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Port de gants en nitril sous les gants d'intervention lors d'exercices à chaud ou d'interventions

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Port de gants en nitril sous les gants d'intervention lors d'exercices à chaud ou d'interventions Empty Port de gants en nitril sous les gants d'intervention lors d'exercices à chaud ou d'interventions

Message par Cheap Jeu 15 Mar 2018 - 23:55

Depuis quelques temps, le port de gants en nitril ou de gants d'ambulanciers sous les gants d'intervention lors d'exercices à chaud ou d'interventions est présenté comme une protection contre la contamination cutanée des mains par des substances cancarigènes générées lors des incendies.

Une récente note du SPF Intérieur relativise cependant les bienfaits de cette solution :

Port de gants en nitril sous les gants d'intervention lors d'exercices à chaud ou d'interventions 28699010
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Message par Cheap Jeu 15 Mar 2018 - 23:58

SLFP a écrit: Suite à certaines conversations relatives au port de gants en nitrile en dessous des gants d'interventions lors d'incendie et l'avis de certains "experts", le SLFP rappelle quelques mesures de prévention figurant dans la législation. Le SLFP rappelle également, qu’en tant que membre de droit d’un comité de prévention, le SLFP DOIT respecter la législation.
Ci-dessous un aperçu des manquements à la législation. Mais avant quelques questions :
Que se passera-t-il du point de vue des assurances en cas d’accident du travail avec des gants en nitrile en dessous des gants d’interventions ? Les défenseurs de ce choix sont-ils d’accord que les frais de soins soient à charge du blessé ? Si oui, ce n’est pas le cas du SLFP !
Quelles auraient été les conséquences pour les soins et pour la santé de l’agent brûlés à travers ses gants, à mes côtés, lors de l’explosion d’un stand de tir si ils avaient portés des gants en nitrile.
Connaissez-vous la toxicité du butadiène ? Il dégage deux substances parmi les plus cancérigènes.
D’après plusieurs études, les zones les plus contaminées de façon cutanée chez les pompiers sont les mains, le cou et les jambes. Doit-on porter une combinaison en nitrile pour protéger notre corps. Dans le cas contraire pourquoi protéger les mains uniquement alors que le risque de brulures aux mains est plus élevé que celui d’être brulé aux jambes ?
Maintenant les quelques rappels de la loi :
Art. IX.2-5.- L'employeur détermine les conditions dans lesquelles un EPI doit être utilisé, notamment en ce qui concerne la durée du port. Ces conditions sont déterminées en fonction de la gravité du risque, de la fréquence de l'exposition au risque et des caractéristiques du poste de travail de chaque travailleur, ainsi que de l’efficacité de l'EPI.
Pour la détermination des conditions dans lesquelles un EPI doit être utilisé, l’employeur demande l’avis du conseiller en prévention sécurité du travail, ainsi que celui du conseiller en prévention-médecin du travail
Art IX.2-7.- L’employeur associe le Comité lors de l’analyse des risques, notamment en demandant son avis préalable.
Art. IX.2-9.- Tout EPI doit dans tous les cas:
1° être approprié aux risques à prévenir, sans induire lui-même un risque accru;*
2° répondre aux conditions existantes sur le lieu de travail;
3° tenir compte des exigences ergonomiques, de confort et de santé du travailleur;
4° convenir au porteur, après tout ajustement nécessaire. En cas de risques multiples nécessitant le port simultané de plusieurs EPI, ces équipements sont compatibles et maintiennent leur efficacité par rapport aux risques correspondants. **
*Les gants d’interventions doivent prévenir le risque de brulures essentiellement et fait partie de la TIB feu.
