un extrait d'une note émise par Centrex :
La notion de "mission urgente" n’est pas définie dans la réglementation routière. Il appartient donc aux conducteurs de véhicules prioritaires d’évaluer eux-mêmes le caractère urgent ou non de leur mission. Ils peuvent, pour cela, s’en référer au sens commun: la mission urgente est une mission qui a pour but de protéger ou de sauvegarder un intérêt plus grand que l’intérêt de l’écoulement normal de la circulation.
Il s'agit ici d'une autre interprétation, mais elle va dans le sens général exprimé plus haut.
Voici un extrait d'une note émise par Centrex :
La notion de "mission urgente" n’est pas définie dans la réglementation routière. Il appartient donc aux conducteurs de véhicules prioritaires d’évaluer eux-mêmes le caractère urgent ou non de leur mission. Ils peuvent, pour cela, s’en référer au sens commun: la mission urgente est une mission qui a pour but de protéger ou de sauvegarder un intérêt plus grand que l’intérêt de l’écoulement normal de la circulation.
Il s'agit ici d'une autre interprétation, mais elle va dans le sens général exprimé plus haut.
chritoum- Modérateur "Police"
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Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 09/07/2006
Re: Définition de "mission urgente".
J'ai également tendance à peu utiliser le code 3 une fois en charge. Et si je l'utilise, je roule de toute façon à une vitesse raisonnable afin d'assurer un maximum de confort à mon patient.
Néanmoins, petite question pour vous.
Aux heures de pointes à Liège ou entre les feux et les bouchons il est possible de mettre 1h pour faire 6 km (du vécu, et à plusieurs reprises). J'ai tendance à utiliser le code 3 afin de remonter certaines files, passer certains feux, pouvoir utiliser la bande (et le tunnel) réservés aux bus,... Ceci afin de :
- Assurer à mon patient une arrivée dans un SUS dans des délais raisonnables (même si il n'y à aucun risque vital à très court terme, par contre il peut y avoir de la douleur, un inconfort, une plaie à suturer dans certains délais)
- Me remettre disponible dans des délais raisonnable également, surtout les moments de "rush" ou on entends le 112 courir après les ambus.
Si besoin, je re-précise que le fait d'utiliser feu bleu et bito ne veut pas dire que je roule à des vitesses excessives ou que je prends des risques, que je ne marque pas l’arrêt aux feux...
J'applique la même logique en TMS. Mon hôpital est équipé d'une ambulance servant à effectuer des transferts médicalisés, essentiellement vers des services de réa, et bon, mon patient intubé à beau être stabilisé, ce n'est pas un patient que l'on peut laisser longtemps hors d'un service de soins intensifs.
Bref, j'ai l'impression qu'en agissant de la sorte je fais preuve de bon sens et me comporte comme "un bon père de famille" mais au vu des textes précédemment cités j'aimerais avoir votre avis sur la question.
Néanmoins, petite question pour vous.
Aux heures de pointes à Liège ou entre les feux et les bouchons il est possible de mettre 1h pour faire 6 km (du vécu, et à plusieurs reprises). J'ai tendance à utiliser le code 3 afin de remonter certaines files, passer certains feux, pouvoir utiliser la bande (et le tunnel) réservés aux bus,... Ceci afin de :
- Assurer à mon patient une arrivée dans un SUS dans des délais raisonnables (même si il n'y à aucun risque vital à très court terme, par contre il peut y avoir de la douleur, un inconfort, une plaie à suturer dans certains délais)
- Me remettre disponible dans des délais raisonnable également, surtout les moments de "rush" ou on entends le 112 courir après les ambus.
Si besoin, je re-précise que le fait d'utiliser feu bleu et bito ne veut pas dire que je roule à des vitesses excessives ou que je prends des risques, que je ne marque pas l’arrêt aux feux...
J'applique la même logique en TMS. Mon hôpital est équipé d'une ambulance servant à effectuer des transferts médicalisés, essentiellement vers des services de réa, et bon, mon patient intubé à beau être stabilisé, ce n'est pas un patient que l'on peut laisser longtemps hors d'un service de soins intensifs.
