La ministre Verlinden renforce les opportunités de carrière à la police

À la police, en fonction notamment de votre diplôme, après avoir suivi une procédure de sélection et après avoir réussi la formation de police, vous pouvez commencer à travailler dans différents cadres et à divers grades : agent, inspecteur, inspecteur principal, commissaire, etc. Une fois à la police, de nombreuses possibilités de carrière s’offrent à vous et vous permettent d’évoluer. En vue de faire de la police un employeur attractif, la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, a renforcé la politique de carrière. Grâce à cette démarche, les policiers pourront plus rapidement obtenir une promotion en interne, permettant ainsi de mieux répondre aux besoins de l’organisation policière et de mieux s’adapter aux compétences des collaborateurs.

La police intégrée (la police fédérale et les zones de police locale) emploie aujourd’hui quelque 50.000 travailleurs. Notre police belge n’avait encore jamais compté autant de collaborateurs. Elle peut donc se targuer d’être l’un des plus grands employeurs de notre pays. « Ce gouvernement fédéral a refait de la sécurité une priorité absolue, et ça commence par un plus grand nombre de collaborateurs », affirme la ministre Verlinden. « D’ici la fin de la législature, la police fédérale comptera le plus grand nombre de membres du personnel jamais enregistré, tandis qu’avec la création du corps de sécurisation portuaire et des renforts spécifiques pour notre police judiciaire fédérale, nous poursuivons la lutte contre la criminalité internationale liée à la drogue », poursuit Annelies Verlinden.


Une carrière plus attrayante

Les attentes de la population et des différents partenaires et pouvoirs publics par rapport aux services de police ne font qu’augmenter. Le fait de pouvoir continuer d’attirer des personnes qui présentent le bon profil pour assurer les nombreuses responsabilités représente donc un défi permanent. C’est pourquoi, outre de meilleures conditions salariales, la ministre Verlinden a aussi fait en sorte de proposer des conditions plus attrayantes pour permettre d’évoluer et de faire carrière au sein de l’organisation policière. Grâce à ces mesures, elle fait de la police un employeur plus moderne, offrant davantage d’opportunités et de possibilités. Cela signifie par exemple concrètement qu’avec un diplôme de l’enseignement secondaire, vous pouvez plus rapidement évoluer au sein de la police vers une fonction de niveau bachelor, voire master. Avec le salaire correspondant.

Alors qu’il fallait par le passé présenter six années d’ancienneté pour pouvoir passer au grade supérieur d’inspecteur principal (bachelor) ou de commissaire (master), c’est désormais possible après trois ans. Ce changement garantit un meilleur flux des collaborateurs au sein de l’organisation policière. Le fait que les policiers puissent évoluer plus rapidement au sein de celle-ci ainsi que les efforts fournis au niveau des recrutements externes contribuent largement au renforcement de la police.


Qualité

La révision à la baisse du nombre d’années d’ancienneté requises n’implique pas une réduction de la qualité. Les candidats internes devront toujours suivre l’épreuve de cadre et la procédure de sélection prévues avant de pouvoir être admis à la formation de base obligatoire, qu’ils devront réussir. Ce n’est qu’alors qu’ils pourront obtenir le grade d’inspecteur principal ou de commissaire.

Plusieurs initiatives ont déjà été prises pour engager plus rapidement de manière opérationnelle à la police des profils spécifiques, comme des informaticiens ou des experts économiques et financiers. En remaniant la formation policière pour ces inspecteurs principaux spécialisés, la police judiciaire fédérale peut notamment plus rapidement recourir à des profils spécialisés dans la lutte contre des phénomènes criminels spécifiques. C’est également un aspect qui fait de la police un employeur plus attrayant. Ces profils spécialisés savent en effet qu’avec leur formation et leur expertise, ils peuvent trouver du travail très rapidement.

« Nous devons toujours garder à l’esprit qu’en tant que police, nous ne pouvons être flexibles et nous ne pouvons répondre aux nombreux besoins que si cette flexibilité se retrouve aussi au sein de l’organisation policière proprement dite. Il est donc plus que jamais important de tenir compte également des attentes des personnes qui veulent s’engager à veiller à notre sécurité au quotidien, dans des conditions souvent très difficiles. Grâce à une politique de carrière plus dynamique et en offrant des perspectives de carrière, nous concrétisons cet objectif majeur », affirme la ministre Verlinden.