**Ce qui a été fait par le SPF Intérieur auprès du fabricant de gants.
Art. IX.2-10.- § 1er. Avant le choix d’un EPI, l’employeur procède à une appréciation de l’EPI qu’il envisage d’utiliser, pour évaluer dans quelle mesure il répond aux conditions prescrites par les articles IX.2-8 et IX.2-9.
Art. IX.2-12.- Chaque achat d'un EPI fait l'objet d'un bon de commande qui mentionne:
1° que l'EPI doit satisfaire aux conditions visées à l’article IX.2-8, alinéa 1er;
2° que les compléments et accessoires visés à l’article IX.2-8, alinéa 2, doivent répondre aux guides de bonnes pratiques reconnus les plus adaptés, dont la référence peut être précisée dans le bon de commande
3° que l'EPI doit satisfaire aux exigences complémentaires, qui ne sont pas nécessairement imposées par les prescriptions susdites, mais qui sont indispensables pour atteindre l'objectif visé à l’article 5 de la loi et aux articles I.2-6 et I.2-7. Le conseiller en prévention sécurité du travail et le conseiller en prévention-médecin du travail participent à la préparation de l’établissement du bon de commande. Le bon de commande est revêtu du visa du conseiller en prévention chargé de la direction du service interne, ou le cas échéant, de la section du service interne.
Art. IX.2-13.- § 1er. En outre, la procédure visée aux § 2 et § 3 s’applique aux EPI pour lesquels les exigences visées à l’article IX.2-12, alinéa 1er, 2° et 3° sont prescrites dans le bon de commande. § 2. Lors de la livraison, le fournisseur remet à son client un document qui confirme le respect des obligations imposées par l’article IX.2-12, alinéa 1er, 2° et 3°.
§ 3. Avant toute mise en service, l'employeur est en possession d'un rapport constatant le respect des dispositions visées au § 2. Le rapport est établi par le conseiller en prévention sécurité du travail. L’avis du conseiller en prévention-médecin du travail y est annexé.
§ 4. L’employeur peut, de sa propre initiative, ou doit, à la demande des représentants des travailleurs au sein du Comité, consulter au préalable d’autres services ou institutions qui sont spécialisés ou sont particulièrement compétents dans le domaine concerné. Les services ou institutions sont considérés comme spécialisés ou compétents lorsqu’ils sont acceptés comme tels par tous les représentants de l’employeur et des travailleurs au sein du Comité.
Art. IX.2-16.- Les EPI ne peuvent être utilisés que pour l’objectif auquel ils sont destinés.
Art. IX.2-17.- Les EPI sont utilisés conformément aux notices d’utilisation du fabricant. Chaque fois qu'un EPI est mis à disposition, l'employeur veille à ce que les travailleurs utilisent effectivement et correctement cet EPI et notamment en tenant compte des instructions prévues à l’article IX.2-23.
Le SLFP ne s’oppose à aucunes mesures de protection ou de prévention pour les agents mais refuse de donner un avis positif sans disposer de toutes les données obligatoire pour préserver au MAXIMUM la sécurité et la santé des agents. Dans l’attente d’autres études sérieuses, le SLFP préfère mettre l’accent sur des mesures d’hygiène correcte.
Le SLFP s’interroge sur les motivations de la part de certains agents relatifs à passer sa vie dans des containeurs pour les exercices à chaud car, d’après plusieurs médecins, l’exposition fréquente à la chaleur a beaucoup d’autres effets nocifs sur la santé. Nous n’entendons rien de ce point de vue-là pour la protection des travailleurs.
Plusieurs conseillers en prévention de zones de secours s’opposent au port de gants en nitrile dont des agents opérationnels. Plusieurs médecins donnent également un avis négatif de même qu’un fabricant de gants d’intervention. Se trompent-ils tous par rapport à l’avis de certains agents pratiquant régulièrement des exercices en container ?
Encore une fois, le SLFP ne recherche que, et uniquement que, la protection du travailleur.
Cordialement,