Bref, j'ai l'impression qu'en agissant de la sorte je fais preuve de bon sens et me comporte comme "un bon père de famille" mais au vu des textes précédemment cités j'aimerais avoir votre avis sur la question.
Napou- Actifs
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Re: Définition de "mission urgente".
J'applique ce raisonnement aussi ... Et j'ajouterai même que des fois, nous avançons plus "vite" ou plus facilement (pour ne pas utiliser une notion de vitesse) uniquement avec les FBCNapou a écrit:J'ai également tendance à peu utiliser le code 3 une fois en charge. Et si je l'utilise, je roule de toute façon à une vitesse raisonnable afin d'assurer un maximum de confort à mon patient.
Néanmoins, petite question pour vous.
Aux heures de pointes à Liège ou entre les feux et les bouchons il est possible de mettre 1h pour faire 6 km (du vécu, et à plusieurs reprises). J'ai tendance à utiliser le code 3 afin de remonter certaines files, passer certains feux, pouvoir utiliser la bande (et le tunnel) réservés aux bus,... Ceci afin de :
- Assurer à mon patient une arrivée dans un SUS dans des délais raisonnables (même si il n'y à aucun risque vital à très court terme, par contre il peut y avoir de la douleur, un inconfort, une plaie à suturer dans certains délais)
- Me remettre disponible dans des délais raisonnable également, surtout les moments de "rush" ou on entends le 112 courir après les ambus.
Si besoin, je re-précise que le fait d'utiliser feu bleu et bito ne veut pas dire que je roule à des vitesses excessives ou que je prends des risques, que je ne marque pas l’arrêt aux feux...
J'applique la même logique en TMS. Mon hôpital est équipé d'une ambulance servant à effectuer des transferts médicalisés, essentiellement vers des services de réa, et bon, mon patient intubé à beau être stabilisé, ce n'est pas un patient que l'on peut laisser longtemps hors d'un service de soins intensifs.
Bref, j'ai l'impression qu'en agissant de la sorte je fais preuve de bon sens et me comporte comme "un bon père de famille" mais au vu des textes précédemment cités j'aimerais avoir votre avis sur la question.
Serais-ce le (seul?) chauffeur de cet hôpital aussi? Et parlons nous du C.H.U (seul hôpital à ma connaissance à posséder "son" ambulance transfert) ?Napou a écrit: ... Mon hôpital est équipé d'une ambulance servant à effectuer des transferts médicalisés, ...
Fideo- Actifs
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Localisation : Liège
Date d'inscription : 12/10/2012
Re: Définition de "mission urgente".
La question soulevée en relation avec les embouteillages amènent quelques réflexions :
L'utilisation des bandes réservées aux bus me semble logique puisque - in fine - les ambulances exécutent un "transport rémunéré de personnes". Pour cela, l'usage du feu bleu suffit. Il serait bien que quelqu'un soumette une modification du code la route pour légitimer ce comportement. Il me semble tomber sous le sens que la circulation sur les bandes de bus ne devrait être permise qu'avec un patient à bord (pour les transferts non urgents).
Quant à franchir un feu rouge en code 3 pour le seul motif qu'il y a embouteillage, je suis déjà plus réservé. Les grands centres urbains disposent de très nombreux services dont certains véhicules sont prioritaires. Si tout ce monde adopte le même comportement, je crains que les automobilistes ne seront pas dupes et finiront par encore moins céder le passage qu'actuellement.
Les transferts médicalisés de patients de soins intensifs peuvent être des situations d'urgence où le code 3 s'impose. Néanmoins, cette situation n'est pas fréquente (je travaille en soins intensifs depuis 28 ans....). Ne jamais oublier que la conduite en code 3 est rarement souple. Or, les mouvements brusques peuvent être délétères pour les patients critiques (relire : https://extranet.chu-nice.fr/prod-iade/uploads/Prod_Iade/smartsection/1045_Transports-VALLI_EIADE.pdf).
