Moustier: violent incendie (30-04-2024 + photos)

Mardi, vers 11h40, un très gros incendie a complètement ravagé une maison et causé d’importants dégâts à une seconde. Toutes deux situées à l’angle des rues de la Station et du Viaduc, à Moustier-sur-Sambre.

Lors de l’appel, il s’agissait d’un feu d’abri de jardin, ce dont ont immédiatement douté les pompiers de la zone Val de Sambre. À leur sortie de la caserne, un énorme panache de fumée noire, visible à plus de 10 km, faisait craindre bien pire.

Placés sous le commandement du capitaine Yves Braet et des adjudants Beaufays et Vancauwenberghe, les pompiers sambrevillois sont arrivés sur place en force, avec pas moins de deux autos pompes, trois citernes de grande capacité, une auto-échelle et une ambulance.

Malheureusement, il n’y avait déjà plus rien à sauver de la première habitation, totalement embrasée.

Le feu, hors de contrôle, s’est ensuite propagé par les combles à la maison voisine.

Par chance, tous les occupants, une personne âgée dans la première, et une famille propriétaire de chiens dans la seconde, ont pu sortir à temps. Tous sont sains et saufs.

Vu l’ampleur du sinistre, les pompiers ont dû travailler d’arrache-pied durant plusieurs heures afin de se rendre maître du sinistre.

Ce n’est qu’après avoir déversé près de 100 000 litres d’eau que les flammes ont été vaincues.

Les hommes du feu sont actuellement toujours sur place afin de guetter une éventuelle relance du feu. Ils y resteront en veille jusqu’en début de soirée.

L’extinction du sinistre a révélé le désolant spectacle d’une habitation totalement détruite, dont il ne reste que des murs calcinés.

Le brasier a rendu inhabitable le second logement, les dégâts étant trop importants.

Les sinistrés ont été pris en charge par l’assistante sociale de Jemeppe-sur-Sambre, qui s’est rendue sur les lieux de l’incendie avec la bourgmestre Stéphanie Thoron et plusieurs échevins, et ce afin de trouver une solution de relogement.

Les policiers jemeppois se sont chargés des constatations tandis que le service de garde d’Ores s’est employé à rétablir l’alimentation électrique, coupée dans le quartier par principe de précaution.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’origine du feu est purement accidentelle. Une personne ayant voulu désherber à l’aide d’un outil, ou d’un engin de chauffe, a mis involontairement le feu à la végétation. Lequel s’est communiqué en un éclair à la véranda en bois. On connaît la suite.

Une légère brise s’est occupée de transformer un feu initial de broussailles en un incendie ravageur, visible de loin. Un sentiment d’effroi a saisi tous ceux ayant assisté à l’assaut des pompiers contre les hautes flammes : l’incendie semblait avoir littéralement dévoré l’habitation, avec une rare férocité.t