Eric LABOURDETTE
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Message par Cheap Mer 16 Mai 2018 - 8:18

SLFP-VSOA a écrit: Problématique des gants en nitrile sous les gants feu

Zone WAPI :
PV de réunion du 24 avril 2018
2.8.1 Présentation du point par l’employeur
Dans le cadre de la prévention du cancer professionnel chez les pompiers, certains imaginent de mettre des gants en nitrile sous les gants feu, afin de réduire la contamination cutanée. Ce point traite de l’analyse de risque relative à cetet proposition de sous-gants en nitrile.

2.8.3 Discussion et avis motivé des syndicats
CSC Mettre des gants en nitrile n’est pas une bonne idée car risque de transpiration excessive et donc de brûlure. En plus, risque de maladies de la peau à cause de transpiration excessive.
CGSP D’accord avec l’avis de la CSC
SLFP Absent, mais de nombreux mails envoyés montrent que le SLFP n’est pas d’accord avec le port de gants nitrile sous les gants feu.

WAPI-Note d’information-Ports de gants

Chers collègues,
Vous aurez probablement été informés du souhait de certains, dans d’autres zones ou à l’école du feu, de porter des gants en nitrile sous les gants feu lors des pratiques chaudes.
Ceci n’est pas autorisé par la zone de secours. En effet, une analyse de risque a été réalisée et validée en CoCoBa. Les conclusions sont les suivantes :

1. Certains recommandent le port de gants en nitrile sous les gants feu pour ajouter une barrière supplémentaire à la pénétration de particules cancérigènes via la peau des mains.
2. Cependant, aucune étude ne quantifie la pénétration de particules à travers les gants, qui sont déjà composés de plusieurs membranes. Au même titre, on pourrait imaginer de porter un pantalon, un sous-pull et une sous-cagoule en nitrile… Car il n’y a aucune indication fiable que les gants laissent passer plus de particules que les autres vêtements de feu.
3. Le port de sous-gants en matière synthétique pose question quand on parle d’aller au feu et de pratiques chaudes…
4. Enfin, on pourrait tout à fait amener des risques complémentaires qui seront plus important que le risque qu’on cherche à combattre (dans ce cas, transpiration excessive, possibilités de dermite, inconfort,…)

La zone de secours a décidé de ne pas autoriser cette pratique de port de gants en nitrile sous les gants feu en pratique chaude. Les contacts sont en cours avec l’école pour harmoniser le discours.

Nous sommes persuadés que les procédures d’hygiène simples auront plus d’impact positif.

ZONE BRABANT WALLON

PV de la réunion du 12 avril 2018
Point 3 de l’ordre du jour :
Le SLFP signale que toute la problématique de la décontamination est fort critiquée dans le métier, par le personnel de terrain en particulier. Au point que le SLFP est critiqué et que des attaques personnelles ont également été rencontrées vis-à-vis de certains représentants. Il rappelle que ces demandes et remarques sont formulées pour le bien-être du personnel et sont émises sur bases d’études provenant principalement des Etats-Unis et du Canada.
Le SLFP souligne que la situation en Belgique est différente du fait que les Etats-Unis et le Canada constatent que la majeure contamination se concentre sur la zone cou/nuque. Les casques utilisés dans notre pays sont munis de bavolets, ce qui est une amélioration par rapports aux casques utilisés en Amérique du nord.

L’agent responsable de la fonction d’expert pour le CFBW confirme qu’il n’a jamais validé le port de gants en nitrile sous les gants. Il confirme n’avoir jamais adhéré à cette pratique.
Il informe également qu’il avait demandé au CFBW que soient organisés un suivi médical plus poussé pour les formateurs à chaud, mais qu’à ce jour cela ne s’est pas concrétisé.
Il rappelle que les formateurs n’ont pas à prendre des initiatives sur le port de certains équipements : cela reste une responsabilité de l’employeur. Le formateur ne décide pas des équipements qu’il porte ni le matériel que doit porter les stagiaires.

ZONE LUXEMBOURG:

PV de la réunion du 24 avril 2018
SLFP - Quelle est l’analyse des risques de la zone LUXEMBOURG relative au port de gants en nitrile en dessous des gants de protection lors d’intervention ou d’exercices à chaud?

Monsieur CULOT annonce qu’une note a été envoyée à tout le personnel qui stipule que le port des gants en nitrile sous les gants feu, n’est pas autorisé dans la Zone.

Madame C. souligne à l’attention de Monsieur LABOURDETTE que cette note anticipe largement les débats actuels puisqu’elle date de juillet 2017. Une sommaire analyse des risques a été faite en collaboration avec le SEPP. Madame C. a parcouru avec attention tous les documents qui circulent actuellement suite à la controverse entre les zones … Elle aimerait formaliser tout ça dans un document, en contact étroit avec les médecins du travail.

VAL DE SAMBRE

PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DU 27 avril 2018
SLFP - Quelle est l’analyse des risques de la zone LUXEMBOURG relative au port de gants en nitrile en dessous des gants de protection lors d’intervention ou d’exercices à chaud?