Quant à utiliser le code 3 pour être à nouveau rapidement disponible, je pense qu'il s'agit d'un argument discutable. Car, dans un tel cas, on admet qu'il n'y a pas vraiment urgence.
Cela dit, lorsque je faisais l'ambulance, j'ai voulu démontrer à un collègue que le code 3 n'est pas une garantie pour faciliter le déplacement. Nous étions deux ambulances à devoir nous rendre au même endroit, situé à 10 kms de notre point de départ. Le trajet était exclusivement en milieu urbain (Bruxelles) avec passage sur des grands axes, nous étions en semaine au milieu de l'après-midi. Mon collègue a roulé en code 3, tandis que j'ai roulé sans même les feux bleus. Résultat : il est arrivé destination 5 minutes avant moi. Il a essentiellement roulé sur les grands axes, là où la circulation était la plus dense. Pour ma part, à partir d'un certain moment, j'ai utilisé des voies latérales où la circulation était faible.
A la vérité, je dois quand même reconnaitre que c'était à une époque où les autorités ne plaçaient pas des sens uniques partout pour éviter le trafic de transit dans certains quartiers. Toutefois, depuis lors, les bandes "bus" se sont multipliées comme des lapins et on en revient aux considérations émis en début de ce message.
L'utilisation des bandes réservées aux bus me semble logique puisque - in fine - les ambulances exécutent un "transport rémunéré de personnes". Pour cela, l'usage du feu bleu suffit. Il serait bien que quelqu'un soumette une modification du code la route pour légitimer ce comportement. Il me semble tomber sous le sens que la circulation sur les bandes de bus ne devrait être permise qu'avec un patient à bord (pour les transferts non urgents).
Quant à franchir un feu rouge en code 3 pour le seul motif qu'il y a embouteillage, je suis déjà plus réservé. Les grands centres urbains disposent de très nombreux services dont certains véhicules sont prioritaires. Si tout ce monde adopte le même comportement, je crains que les automobilistes ne seront pas dupes et finiront par encore moins céder le passage qu'actuellement.
Les transferts médicalisés de patients de soins intensifs peuvent être des situations d'urgence où le code 3 s'impose. Néanmoins, cette situation n'est pas fréquente (je travaille en soins intensifs depuis 28 ans....). Ne jamais oublier que la conduite en code 3 est rarement souple. Or, les mouvements brusques peuvent être délétères pour les patients critiques (relire : https://extranet.chu-nice.fr/prod-iade/uploads/Prod_Iade/smartsection/1045_Transports-VALLI_EIADE.pdf).
Quant à utiliser le code 3 pour être à nouveau rapidement disponible, je pense qu'il s'agit d'un argument discutable. Car, dans un tel cas, on admet qu'il n'y a pas vraiment urgence.
Cela dit, lorsque je faisais l'ambulance, j'ai voulu démontrer à un collègue que le code 3 n'est pas une garantie pour faciliter le déplacement. Nous étions deux ambulances à devoir nous rendre au même endroit, situé à 10 kms de notre point de départ. Le trajet était exclusivement en milieu urbain (Bruxelles) avec passage sur des grands axes, nous étions en semaine au milieu de l'après-midi. Mon collègue a roulé en code 3, tandis que j'ai roulé sans même les feux bleus. Résultat : il est arrivé destination 5 minutes avant moi. Il a essentiellement roulé sur les grands axes, là où la circulation était la plus dense. Pour ma part, à partir d'un certain moment, j'ai utilisé des voies latérales où la circulation était faible.
A la vérité, je dois quand même reconnaitre que c'était à une époque où les autorités ne plaçaient pas des sens uniques partout pour éviter le trafic de transit dans certains quartiers. Toutefois, depuis lors, les bandes "bus" se sont multipliées comme des lapins et on en revient aux considérations émis en début de ce message.
chritoum- Modérateur "Police"
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Date d'inscription : 09/07/2006
Re: Définition de "mission urgente".
Bravo pour toutes ces réflexions .... malheureusement nombreuses fois non appliquées par l'AMU et le TMS.
