Un chauffard se plaint d'avoir été molesté(18/10/2007)
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Un chauffard se plaint d'avoir été molesté(18/10/2007)
L'automobiliste, qui sortait d'un repas d'affaires arrosé, dépose plainte contre des policiers de Wavre
WAVRE Un gérant de sociétés de Grez-Doiceau, Philippe Poublon, 44 ans, dépose plainte, pour coups et blessures volontaires, contre des policiers de Wavre. La plainte est déposée au parquet de Nivelles par Me Guy san Bartolomé. Pour l'avocat bruxellois, en effet, les policiers ne sont pas là pour faire ou se faire justice et des infractions de roulage ne peuvent en aucun cas justifier le passage à tabac d'un automobiliste, même si celui-ci roule en Porsche et arbore un tatouage à la main droite signifiant clairement "Mort aux flics" .
Ses sociétés, TCS et Renove-In, emploient 55 ouvriers en Brabant wallon. Mardi soir, Ph. Poublon sortait d'un dîner d'affaires, place Bosch, quand il s'est fait contrôler pour un excès de vitesse. Il n'a pas contesté se trouver sous l'influence de la boisson : 2 bières et 2 bouteilles de vin. Mercredi matin, quand il a pu quitter le commissariat, l'homme à la Porsche Carrera 911 bleue ne pouvait plus bouger le bras gauche.
Son poignet excessivement douloureux portait des traces à vif de serrement des menottes. Le front, le visage étaient couverts de coups. La loi, c'est le retrait de permis et le tribunal de police. En prime, Philippe Poublon dit avoir eu droit à une correction. Il dit avoir été empoigné, plaqué au sol et menotté dans le dos alors que les policiers d'intervention cognaient sa tête à plusieurs reprises sur le béton du parking et encore y raclaient le front.
Philippe Poublon raconte que, pendant qu'il subissait ce passage à tabac, un policier lui aurait dit : "Comme ça, tu comprendras ce qu'est la nouvelle génération (de policiers)".
Nous n'étions pas présents. Ce que nous savons, nous le tenons de l'automobiliste. Il avait bu. Ce n'est pas son premier retrait. La Porsche n'est pas en règle de contrôle technique. Il roulait vite. Poublon prétend : "30 ou 40 km/h trop vite". Les policiers disent : "On a dû faire du 120 pour le rattraper". Ils ont demandé les documents de la Porsche, qui se trouvaient dans le coffre. Manquait la carte verte, apparemment rangée entre les deux sièges.
Donc l'automobiliste a dû se pencher : les policiers ont-ils imaginé qu'il allait s'emparer d'une arme ou alors chercher à fuir ? C'est en tout cas à ce moment-là, dit Philippe Poublon, qu'ils l'auraient empoigné pour le jeter à terre.
Les policiers semblent dire que le chauffard s'est infligé les blessures lui-même, en se cognant contre la vitre du combi. Parole de l'un contre celles des autres, à ce détail que les policiers, qui sont assermentés, tiennent l'avantage.
Poublon fait état de violences policières dès sa première audition, hier, à 1 h du matin. Il parle aussi de manoeuvres de strangulation. Mais s'il refuse d'être examiné par un médecin qui s'est déplacé, il souhaite par contre être conduit aux urgences des Cliniques Saint-Pierre à Ottignies, ce qui lui sera refusé.
Plaqué au sol, Poublon qui n'acceptait pas d'être traité de la sorte, reconnaît avoir traité les policiers de "sales c...", de "salopards" et de "fils de p..." . Pour autant, il maintient. Et ajoute n'avoir pas retrouvé dans son portefeuille l'argent qu'il avait sur lui, 3.000 €, paie des ouvriers.
Gilbert Dupont
© La Dernière Heure 2007
WAVRE Un gérant de sociétés de Grez-Doiceau, Philippe Poublon, 44 ans, dépose plainte, pour coups et blessures volontaires, contre des policiers de Wavre. La plainte est déposée au parquet de Nivelles par Me Guy san Bartolomé. Pour l'avocat bruxellois, en effet, les policiers ne sont pas là pour faire ou se faire justice et des infractions de roulage ne peuvent en aucun cas justifier le passage à tabac d'un automobiliste, même si celui-ci roule en Porsche et arbore un tatouage à la main droite signifiant clairement "Mort aux flics" .
Ses sociétés, TCS et Renove-In, emploient 55 ouvriers en Brabant wallon. Mardi soir, Ph. Poublon sortait d'un dîner d'affaires, place Bosch, quand il s'est fait contrôler pour un excès de vitesse. Il n'a pas contesté se trouver sous l'influence de la boisson : 2 bières et 2 bouteilles de vin. Mercredi matin, quand il a pu quitter le commissariat, l'homme à la Porsche Carrera 911 bleue ne pouvait plus bouger le bras gauche.
Son poignet excessivement douloureux portait des traces à vif de serrement des menottes. Le front, le visage étaient couverts de coups. La loi, c'est le retrait de permis et le tribunal de police. En prime, Philippe Poublon dit avoir eu droit à une correction. Il dit avoir été empoigné, plaqué au sol et menotté dans le dos alors que les policiers d'intervention cognaient sa tête à plusieurs reprises sur le béton du parking et encore y raclaient le front.
Philippe Poublon raconte que, pendant qu'il subissait ce passage à tabac, un policier lui aurait dit : "Comme ça, tu comprendras ce qu'est la nouvelle génération (de policiers)".
Nous n'étions pas présents. Ce que nous savons, nous le tenons de l'automobiliste. Il avait bu. Ce n'est pas son premier retrait. La Porsche n'est pas en règle de contrôle technique. Il roulait vite. Poublon prétend : "30 ou 40 km/h trop vite". Les policiers disent : "On a dû faire du 120 pour le rattraper". Ils ont demandé les documents de la Porsche, qui se trouvaient dans le coffre. Manquait la carte verte, apparemment rangée entre les deux sièges.
Donc l'automobiliste a dû se pencher : les policiers ont-ils imaginé qu'il allait s'emparer d'une arme ou alors chercher à fuir ? C'est en tout cas à ce moment-là, dit Philippe Poublon, qu'ils l'auraient empoigné pour le jeter à terre.
Les policiers semblent dire que le chauffard s'est infligé les blessures lui-même, en se cognant contre la vitre du combi. Parole de l'un contre celles des autres, à ce détail que les policiers, qui sont assermentés, tiennent l'avantage.
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Gilbert Dupont
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