Il n’y a pas d’utilité de faire une analyse de risques relative au port de gants en nitrile de dessous des gants d’interventions pour la simple et bonne raison que notre personnel n’utilise pas ces gants et de plus une étude va être réalisée par le centre de connaissances au cours de laquelle l’avis de spécialistes sera sollicitée et ce à la demande de l’autorité (ministre de l’intérieur)

LIEGE II IILE SRI

PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DU 14 mars 2018
Ports de gants en nitrile sous les gants feu
Le Président explique qu’étant donné les différents cas de brûlures connus, tant au sein de la zone II que dans une autre zone, il a été décidé lors du comité de direction d’interdire le port de gants en nitrile sous les gants feu tant que la problématique des gants feu n’est pas résolue.
Le personnel en sera informé.

HESBAYE

BET 19 avril 2018
6) Nombre d’agents opérationnels qui ont eu un AT avec brûlures aux mains lors d’interventions ou d’exercices depuis le 1er janvier 2017.

Il est répondu que 2 agents de la zone ont été brulés. L’incident est survenu lors des exercices à Amay.

30 mars 2018
SIAMU Région de Bruxelles-Capitale

Groupe « cancer »
Les gants en vinyle pour l`intervention INCENDIE – sont à déconseiller pour les raisons suivantes – 106° C fondement, risque de toxicité suite à la matière première, mains mouillées avec risque de brûlures, risque d’infections et contaminations plus élevés.
Cancer – le cancer chez les pompiers est en générale pas beaucoup plus fréquent que dans la population générale.
Certains types sont plus fréquent suite à un dépistage qui se fait par diffèrent services d’incendies.
Des mesures très simples peuvent être misent en œuvre pour avoir une réduction efficace à l’exposition de substances cancérigènes.

1. Diesel de camions / véhicules se propage dans toute les casernes – évacuation ? Etanchéité des portes des locaux etc.
2. Lors d’incendie le port obligatoire des appareilles respiratoires pendant toute la mission – entrée dans le bâtiment jusqu’à ce que le déblayage soit fait.
3. Pas toute tenue portée lors d’un incendie doit être décontaminé – il s’agit d’interventions spécifiques où l’officier doit décider.
4. Tenue d’incendie doit être adapté niveau coup / bras / pied – risque de contact avec contamination < 3 %.
5. Dépistage à proposer par la médecine du travail.
6. Cancer poumon pas plus élevé chez les pompiers – facteurs de risque comme travail en dehors des pompiers etc.

Professeur Theusi M. Oliver
Oberarzt
Anästhesie
Universitätsspital Zürich

AVIS SEPP gants en nitrile sous gants feu lors d’intervention :

Il faut à mon sens tenir compte de plusieurs aspects :
• Risque de relarguage de butadiene
Celui-ci est sans doute faible vu qu’on reste dans la zone de stabilité thermique des gants (-40 à + 108°c)
mais peut-être autant similaire que le risque de contamination par des agents cancérigènes issus des fumées d'incendie et pouvant passer à travers les vêtements de protection ignifuges...

• Il faut également tenir compte de la décomposition thermique du NBR qui peut d'une part :
- altérer les propriétés mécaniques et de protection chimique des gants vis-à-vis des polluants traversant les gants « feu »
et d'autre part :
- libérer des composés par pyrolyse (HCN? Composés vinyliques...) à des températures certes plus élevées (> 250 ° voir 300°c ,cfr la synthèse ci joint des données sur les émissions de composés secondaires à la pyrolyse et à la dégradation chimique du NBR.) Le risque si la température reste < 100 °c est donc très limité.
Par contre on pourrait suspecter le risque d'une moindre efficacité des propriétés protectrices du NBR et donc se poser la question de l’intérêt du port de ces gants en nitile.

• La majoration de la gravité de la lésion si brulure sous les gants incendie lors du port de gants supplémentaire en nitrile.

• Inconfort dû à la transpiration

En ce qui me concerne, je donne un avis négatif pour le port des gants en nitile lors des interventions.
Par contre je conseille vivement :
- de les porter lors du changement de tenue et toutes autres opérations hors zone de chaleur ou une contamination par les divers polluants des fumées est possible comme par exemple la manipulation d’objets, vêtements souillés, nettoyages de ceux- ci …
- de procéder à une analyse de l’intérieur des gants qua polluants afin de s’assurer que l’entretien de ceux- ci est adéquat et ne présentent pas un risque de contamination cutané.