Combien de fois, j'ai entendu "c'est une course 112 donc c'est urgent et on doit être en urgence ... " ou "je vais être en retard pour la consultation" ....
Combien de fois, j'ai entendu "c'est une course 112 donc c'est urgent et on doit être en urgence ... " ou "je vais être en retard pour la consultation" ....
Frank- Actifs
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Localisation : Là où vous ne pensez pas ...
Date d'inscription : 22/09/2006
Re: Définition de "mission urgente".
[quote="Fideo"]
D'une manière générale je suis d'accord avec vous cependant j'émettrais quelques objections/remarques :
- Au début, en parlant des feux et de la fluidité de la circulation, je parle bien du transport d'un patient qui aura besoin de soins (même si ceux-ci ne sont pas vitaux dans l'immédiat) et en mission pour le 112. Il ne me viendrai jamais à l'idée de procéder de la sorte pour conduire (par exemple) un patient en examen, à un RDV, ou une xieme hospi sociale.
- Concernant les transferts médicalisés / transferts réa, ils sont beaucoup plus courant que ce que vous dites. Mon hôpital ne possède qu'un petit service de soins intensifs de 8 lits, essentiellement occupés par des patients de type "respi" avec de grosses pathologies chroniques et difficile à sevrer d’assistance respi. Bref, le genre de patients qui reste des semaines en réa. Donc le service est constamment plein. En revanche, le service d'urgence est le 2eme plus important de la ville (en termes de fréquentation) avec entre 150 et 200 patients par 24h, ce qui entraîne un nombre parfois important de patients admis et redevables d'un service de réa qui affiche complet. Nous les transférons donc régulièrement (plusieurs fois par semaines) de notre déchoc jusqu'à d'autres services de réa (Sart Tilman, Citadelle,...). A titre d'exemple, ce lundi nous avons intubé trois patients qui ont tous nécessité un transfert médicalisé par manque de place dans notre USI.
- Concernant la souplesse du code 3, je ne suis pas d'accord, je maintiens qu'il est tout à fait possible de conduire de manière souple et délicate tout en se faufilant dans la circulation et en passant des feux. Il suffit d'adapter sa vitesse et "maîtriser" (?) sa conduite. Je maintiens que code 3 ne veut pas dire vitesse et coups de volant.
- Quand au fait d'être à nouveau disponible, on est bien d'accord que cela ne se justifie pas un dimanche matin quand tout le monde est à sa base. Mais on à tous connu ce moment ou Courtois est à battice, liege 1 à fleron, blegny à visé, oupeye à blegny, caserne à seraing, seraing à hermalle, etc etc etc et ou la centrale vous renvoi une nouvelle course alors que vous êtes toujours en charge du patient précédent. Certes ce n'est pas la norme, mais cette situation est relativement fréquente. Hors, j'estime qu'à ce moment, il est judicieux de se mettre disponible "rapidement" pour pouvoir permettre à la population d'avoir ne fut-ce qu'un vecteur disponible si besoin. Après, on est bien d'accord que cela ne justifie en rien des excès ou des prises de risque. On parle toujours de remonter des files et passer des feux sans pour autant se croire à Francorchamps.
Après, je reconnais que c'est un avis personnel et suis tout à fait disposé à changer ma manière de fonctionner selon le cadre légal, les avis de chacun,...
Encore une fois, j'essaye avant tout de réfléchir au meilleur comportement dans chaque situation.
Je pense que nous parlons du même hôpital mais il faut savoir qu'une partie des infirmiers du service (tous les smuristes et quelques rares autres) conduisent occasionnellement le véhicule, par exemple en dehors des heures / jours de présence du dit chauffeur.Napou a écrit:Serais-ce le (seul?) chauffeur de cet hôpital aussi? Et parlons nous du C.H.U (seul hôpital à ma connaissance à posséder "son" ambulance transfert) ?
chritoum a écrit:Quant à franchir un feu rouge en code 3 pour le seul motif qu'il y a embouteillage, je suis déjà plus réservé. Les grands centres urbains disposent de très nombreux services dont certains véhicules sont prioritaires. Si tout ce monde adopte le même comportement, je crains que les automobilistes ne seront pas dupes et finiront par encore moins céder le passage qu'actuellement.
