ANDENNES : La retraite après 15000 sorties
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ANDENNES : La retraite après 15000 sorties
Après presque 40 ans de service, Marcel Jacobs, le commandant des pompiers d'Andenne range son casque après 15.000 sorties.
«Quand on devait aller chercher nos vestes pour une intervention, il fallait d'abord sortir le camion parce que le garage était trop étroit.» Après presque 40 années de service, Marcel Jacobs, le commandant des pompiers d'Andenne a pris sa retraite le 1er octobre. «On avait juste un petit garage à l'hôtel de Ville, sur la place des Tilleuls. Notre local? C'était le café en face, chez Henriette.» Époque glorieuse mais dont il n'est pas nostalgique. «Les choses évoluent, c'est normal. Mais on éteignait aussi des incendies à l'époque.»
L'homme a de l'humour mais est aussi conscient des moyens dont les pompiers bénéficient actuellement. «Quand je suis arrivé, j'ai reçu un casque en liège, des bottes en caoutchouc, une paire de gant, un pantalon de toile bleue et une grosse camisole qui avait déjà vécu.Maintenant, on a du beau matériel. Et c'est pour ça que j'ai toujours voulu que mes hommes respectent et entretiennent parfaitement le matériel. Tout ne tombe pas du ciel par miracle.»
Marcel Jacobs a travaillé chez Belref, chez Dumont «l'époque où les entreprises fermaient les unes après les autres.», comme plafonneur, aux «eaux» et est rapidement devenu pompier volontaire. Les dix dernières années de sa carrière, il est devenu un des deux pompiers professionnels avec le mécanicien... tout le reste repose sur le volontariat. Pas toujours évident. «Le recrutement est de plus en plus difficile et les hommes de moins en moins disponibles parce qu'il y en a de moins en moins qui travaillent à Andenne.» Des hommes qu'il faut connaître sur le bout des doigts : «Chacun a ses points forts et ses points faibles. Je sais ce que chacun sait faire. J'ai toujours travaillé en fonction des hommes.» Et du matériel. «J'ai gardé un vieux camion 4 x 4? C'est pour certaines missions dans des coins ingrats : je préfère ça que d'y envoyer un nouveau véhicule.» Tout simplement.
Celui qui a suivi des cours du soir pendant trois ans pour obtenir son brevet d'officier a suivi les autres formations comme celles d'ambulancier ou de plongeur. Histoire de savoir de quoi il parle en intervention. Une question de légitimité, aussi.
«En intervention, les décisions, c'est moi qui devait les prendre.» Après toutes ces années, il est fier aussi d'un bilan : en 28 ans de chef de service, aucun de ses hommes n'est décédé en intervention.
Combien en a-t-il fait de sorties sur sa carrière? Il pousse un long soupir : «Peut-être 15000 sans compter les visites de préventions, parce qu'alors c'est encore plus.» Maintenant, c'est fini, sa femme ne s'en plaindra pas, elle qui a aussi beaucoup donné de son côté. Mais que l'on se rassure, la relève est assurée, le fiston est pompier.
Source : www.actu24.be
«Quand on devait aller chercher nos vestes pour une intervention, il fallait d'abord sortir le camion parce que le garage était trop étroit.» Après presque 40 années de service, Marcel Jacobs, le commandant des pompiers d'Andenne a pris sa retraite le 1er octobre. «On avait juste un petit garage à l'hôtel de Ville, sur la place des Tilleuls. Notre local? C'était le café en face, chez Henriette.» Époque glorieuse mais dont il n'est pas nostalgique. «Les choses évoluent, c'est normal. Mais on éteignait aussi des incendies à l'époque.»
L'homme a de l'humour mais est aussi conscient des moyens dont les pompiers bénéficient actuellement. «Quand je suis arrivé, j'ai reçu un casque en liège, des bottes en caoutchouc, une paire de gant, un pantalon de toile bleue et une grosse camisole qui avait déjà vécu.Maintenant, on a du beau matériel. Et c'est pour ça que j'ai toujours voulu que mes hommes respectent et entretiennent parfaitement le matériel. Tout ne tombe pas du ciel par miracle.»
Marcel Jacobs a travaillé chez Belref, chez Dumont «l'époque où les entreprises fermaient les unes après les autres.», comme plafonneur, aux «eaux» et est rapidement devenu pompier volontaire. Les dix dernières années de sa carrière, il est devenu un des deux pompiers professionnels avec le mécanicien... tout le reste repose sur le volontariat. Pas toujours évident. «Le recrutement est de plus en plus difficile et les hommes de moins en moins disponibles parce qu'il y en a de moins en moins qui travaillent à Andenne.» Des hommes qu'il faut connaître sur le bout des doigts : «Chacun a ses points forts et ses points faibles. Je sais ce que chacun sait faire. J'ai toujours travaillé en fonction des hommes.» Et du matériel. «J'ai gardé un vieux camion 4 x 4? C'est pour certaines missions dans des coins ingrats : je préfère ça que d'y envoyer un nouveau véhicule.» Tout simplement.
Celui qui a suivi des cours du soir pendant trois ans pour obtenir son brevet d'officier a suivi les autres formations comme celles d'ambulancier ou de plongeur. Histoire de savoir de quoi il parle en intervention. Une question de légitimité, aussi.
«En intervention, les décisions, c'est moi qui devait les prendre.» Après toutes ces années, il est fier aussi d'un bilan : en 28 ans de chef de service, aucun de ses hommes n'est décédé en intervention.
Combien en a-t-il fait de sorties sur sa carrière? Il pousse un long soupir : «Peut-être 15000 sans compter les visites de préventions, parce qu'alors c'est encore plus.» Maintenant, c'est fini, sa femme ne s'en plaindra pas, elle qui a aussi beaucoup donné de son côté. Mais que l'on se rassure, la relève est assurée, le fiston est pompier.
Source : www.actu24.be
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