Avis négatif du médecin de corps du SIAMU relatif au port de gant en nitrile à l’intervention pour les raisons suivantes :

 gants fondent à 106°C => risque de fondre sur la peau
 risque de toxicité suite à la matière première = nitrile => décomposition thermique génère des toxiques (cancérigènes)
 gants non respirants = transpiration suite au port des gants => dilatation des pores de la peau et diminution de la barrière de protection de celle-ci
 diminution de la barrière de la peau = > pénétration de substances diverses, produit de dégradation thermique du nitrile, bactéries, …
 transpiration => mains mouillées => inconfort thermique
 mains mouillées => augmentation des échanges thermiques en milieu humide => risque de majoré de brûlure
 risque d’infections et de contaminations plus élevées
 si fonte des gants en nitrile sur la peau => risques d’infection suite aux brulures

AVIS SIPP SIAMU
Monsieur le Dirigeant Responsable /Zones de secours,

Je réponds à ta demande d’avis, et celui-ci fera l’objet, ainsi que l’avis du SEPP, d’une documentation à destination des membres du CPPT, pour le CPPT prochain.

Je lis et relis l’avis du CP de la Province de Liège, et force est de constater que je ne suis absolument pas d’accord avec ses conclusions…
Par exemple, si je lis bien que le port des gants en nitrile protège le pompier du risque toxicologique, je ne lis pas, en contrepartie, la prise en compte du risque spécifique « Pompier », à savoir la chaleur et les hautes températures… ?

Or, j’ai sur 2 années 2016 et 2017 eu pas moins de 3 ATG par brûlures aux mains, et devinez quoi, c’étaient, par 2 fois, les gants prévus sur la liste IBZ, d’une marque bien connue, qui ne fait pas que des gants pour pompiers et qui est autrichienne et la 3ème fois une autre marque, utilisée en remplacement de la précédente !

La dynamique des accidents était la suivante :
• dans le 1er cas : Le pompier avait les gants mouillés suite à une formation de ligne, et après une reconnaissance, ce dernier touche une rampe d’escalier métallique et la vapeur perce le gant, résultante HS durant 1 semaine, bilan brûlures au 2ème degré…, et 1 rapport ATG vers le SPF Emploi !
• dans le 2d cas : Le pompier avait transpiré des mains durant l’été(facteurs d’ambiance) et suite à un travail de formation de ligne, et à la suite d’un contact avec une rampe d’escalier métallique, la sueur sur la main s’est transformée en vapeur, résultante HS durant 10 jours, bilan brûlures aux 1er et 2ème degré, et 1 rapport ATG vers le SPF Emploi ! !!
• dans le 3ème cas, c’est une plaque de faux-plafond(60 x 120) qui tombe et rabat la chaleur à hauteur des mains, résultante HS durant 30 jours, bilan brûlures au 2ème degré et peau qui collait dans les gants, et 1 rapport ATG vers le SPF Emploi.

C’est 3 scénarios ont été accidentels, en seulement quelques secondes de contact fortuit, avec les rampes métalliques et de la chaleur ; je dirais le temps du mouvement réflexe de retrait de la main, de l’objet brûlant ou de la chaleur ambiante ! Je remarque, également, que dans 2 cas, au moins, les brûlures aux mains ont lieu dans la phase de reconnaissance et de recherche du foyer, et donc pas dans la phase de plein développement du foyer !

Alors question pour tous ceux qui ont déjà travaillé avec des gants en Nitrile ou en Latex : Au moment où vous avez enlevé vos gants en nitrile ou en latex, comment était vos mains ? Si vous avez répondu : mouillées/humides, vous avez gagné le droit de rester en 2ème semaine à questions pour un champion ! Que serait-il passé si, dans les 3 cas, des gants en nitrile avaient été portés par-dessous le gant-feu ?

Conclusion :
Je sais que c’est très tendance du moment, que de ne voir que la problématique toxicologique du métier de Sapeur-pompier, mais les EPI, que sont les gants, sont principalement destinées à protéger de la chaleur !!
Donc, on en revient à notre scénario numéro 2, la vaporisation de la sueur sur la main, avec un comportement au feu et à la vapeur, du gant en nitrile qui n’est pas connu (108° Centigrades… quand la rampe est chauffée au rouge, c’est un peu court ?!)

Comme SIPP:
je ne conseillerai pas, d’expérience, ni à l’employeur, ni à la ligne hiérarchique et aux travailleurs le port de gants en Nitrile sous les gants de feu, même si je comprends l’aspect protection contre la désorption des toxiques, et la migration par voie cutanée via les mains !
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