Les transferts médicalisés de patients de soins intensifs peuvent être des situations d'urgence où le code 3 s'impose. Néanmoins, cette situation n'est pas fréquente (je travaille en soins intensifs depuis 28 ans....). Ne jamais oublier que la conduite en code 3 est rarement souple. Or, les mouvements brusques peuvent être délétères pour les patients critiques (relire : https://extranet.chu-nice.fr/prod-iade/uploads/Prod_Iade/smartsection/1045_Transports-VALLI_EIADE.pdf).
Quant à utiliser le code 3 pour être à nouveau rapidement disponible, je pense qu'il s'agit d'un argument discutable. Car, dans un tel cas, on admet qu'il n'y a pas vraiment urgence.
D'une manière générale je suis d'accord avec vous cependant j'émettrais quelques objections/remarques :
- Au début, en parlant des feux et de la fluidité de la circulation, je parle bien du transport d'un patient qui aura besoin de soins (même si ceux-ci ne sont pas vitaux dans l'immédiat) et en mission pour le 112. Il ne me viendrai jamais à l'idée de procéder de la sorte pour conduire (par exemple) un patient en examen, à un RDV, ou une xieme hospi sociale.
- Concernant les transferts médicalisés / transferts réa, ils sont beaucoup plus courant que ce que vous dites. Mon hôpital ne possède qu'un petit service de soins intensifs de 8 lits, essentiellement occupés par des patients de type "respi" avec de grosses pathologies chroniques et difficile à sevrer d’assistance respi. Bref, le genre de patients qui reste des semaines en réa. Donc le service est constamment plein. En revanche, le service d'urgence est le 2eme plus important de la ville (en termes de fréquentation) avec entre 150 et 200 patients par 24h, ce qui entraîne un nombre parfois important de patients admis et redevables d'un service de réa qui affiche complet. Nous les transférons donc régulièrement (plusieurs fois par semaines) de notre déchoc jusqu'à d'autres services de réa (Sart Tilman, Citadelle,...). A titre d'exemple, ce lundi nous avons intubé trois patients qui ont tous nécessité un transfert médicalisé par manque de place dans notre USI.
- Concernant la souplesse du code 3, je ne suis pas d'accord, je maintiens qu'il est tout à fait possible de conduire de manière souple et délicate tout en se faufilant dans la circulation et en passant des feux. Il suffit d'adapter sa vitesse et "maîtriser" (?) sa conduite. Je maintiens que code 3 ne veut pas dire vitesse et coups de volant.
- Quand au fait d'être à nouveau disponible, on est bien d'accord que cela ne se justifie pas un dimanche matin quand tout le monde est à sa base. Mais on à tous connu ce moment ou Courtois est à battice, liege 1 à fleron, blegny à visé, oupeye à blegny, caserne à seraing, seraing à hermalle, etc etc etc et ou la centrale vous renvoi une nouvelle course alors que vous êtes toujours en charge du patient précédent. Certes ce n'est pas la norme, mais cette situation est relativement fréquente. Hors, j'estime qu'à ce moment, il est judicieux de se mettre disponible "rapidement" pour pouvoir permettre à la population d'avoir ne fut-ce qu'un vecteur disponible si besoin. Après, on est bien d'accord que cela ne justifie en rien des excès ou des prises de risque. On parle toujours de remonter des files et passer des feux sans pour autant se croire à Francorchamps.
Après, je reconnais que c'est un avis personnel et suis tout à fait disposé à changer ma manière de fonctionner selon le cadre légal, les avis de chacun,...
Encore une fois, j'essaye avant tout de réfléchir au meilleur comportement dans chaque situation.
Napou- Actifs
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Re: Définition de "mission urgente".
Je pense qu'il ne faut pas de cadre légal pour définir l'urgence et - en conséquence - la possibilité d'utiliser le code 3. En effet, on ne peut définir des normes ou des procédures pour tout. En cette matière, il faut conserver une certaine souplesse et faire confiance à l'équipage, au chauffeur. L'objectif est d'agir en âme et conscience selon les circonstances en tentant de réduire l'utilisation du code 3 au strict minimum.
Cela dit, un patient gros insuffisant respiratoire qui est intubé et ventilé ne présente plus aucun caractère urgent. Comme tu l'écris, le sevrage ne sera pas aisé et l'hospitalisation en USI peut être longue.
Cela dit, un patient gros insuffisant respiratoire qui est intubé et ventilé ne présente plus aucun caractère urgent. Comme tu l'écris, le sevrage ne sera pas aisé et l'hospitalisation en USI peut être longue.
chritoum- Modérateur "Police"
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Re: Définition de "mission urgente".
Napou a écrit:Fideo a écrit:Je pense que nous parlons du même hôpital mais il faut savoir qu'une partie des infirmiers du service (tous les smuristes et quelques rares autres) conduisent occasionnellement le véhicule, par exemple en dehors des heures / jours de présence du dit chauffeur.Napou a écrit:Serais-ce le (seul?) chauffeur de cet hôpital aussi? Et parlons nous du C.H.U (seul hôpital à ma connaissance à posséder "son" ambulance transfert) ?chritoum a écrit:Quant à franchir un feu rouge en code 3 pour le seul motif qu'il y a embouteillage, je suis déjà plus réservé. Les grands centres urbains disposent de très nombreux services dont certains véhicules sont prioritaires. Si tout ce monde adopte le même comportement, je crains que les automobilistes ne seront pas dupes et finiront par encore moins céder le passage qu'actuellement.
Les transferts médicalisés de patients de soins intensifs peuvent être des situations d'urgence où le code 3 s'impose. Néanmoins, cette situation n'est pas fréquente (je travaille en soins intensifs depuis 28 ans....). Ne jamais oublier que la conduite en code 3 est rarement souple. Or, les mouvements brusques peuvent être délétères pour les patients critiques (relire : https://extranet.chu-nice.fr/prod-iade/uploads/Prod_Iade/smartsection/1045_Transports-VALLI_EIADE.pdf).
Quant à utiliser le code 3 pour être à nouveau rapidement disponible, je pense qu'il s'agit d'un argument discutable. Car, dans un tel cas, on admet qu'il n'y a pas vraiment urgence.
D'une manière générale je suis d'accord avec vous cependant j'émettrais quelques objections/remarques :
- Au début, en parlant des feux et de la fluidité de la circulation, je parle bien du transport d'un patient qui aura besoin de soins (même si ceux-ci ne sont pas vitaux dans l'immédiat) et en mission pour le 112. Il ne me viendrai jamais à l'idée de procéder de la sorte pour conduire (par exemple) un patient en examen, à un RDV, ou une xieme hospi sociale.
- Concernant les transferts médicalisés / transferts réa, ils sont beaucoup plus courant que ce que vous dites. Mon hôpital ne possède qu'un petit service de soins intensifs de 8 lits, essentiellement occupés par des patients de type "respi" avec de grosses pathologies chroniques et difficile à sevrer d’assistance respi. Bref, le genre de patients qui reste des semaines en réa. Donc le service est constamment plein. En revanche, le service d'urgence est le 2eme plus important de la ville (en termes de fréquentation) avec entre 150 et 200 patients par 24h, ce qui entraîne un nombre parfois important de patients admis et redevables d'un service de réa qui affiche complet. Nous les transférons donc régulièrement (plusieurs fois par semaines) de notre déchoc jusqu'à d'autres services de réa (Sart Tilman, Citadelle,...). A titre d'exemple, ce lundi nous avons intubé trois patients qui ont tous nécessité un transfert médicalisé par manque de place dans notre USI.
- Concernant la souplesse du code 3, je ne suis pas d'accord, je maintiens qu'il est tout à fait possible de conduire de manière souple et délicate tout en se faufilant dans la circulation et en passant des feux. Il suffit d'adapter sa vitesse et "maîtriser" (?) sa conduite. Je maintiens que code 3 ne veut pas dire vitesse et coups de volant.
- Quand au fait d'être à nouveau disponible, on est bien d'accord que cela ne se justifie pas un dimanche matin quand tout le monde est à sa base. Mais on à tous connu ce moment ou Courtois est à battice, liege 1 à fleron, blegny à visé, oupeye à blegny, caserne à seraing, seraing à hermalle, etc etc etc et ou la centrale vous renvoi une nouvelle course alors que vous êtes toujours en charge du patient précédent. Certes ce n'est pas la norme, mais cette situation est relativement fréquente. Hors, j'estime qu'à ce moment, il est judicieux de se mettre disponible "rapidement" pour pouvoir permettre à la population d'avoir ne fut-ce qu'un vecteur disponible si besoin. Après, on est bien d'accord que cela ne justifie en rien des excès ou des prises de risque. On parle toujours de remonter des files et passer des feux sans pour autant se croire à Francorchamps.
Après, je reconnais que c'est un avis personnel et suis tout à fait disposé à changer ma manière de fonctionner selon le cadre légal, les avis de chacun,...
Encore une fois, j'essaye avant tout de réfléchir au meilleur comportement dans chaque situation.
Personnellement je trouve que ce post reflète assez la réalité de terrain, ce post fait preuve d'objectivité car c'est ce que nous vivons au quotidien...
eric7060- Actifs
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Re: Définition de "mission urgente".
chritoum a écrit:Je pense qu'il ne faut pas de cadre légal pour définir l'urgence et - en conséquence - la possibilité d'utiliser le code 3. En effet, on ne peut définir des normes ou des procédures pour tout. En cette matière, il faut conserver une certaine souplesse et faire confiance à l'équipage, au chauffeur. L'objectif est d'agir en âme et conscience selon les circonstances en tentant de réduire l'utilisation du code 3 au strict minimum.
Cela dit, un patient gros insuffisant respiratoire qui est intubé et ventilé ne présente plus aucun caractère urgent. Comme tu l'écris, le sevrage ne sera pas aisé et l'hospitalisation en USI peut être longue.
Concernant cette phrase : "Cela dit, un patient gros insuffisant respiratoire qui est intubé et ventilé ne présente plus aucun caractère urgent. Comme tu l'écris, le sevrage ne sera pas aisé et l'hospitalisation en USI peut être longue"
Dans ce cas nous roulerons avec FB et ASS, conduite souple et allure modérée, pas de gros coups de freins (sauf si besoin >>> mamy qui bloque devant l'ambulance) afin de veillez que les appareillages et le TET ne bougent pas.
Sinon je ne connais aucun médecin qui accepterait de traîner (sans FB et ASS) en ambulance avec un patient aigu, au plus vite le patient est installé dans un labo de déchocage ou à USI au mieux il se porte... Déjà que beaucoup ne raffolent pas d'effectuer des transferts médicalisés...
eric7060- Actifs
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Re: Définition de "mission urgente".
Eh oui, la plupart des médecins ne sont pas à l'aise en dehors de leur zone de confort (= l'hôpital) et ils sont malheureusement les premiers à demander le code 3. Cela dit, le chauffeur - tel le commandant de bord dans un avion - reste seul maître à bord. Ne jamais oublier que seul le chauffeur assume la responsabilité de la conduite du véhicule.
chritoum- Modérateur "Police"
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Date d'inscription : 09/07/2006
Re: Définition de "mission urgente".
Après je maintiens qu'un patient intubé, tout stable soit-il, doit passer le moins de temps possible hors d'un déchoc ou d'un service de réa.
Du coup : code 3, conduite souple et allure modérée. Pas question ni de secouer le patient ni de traîner dans les bouchons.
Du coup : code 3, conduite souple et allure modérée. Pas question ni de secouer le patient ni de traîner dans les bouchons.
Napou- Actifs
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